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17 mai 2025

AMS OP1 2025 Amsterdam Saint-Paul prise de possession 1843 AdamMieroslawski TAAF Îles australes

AMS OP1 2025 Amsterdam Saint-Paul prise de possession 1843 Adam Mieroslawski TAAF Îles australes



Sous Louis-Philippe, la navigation à vapeur étant encore dans l'enfance, toute la navigation hauturière se faisait avec des bâtiments à voile. En conséquence, il fallait s'y prendre à l'avance pour faire parvenir des nouvelles ou des ordres de l'autre côté de l'Equateur.

Grand-Brulé La Réunion © JM Bergougniou
Lorsque les instructions du premier ministre Guizot arrivèrent à la Réunion, le gouvernement de l'île était aux mains du contre-amiral Bazoche. Elles lui enjoignaient d'avoir à prendre possession, le plus tôt possible, des îles Saint-Paul et Amsterdam, situées à 1.100 kilomètres dans le N.-N.-E. des îles Kerguelen et à quelque 2.000 km. de l'île Bourbon.

la base Martin-de-Viviès Amsterdam © JM Bergougniou
Son prédécesseur, l'amiral Helle, avait reçu la mission de planter le pavillon tricolore à Mayotte, à Nossi-Bô, à Nossi-Mitsiou, à Nossi-Cumba, ainsi que sur la côte occidentale de Madagascar, ce qui consacrait l'avenir de la France dans l'océan Indien méridional, et affirmait son dessein de ne jamais se désintéresser de la marche de l'histoire dans les mers du Sud. Son pavillon s'y était montré derrière celui des Portugais, dès 1529, époque où deux voiliers, affranchis de Dieppe, qui se rendaient à Sumatra, sous le commandement des frères Parmentier, firent relâche à Madagascar. L'histoire de la longue conquête de cette grande île montre que, depuis Henri IV, malgré les vicissitud.es de notre politique, intérieure, les changements de régime, les révolutions, le caractère soi-disant versatile d.e la nation, notre activité dans ces parages, qui a pu subir des éclipses, ne pouvait, en réalité, s'éteindre. 


Ancien hôpital militaire Saint-Denis  La Réunion © JM Bergougniou
La mainmise de la France sur Saint-Paul et Amsterdam trouvait une justification dans ce l'ait que les côtes de Bourbon, sont presque dépourvues de poissons comestibles, tandis qu'ils pullulent, comme nous le verrons, dans le voisinage de ces îles. 

la pêche devant Amsterdam © JM Bergougniou
A telle enseigne que des pêcheurs français des Mascareignes n'hésitaient pus à s'y rendre pour en ramener, de même que font.depuis toujours ceux d'Islande ou de Terre-Neuve dans l'hémisphère nord, des cargaisons d'une variété de morue précieuse pour compléter l'alimentation de nos colonisateurs et de la main-d'oeuvre noire employée sur leurs plantations.

Le contre-amiral Bazoche, gouverneur de l'île Bourbon


Les gouverneurs avaient certainement dû fournir, depuis longtemps, au pouvoir central, des rapports à ce sujet, dans lesquels ils conseillaient d'envisager l'encouragement de constructions d'usines de conserves, susceptibles de prendre une grande extension, dont pourrait profiter la métropole elle-même.

L'ordre d'agir finit enfin par arriver de Paris. Il n'y avait, en rade de Saint-Denis, qu'un petit trois-mâts français armé à Bordeaux, L'Olympe, commandé par le capitaine Martin Dupeyrat, qui, son déchargement achevé, embarquait du les'' afin de relever pour les Indes, mouvement commandé par le trafic de l'époque. Les capitaines de voiliers engagés dans cette exploitation y étaient fidèles, car elle leur permettait d'y user leur carène, en une campagne de deux à trois ans, dont le bilan laissait, foutes dépenses payées, une rétribution intéressante du capital investi.

La plupart de ces valeureux capitaines-marins avaient une part dans l'affaire, quelquefois même le navire leur appartenait en entier.


Nous savons, par un rapport de mer du capitaine Martin Dupeyrat, déposé au consulat de France à Sainte-Hélène deux ans plus tôt (17 septembre 1841), qu'il avait déjà pratiqué le grand cabotage dans la mer des Indes. Ce n'était donc pas un inconnu pour le gouverneur Bazoche auquel, sans doute, son prédécesseur, l'amiral de Helle, n'avait pas manqué de le signaler comme appartenant à l'élite des capitaines au long cours qui collaboraient régulièrement au développement des richesses commerciales de l'île, et promenaient, avec honneur, le pavillon national dans tous les coins de l'océan Indien. Dans l'incertitude au sujet du prochain passage d'un navire de guerre à Bourbon, sans hésiter, l'amiral Bazoche lit appeler le capitaine de L'Olympe au gouvernement pour lui exposer la mission qu'il allait avoir à remplir au nom de la France, et par un arrêté du 8 juin 1843 le gouverneur l'on investit officiellement.



