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28 avril 2025

Frégate Clorinde des croisades à Terre-Neuve - logement des apprentis fusiliers marins Lorient amiral Humann

Croiseur Clorinde

C'est un certificat de bonne conduite décerné le 2 novembre 1887 à un matelot de 2eme classe Charles Fontaine de Cancale qui va nous servir de guide pour cet article. L'occasion de parler de la Clorinde et de son commandant  le capitaine de vaisseau HUMANN. 





Le nom CLORINDE
L’histoire de ce court mais intense drame musical pour trois chanteurs et six instrumentistes raconte le combat, pendant la Première Croisade (1095-99), entre le chrétien Tancrède et celle qu’il aime, la princesse musulmane Clorinde, qu’il ne reconnaîtra qu’après l’avoir mortellement blessée.

Composé en 1624, le célèbre Combattimento di Tancredi e Clorinda est extrait des Cantiguerrieri du VIIIe Livre de Madrigaux de Monteverdi. 

Le nom CLORINDE a été attribué à plusieurs navires de la Marine française :

  • la Clorinde (1801), une frégate française de 44 canons lancée en 1801, deuxième navire de la classe Uranie ;
  • la Clorinde (1808), une frégate française de 40 canons lancée en 1808, cinquième navire de la classe Pallas (en) 
  • la Clorinde (1821), une frégate française à vapeur de 58 canons lancée en 1821 ;
  • la Clorinde (1845), une frégate française de 40 canons lancée en 1845 et dotée de la vapeur en 1857, deuxième navire de la classe Psyché ;
  • le Clorinde (Q90), un sous-marin lancé en 1909 ;



la classe Clorinde, une classe de deux sous-marins, de type submersible garde-côtes

la classe Clorinde modifié, une classe de huit sous-marins, version modernisée de la classe Clorinde et qualifiée de submersible garde-côtes et de blocus.

Observations faites à Terre-neuve à bord de la frégate la Clorinde pendant la campagne de 1886

La Clorinde devant Saint-Malo

20 janvier.

 Le capitaine de frégate de Saint-Cricq est nommé au commandement de la Clorinde, de 44 canons, en armement à Mindin. Le dépôt du 13e bataillon de marins qui, après le départ pour Rochefort de l'Elbe et de la Pallas, avait reçu l'ordre de rentrer.à Lorient, est maintenu à Paimbœut pour l'armement de la Clorinde et tous les matelots qu'on pourra se procurer pour cette frégate seront incorporés dans ce bataillon, qui fournira ainsi à 3 bâtiments, alors que d'après le décret constitutif, un bataillon n'est destiné qu'à un vaisseau ou à 2 frégates, L'organisation ne se fait pas à chaque instant, de nouvelles difficultés ne sont résolues que par des expédients.







CLORINDE

Frégate à voiles transformée en mixte en service de 1845 à 1888 Déplacement 1800 t, 804 cv 388 h.

La frégate Clorinde construite à Cherbourg en 1843, transformée en mixte en 1857, désarmée en 1888 à Lorient pour servir de caserne aux apprentis fusiliers marins; renommée Tibre en 1911 utilisée pendant la première guerre mondiale pour héberger des prisonniers allemands; vendue à la démolition en 1921.  

Le petit journal supplément du dimanche 29-7-1893 


La Clorinde est une ancienne frégate d'une hauteur de mâts invraisemblable et à laquelle on a adapté une faible machine à vapeur. Elle est commandée par un capitaine de vaisseau qui est le chef suprême de notre station navale de Terre-Neuve. Il a sous ses ordres trois autres navires: deux goëlettes à voiles, la Canadienne et l'Evangéline, et un transport mixte, l'Indre[6].

De son côté, la station anglaise se compose de trois croiseurs à vapeur de troisième et quatrième rang, et par cela même beaucoup plus propres à faire le service exigé par la surveillance des côtes. Il y a en effet nombre de baies dont l'entrée, trop étroite pour livrer passage à un navire tel que la Clorinde, permet aux Terre-Neuviens de pêcher impunément sous les yeux mêmes des Français. Nos goëlettes seules pourraient pénétrer dans ces passes; mais comme elles ne sont point à vapeur, il n'est pas rare qu'un vent contraire ne les retienne en vue des délinquants, et dans l'impuissance de les atteindre.

