Canonnière Pei Ho Tongkou Chine
Une carte postale postée à Plouhinec le 26 mai 2010 à destination de Lorient et arrivée le 27 va nous permettre d'évoquer la Chine, les canonnières et le port de Tongkou orthographié Tangkou, Taku, Taku...La carte sans légende représente une japonaise assise à une table devant un livre. la main droite soutenant la tête. Une tristesse dans le regard, elle semble être ailleurs... Nuit de chine, nuit câline... de nombreuses prostituées japonaises étaient présentes en Chine et en Indochine.
Un cachet bleu PEI HO - Service Marine TONGKOU - CHINE
Le scripteur de la carte postale dit " Je viens de recevoir mon ordre de rappel pour le 1er juin annulant mon départ pour Brest. Respectueusement à vous"
La carte est adressée à Monsieur Peronnet 1er maître de mousquèterie au bataillon de fusiliers de Lorient.
Lors de la seconde guerre de l'opium en août 1860, les troupes franco-britaniques prennent les forts du PEi HO. Cette victoire permet de prendre Tiajin et l'accès à la capitale Pékin. C'est la chute de l'Empire Qing.
Amiral Protet |
En 1860, une force anglo-française se réunit à Hong Kong. En février, le général Cousin-Montauban demande au contre-amiral Protet de reconnaître les possibilités de débarquement au nord de Peï-Ho.
L'offensive reprend le 12 août avec une manœuvre d'enveloppement. Rapidement, les forts de Tang-ku de deuxième ligne, pris à revers, doivent cesser toute résistance.
Six jours de plus pour acheminer de la logistique et l'artillerie et le 18 août, la brigade mixte d'infanterie de marine reprend l'offensive. Le feu chinois redouble d'intensité, stoppant net le 102e de ligne.
Le 21 août, la 4e brigade britannique et le général Collineau, à la tête d'un bataillon de marsouins, tentent alors un coup de force. Munis d'échelles, les hommes partent à l'assaut du fort principal. Les Chinois tentent vainement de les arrêter, à coup d'artillerie, de longues piques et de mousqueterie. A court de munitions, ils sont contraints de déverser tout ce qu'ils trouvent pour stopper l'ascension des marsouins.
En vain. Les hommes se cramponnent fermement aux échelles, et finissent par submerger les Chinois. Le commandant Testard pénètre le premier dans le fort, suivi par le drapeau du 67e (South Hampshire). Toutefois, la lutte continue avec acharnement pendant trois heures à l'intérieur de l'enceinte contre les derniers survivants.
Les forts sérieusement endommagés, les troupes du général Sengge Rinchen sont contraintes de se retire
Pendant la guerre des Boxeurs (ou Boxers), la Marine avait créé à Tongkou, à l’embouchure du Pei-Ho un Centre administratif du Pei-Ho destiné à servir de base de transit pour les transports maritimes à destination de nos forces d’occupation. Cet organisme était relativement important puisque son état-major comprenait 1 lieutenant de vaisseau, 1 commissaire de 1ère classe et 2 médecins de 2ème classe.
1905-1922 : sur le fleuve Pei-Ho, stationnaire à Tongkou
26.03.1906 : abordé par le vapeur Amping, dégâts modérés, en réparations jusqu’au 11 mai
15.04.1908 : amarré à son appontement de Tongkou, le Pei-Ho est abordé par le vapeur Koonshing. Les dégâts sont importants, le bâtiment doit passer au bassinEtat-major en janvier 1911 :
La canonnière était amarrée à Tientsin, à usage de centre administratif.
Commandant : Fernand Collin, Enseigne de vaisseau.Médecin de 2e classe : Francis Le Page.
Liste établie d’après les travaux de Gilles Jogerst.
Les forts sérieusement endommagés, les troupes du général Sengge Rinchen sont contraintes de se retire
La carte postée dans le Morbihan et portant le cachet du Pei Ho provient très certainement du bâtiment stationné à Tongkou.On peut supposer que l'expéditeur a été sur le bord lors d'un séjour en Chine.
Canonnière PEI HO |
Pendant la guerre des Boxeurs (ou Boxers), la Marine avait créé à Tongkou, à l’embouchure du Pei-Ho un Centre administratif du Pei-Ho destiné à servir de base de transit pour les transports maritimes à destination de nos forces d’occupation. Cet organisme était relativement important puisque son état-major comprenait 1 lieutenant de vaisseau, 1 commissaire de 1ère classe et 2 médecins de 2ème classe.
En 1905, ayant perdu son utilité, ce centre fut supprimé, mais, pour maintenir une présence dans le golfe de Petchili, un des remorqueurs de Tongkou, le Lieutenant Contal, construit en 1901, fut transformé en canonnière par l’installation de 3 canons-révolvers et rebaptisé Pei-Ho.
Canonnière PEI HO |
1905-1922 : sur le fleuve Pei-Ho, stationnaire à Tongkou
26.03.1906 : abordé par le vapeur Amping, dégâts modérés, en réparations jusqu’au 11 mai
15.04.1908 : amarré à son appontement de Tongkou, le Pei-Ho est abordé par le vapeur Koonshing. Les dégâts sont importants, le bâtiment doit passer au bassinEtat-major en janvier 1911 :
La canonnière était amarrée à Tientsin, à usage de centre administratif.
Commandant : Fernand Collin, Enseigne de vaisseau.Médecin de 2e classe : Francis Le Page.
Liste établie d’après les travaux de Gilles Jogerst.
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