Rencontre entre l'Arromanches et l'Elorn
Certains m'ont posé la question de savoir si le porte-avion(s) Arromanches avait un ou plusieurs avions
Le pétrolier Elorn a voulu vérifier d'un peu trop près... le 23 mai 1957 l'Elorn doit ravitailler l'escadre de retour des Etats-unis (Norfolk)
La vitesse des deux bâtiments doit être identique et l'écart doit rester constant.
La manoeuvre étant relativement rapide, il faut fluidifier le carburant en le chauffant au alentours de 72 degrés. Le système de pompe était à vapeur.
L'Elorn possédait deux chaudières pour assurer la propulsion et la puissance nécessaire aux treuils, aux pompes ou au cerveau moteur du gouvernail.
Si changement de chaudière et que la vanne du servo moteur du gouvernail est fermé... on se retrouve immédiatement en avarie de barre et impossible de tenir la distance avec le PA. Les deux bâtiments se rapprochent et le pont d'envol du PA vient écraser le côté bâbord de l'Elorn...
Et effectivement il y avait plusieurs avions à bord.
Collection A. Robet
Certains m'ont posé la question de savoir si le porte-avion(s) Arromanches avait un ou plusieurs avions
On peut effectivement se poser la question... |
Le pétrolier Elorn a voulu vérifier d'un peu trop près... le 23 mai 1957 l'Elorn doit ravitailler l'escadre de retour des Etats-unis (Norfolk)
Le PA Arromanches se présente pour le RAM Le Ravitaillement à la mer consiste à passer une manche vers le bâtiment à ravitailler. On utilise pour cela un fusil lance-amarre qui projette un bout vers le bâtiment à ravitailler. Une aussière puis la manche sont tirées par le ravitaillé. |
La manoeuvre étant relativement rapide, il faut fluidifier le carburant en le chauffant au alentours de 72 degrés. Le système de pompe était à vapeur.
L'Elorn possédait deux chaudières pour assurer la propulsion et la puissance nécessaire aux treuils, aux pompes ou au cerveau moteur du gouvernail.
Si changement de chaudière et que la vanne du servo moteur du gouvernail est fermé... on se retrouve immédiatement en avarie de barre et impossible de tenir la distance avec le PA. Les deux bâtiments se rapprochent et le pont d'envol du PA vient écraser le côté bâbord de l'Elorn...
Et effectivement il y avait plusieurs avions à bord.
Collection A. Robet