Maintes fois le commandant de la station s'est plaint de cet état de choses, et enfin on s'est décidé à donner suite à ses réclamations en remplaçant les deux goëlettes par une canonnière à éperon d'un nouveau modèle et d'une marche rapide.

Aujourd'hui, nous avons trois vapeurs dans les eaux de Terre-Neuve, comme les Anglais. Mais à l'époque où je conduis le lecteur à Saint-Jean, nous ne sommes qu'au commencement de 1883. La Canadienne et l'Evangéline continuent à courir des bordées le long du French shore, tandis que les trois anglais, poussés par leur hélice, vont droit au but. Le plus gros, le Tenedos, est sous les ordres d'un capitaine qui a le titre de commandant supérieur de la station anglaise, mais qui, au lieu de relever directement du ministre de la marine, ainsi que notre commandant en chef, dépend immédiatement du vice-amiral commandant la flotte des Indes occidentales et des provinces britanniques de l'Amérique du Nord, et dont la résidence est Halifax.

HENRI DE LA CHAUME

TERRE-NEUVE ET LES TERRE-NEUVIENNE  1886


Amiral HUMANN

Né le 7 mai 1838 à PARIS Ier (Seine) - Décédé le 9 mai 1914 à PARIS VIIème (Seine).

Novice pilotin au HAVRE et au BRÉSIL, il entre dans la Marine en 1855.

Aspirant de 2ème classe le 1er août 1857; port TOULON.

Il est sur l' "ANDROMÈDE", pour une campagne sur les côtes occidentales d'Amérique.

Il est sur la "BRETAGNE" en 1860, en Escadre d'évolutions, pendant la campagne de SYRIE.

Enseigne de vaisseau le 1er septembre 1861, il est Officier d'ordonnance de RIGAULT DE GENOUILLY sur la "VILLE-DE-PARIS" en 1863, puis son Aide de camp.

Lieutenant de vaisseau le 13 août 1864, il exerce les mêmes fonctions de 1865 à 1867, auprès de l'amiral commandant la Division des mers de Chine.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1866.

En 1869, il est à PARIS à l'État-major du Ministre, et reste dans la capitale pendant le siège de 1870.

Officier de la Légion d'Honneur le 21 janvier 1871.

En février 1871, il est Officier d'ordonnance de l'amiral POTUAU, Ministre de la marine.

En janvier 1873, il commande le "D'ESTAING", à la Station de TERRE-NEUVE, puis l' "ADONIS", en 1874, mêmes eaux.

En 1875, Membre de la Commission des pêcheries de TERRE-NEUVE.

Capitaine de frégate le 3 août 1875.

Élève de l'École des défenses sous-marines de ROCHEFORT en 1877, il est breveté Torpilleur.

Il commande l' "HIRONDELLE", Escadre d'évolutions de 1878 à 1880.

Capitaine de vaisseau le 10 juillet 1882, alors Second sur la "CLORINDE", Division de TERRE-NEUVE.

En 1883, il commande le "RICHELIEU", Escadre d'évolutions.

Au 1er janvier 1886, (nomination d'Octobre 1885), sur le cuirassé "COLBERT", Chef d'État-major de l'Escadre d'évolutions, auprès du Vice-amiral Louis LAFONT, Commandant en chef.

En 1887, il est à nouveau à TERRE-NEUVE, Commandant la "CLORINDE" puis la "CLOCHETTERIE", et règle avec diplomatie les nombreux problèmes des pêcheries.

Contre-amiral le 12 novembre 1889, Membre du Conseil des travaux de la Marine, Membre de la Commission des phares.

Commandeur de la Légion d'Honneur le 30 décembre 1890. En 1892, il commande la Division navale de l'Extrême-Orient. Vice-amiral le 3 février 1894. Chef d'État-major général de la Marine, et Directeur du Cabinet du Ministre de septembre 1894 à novembre 1895.

Sources

Ecole Navale

BnF Gallica

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