22 octobre 2024

premier jour SNA Duguay-Trouin Bon de commande

Premier  jour timbre  SNA Duguay-Trouin



Né le 10 juin 1673, dans une maison de la Croix-du-Fief, Duguay-Trouin est le fils de Luc Trouin, sieur de la Barbinais, capitaine et armateur et de Marguerite Boscher. Il est élevé par une nourrice au village du Gué d’où, plus tard, son patronyme.


René Duguay-Trouin, enfant courageux, est élève de l’école rue du Cheval-Blanc puis il est envoyé à Rennes, pour ses études, il porte la tonsure et revêt la soutane.  Enrôlé comme volontaire à bord de la Trinité, il se fait remarquer lors des prises de la Concorde, du François-Samuel, des Sept-Etoiles, d’Écosse. On lui laisse donc le Danycan avec lequel il fait la prise d’un château dans la rivière de Limerick (Irlande).

Après quelques déboires, le roi lui confie l’Hercule. Là encore, le Malouin est salué par sa bravoure. Le 6 juin 1692, il réussit à s’emparer de cinq navires. Mais le marin, finalement encerclé par six vaisseaux, se livre aux Anglais. Mis aux fers, il s’évade bien vite grâce à l’aide d’une jeune Anglaise et retrouve Saint-Malo. Reprenant la mer, Duguay-Trouin multiplie les captures. À Vigo, son frère Étienne (commandant de la Léonora) meurt lors d’une bataille où René Duguay-Trouin fait rendre les armes à 80 Espagnols.
En 1697, le Malouin est nommé capitaine de frégate, après la prise du Delft et de l’Houslaërdik. Cinq ans plus tard, en 1702, lors de la guerre de succession d’Espagne, il devient officier de la Marine nationale et continue à remporter de belles victoires. Louis XIV satisfait des services du Malouin et de son autre frère, la Barbinais-Trouin, leur délive les lettres de noblesse. Après une glorieuse expédition à Rio de Janeiro où il ramene 1, 3 tonne d’or.


Dugay-Trouin revient à Saint-Malo auréolé de triomphe. Il écrit ses mémoires. Après quelques campagnes, notamment à Tripoli, il meurt à Paris le 27 septembre 1736. Il est inhumé à l’église Saint-Roch de Paris. Ses ossements sont rapatriés de Paris jusqu’à Saint-Malo en 1973, à l’occasion du tricentenaire de sa naissance.








Plongez dans l’invisible, là où règnent la discrétion et la puissance, et partez à la découverte du sous-marin nucléaire d’attaque Duguay-Trouin !

Le 4 avril 2024, l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine, a annoncé l’admission au service actif de ce second joyau d’une série de six sous-marins de classe « Suffren » : le Suffren, le Duguay-Trouin, le Tourville, le De Grasse, le Rubis et le Casabianca.

Ces derniers mois, le Duguay-Trouin a traversé les mers et les océans, marquant l’histoire avec une escale à Fort-de-France en mars 2024, une première pour ce type de sous-marin basé à Toulon et désormais déployé en opérations.

Les forces sous-marines françaises comptent 3 300 marins et 10 sous-marins nucléaires : 6 sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) et 4 sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE). Chaque sous-marin est armé par deux équipages (bleu et rouge) se relayant à bord. Depuis 1972, les SNLE assurent la continuité de la posture de dissuasion nucléaire française, tandis que les SNA jouent un rôle crucial dans les opérations de la Marine nationale.
Un SNA est à la fois un chasseur, un garde du corps et un agent de renseignement, capable d’exécuter une large gamme de missions. Sillonnant les mers et les océans, il participe au soutien de la dissuasion océanique, escorte des unités précieuses telles que le porte-avions Charles de Gaulle, assure des missions de lutte antinavire et anti-sous-marine, et peut être une véritable base sous-marine mobile au profit des forces spéciales.
Le timbre émis met à l’honneur le Duguay-Trouin naviguant aux côtés du groupe aéronaval. Les annotations techniques donnent une portée éducative à ce bloc- feuillet dessiné dans le style pointilliste.

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