La petite expédition fut rapidement organisée. Elle comprenait douze soldats d'infanterie de marine, leur chef M. Adam Mieroslawski, capitaine au long cours, qui était déjà venu à Saint-Paul étudier la question de la pêche et du matériel. Le 12 juin 1843, L'Olympe quittait la rade de Saint Denis et faisait route sur l'île Amsterdam, où s'accomplit tout de suite la formalité de la prise de possession, le jour même de l'arrivée, 1er juillet.




Procès-verbal de la prise de possession des îles Saint-Paul et Amsterdam.


Nous soussignés, Dupeyrat Martin, capitaine au long cours, commandant le navire L'Olympe, de Bordeaux, commissionné par l'arrêté du 8 juin .1843 de M. le Gouverneur de Bourbon, afin de prendre possession au nom de la France des îles SaintPaul et Amsterdam;





Adam Mieroslawski, également commissionné par M. le Gouverneur de Bourbon, pour assumer le commandement de ces îles aussitôt la. prise de possession;

Attestons, ce jour, trois juillet mil huit cent quarante-trois, en prendre possession au nom de la France, et y avoir arboré le pavillon national sur la digue N.-O., on présence des hommes de la garnison sous les armes, qui lui ont rendu les hommages d'usage, et des principaux de l'équipage de l'Olympe, qui ont signé avec ,nous.

Attestons, de plus, laisser à l'île Saint-Paul, Monsieur Adam Mieroslawski, à titre de chef de ces deux îles, avec un détachement de l'infanterine de marine pour garnison.
En foi de quoi nous avons signé le présent procès-verbal pour servir à qui de droit.
Fait à l'île Saint-Paul, au pied du mât de pavillon, le 3 juillet 1843.



https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5577336z/f5.item.r=%22Adam%20Mieros%C5%82awski%22#


14 mai 2025

30 ans du Marion Dufresne 1995 Ateliers Chantiers du Havre TAAF îles australes

30 ans du Marion Dufresne



En 1995, les Ateliers et Chantiers du Havre viennent de livrer le second Marion-Dufresne, navire de recherche et d'avitaillement des Terres australes. Candidats à la construction du paquebot Paul Gauguin, celle-ci est attribuée à Saint-Nazaire, lorsqu'apparaît la demande de l'armement norvégien Stolt Nielsen Tankers. Il s'agit de construire trois transporteurs de produits chimiques de 176 mètres de haute technologie. Les ACH relèvent le défi et concluent ce contrat pour des livraisons successives en juillet 1997, avril et décembre 1998. Des difficultés d'approvisionnement en matière première (de l'inox duplex pour 54 citernes) et les exigences d'un cahier des charges alors que l'entreprise poursuit simultanément sa modernisation créent d'importants retards. Ce calendrier n'est pas respecté, la trésorerie s'épuise, l'État intervient financièrement. L'État demande un audit de l'entreprise puis, le 31 août, indique à l'entreprise de «s'engager sans tarder dans la recherche d'un actionnaire de référence». Estimant qu'aucune proposition crédible n'a été formulée, le gouvernement décide, le 22 octobre, la conversion du site au terme de l'exécution de la commande en cours.


L
Amsterdam  L'Austral et le Marion Dufresne © JM Bergougniou
ongueur hors tout : 120,50 m
Largeur : 20,60 m
Creux : 12,80 m
Tirant d’eau : 6,95 m
Déplacement : 10.380 tÉ
Port en lourd : 4.900 t
Fret : 2.500 t


Le Port  Réunion à quai © JM Bergougniou

Propulsion et puissance : 3 groupes diesel-alternateur, total 8250 kW
• 2 moteurs électriques synchrones de propulsion : 2 x 3000 kW
• 1 propulseur avant de 750 kW
Autonomie : 2 mois
Vitesse maximale : 16 nœuds
Passagers : 114
Equipage maximum : 46 membres



À l’occasion de deux anniversaires marquants, les 70 ans des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et les 30 ans du Marion Dufresne II, les TAAF ont le plaisir de dévoiler un nouveau timbre hors-programme. Ce nouveau timbre, conçu par l’artiste Captain Atlas, met en lumière les deux fonctions clés du Marion Dufresne II : sa mission logistique et ses activités océanographiques. Le 30 mars 2025, lors de la Journée Portes ouvertes du Marion Dufresne, ce timbre inédit sera mis en vente, symbolisant l’importance de ce navire pour la recherche scientifique et la logistique des TAAF.



premier jour à Tromelin 30 mars 2025
Pour plus d’informations sur ce lancement et l’acquisition du timbre, veuillez consulter le site web à l’adresse suivante : https://taaf.fr/ ou écrire à philatelie@taaf.fr

Informations techniques du timbre hors-programme « 30 ans du Marion Dufresne » :

départ vers les îles australes © JM Bergougniou

Date de sortie :
Dimanche 30 mars 2025
Artistes : Captain ATLAS (Eliott Badiqué)
Valeur faciale : 1,29 € (Feuille illustrée de 10 timbres)
Dimensions timbre : 52 X 80.
Format feuille : 290 X 190
Technique : OFFSET
Tirage : 16 000

Merci à l'UFPP-SATA pour les plis

Sources
La Poste
TAAF

https://envelopmer.blogspot.com/2018/08/institut-francais-pour-la-recherche-et.html

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