13 juillet 2019

Pierre André SUFFREN





Né au sein d'une vieille famille provençale, fils du marquis de Suffren, Pierre André dit le bailli de Suffren de Saint-Tropez, a vu le jour le 17 juillet 1729 au château de Saint-Cannat, près d'Aix-en-Provence. Très jeune, il est attiré par la mer et entre à quatorze ans dans la Marine royale. 







Son courage, son infatigable besoin d'action le font remarquer. Au cours de deux batailles navales contre les Anglais, sa témérité étonne les marins les plus aguerris. Nommé enseigne de vaisseau en 1748, il décide après la signature de la paix d'Aix-la-Chapelle, de se mettre au service de l'ordre des Chevaliers de Malte. C'est dans les galères de ces rudes défenseurs de la foi chrétienne en Méditerranée qu'il recherche des navires barbaresques. Sa vie est dangereuse. Sa réputation de marin confirmé n'est pas usurpée.
En 1754, Suffren réintègre la Marine royale. Deux ans plus tard, on le trouve parmi ces marins français qui remportent l'une des plus belles victoires de ce temps, la prise de Mahon.






On retrouve Suffren en 1779, lors de la guerre d'Indépendance américaine. Il commande avec la fougue qu'on lui connaît le Fantasque, un navire de soixante-quatre canons opérant dans la mer des Caraïbes. Cet homme de fer, intrépide jusqu'aux limites du possible, intraitable avec ses officiers, s'efforce au contraire de comprendre les simples marins qu'il commande. Cette manière d'agir lui attire l'antipathie agissante des gradés et des officiers nobles, mais elle lui apporte la sympathie et le dévouement sans limites des hommes appelés à servir sous ses ordres.
Envoyé dans l'océan Indien, il devient la terreur des officiers anglais. Le commodore anglais Johnstone en fait bientôt les frais (1781).


Suffren pourchasse autant qu'il peut son principal adversaire, l'amiral britannique Sir Edward Hughes. Ce dernier tente d'éviter les navires de Suffren. En vain. Suffren est vainqueur. Il noue avec son allié indien Haïder Ali des liens étroits, ce qui lui permet de s'emparer des meilleurs mouillages des côtes de Ceylan.
La paix de Versailles (1783) interrompt la série des victoires de Suffren. Il est nommé en 1784 vice-amiral par les soins de Louis XVI, il meurt à Paris le 8 décembre 1788.

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