08 décembre 2018

FINLANDE III SNPL Lionel Martin Groenland crevettes

FINLANDE III SNPL Lionel Martin Groenland GROENLAND

Nous retrouvons Lionel Martin sur le FINLANDE III pour une campagne en 1984 au Groenland. 

Tout d'abord un clin d'oeil à mon copain Joël Lemaine  originaire de l'archipel de SPM... pour parler du Zélande. En 2013, la Poste de Saint-Pierre Miquelon a sorti un timbre en l'honneur du FINLANDE qui a régulièrement fréquenté les eaux de l'archipel.


C'est finalement par le traité d'Utrecht en 1713 que les Français durent renoncer à leur présence à Terre-Neuve (comme du reste à Saint-Pierre jusqu'en 1763). La plupart des habitants durent alors se replier sur l'île Royale (Cap-Breton), sur laquelle fut fondée Louisbourg, d'où ils furent finalement chassés par les Anglais en 1758.
Saint-Pierre-et-Miquelon devint une sorte de résidu territorial à la suite du traité de Paris en 1763. Par ce traité, la France récupérait Saint-Pierre-et-Miquelon mais perdait tout le reste du Canada. Cette présence lui fut d'ailleurs contestée à plusieurs reprises jusqu'en 1815. Il fallut attendre le traité du 20 novembre 1815 pour que l'Angleterre redonnât définitivement l'archipel à la France. Mais la population, plusieurs fois "dérangée", avait disparu et le gouverneur Bourilhon s'installa à Saint-Pierre, au printemps 1816, sur "une terre aussi nue que le jour de sa découverte". C'est de cette époque que date cette impression de base avancée, de petit coin de France au seuil de l'Amérique.


Le GROENLAND

Le Groenland, en groenlandais Kalaallit Nunaat, est un pays du royaume de Danemark et un territoire d'outre-mer associé à l'Union européenne, situé entre les océans Arctique et Atlantique, à l'est de l'archipel arctique canadien, au nord-est de l'Amérique du Nord.


La pêche représente 95 % des exportations. Il existe un accord de partenariat en matière de pêche entre la Communauté européenne, d’une part, et le gouvernement du Danemark et le gouvernement local du Groenland.
La pêche constitue l'un des secteurs vitaux de l'économie groenlandaise. 

Le Groenland dispose d'environ 5 000 petites embarcations, 300 navires de taille moyenne et 25 chalutiers. L'essentiel de la pêche industrielle est géré par une société d'État, Royal Greenland A/S, qui produit notamment le principal produit d'exportation: les crevettes

Du côté des poissons, la morue a perdu de son importance passée et tend à être remplacée par le flétan du Groenland. D'autres produits de la pêches n'ont qu'une importance locale: sébaste, loup marin, flétan de l'Atlantique, saumon et omble chevalier.




La crevette boréale du détroit de Davis est exploitée traditionnellement par les petits chalutiers groënlandais dans la zone côtière proche d'Holsteinsborg et de I'ile de Disko. Outre cette production artisanale, d'environ 10 000 tonnes par an, une pècherie industrielle exploitant essentiellement les fosses et les abords des bancs occidentaux du Groenland s'est développée au large à partir des années 1970.


En quelques années, une flottille de chalutiers congélateurs venus principalement de Norvège, des Faeroe, du Danemark, d'Espagne et d'U.R.S.S. a fait passer la production au-delà de 50 000 tonnes. La Grande Pèche française, touchée par les mesures de restriction portées à l'exploitation de la morue dans l'Atlantique nord, s'est orientée vers une diversification de sa production. Ainsi, en 1976, un chalutier congélateur de Bordeaux, le « Finlande III >), fut engagé dans la pêcherie crevettiere, au large du Groënland ; l'expérience se révéla si concluante (deux campagnes de deux mois rapportèrent plus de 800 tonnes de crevette boréale) que cette activité se poursuit chaque année.

L'importance de la pêche dans l'économie groenlandaise a été l'un des éléments déterminants dans la décision de quitter l'Union européenne en 1982. Être membre de l'Union donnait en effet un plein accès aux eaux groenlandaises pour les pêcheurs européens. 

Le Protocole de pêche en vigueur a été conclu entre la Communauté et le Groenland en 1984. Au titre de ce Protocole, qui expirera à la fin de l'année, la Communauté a reçu des quotas de captures (cabillaud, rascasse, crevette, flétan noir, flétan loup et merlan bleu) dans les eaux groenlandaises en échange d'une compensation financière de 26,5 millions d'ECU par an.

Holsteinborg devenu Sisimiut 19-9-1984 


La crevette d’eau froide de l’Atlantique Nord, Pandalus borealis, est connue dans le monde pour sa saveur délicate et douce et la texture ferme et juteuse de sa chair. La crevette d’eau froide est riche en protéines et pauvre en matières grasses, ce qui en fait une denrée saine et nutritive.

Holsteinborg devenu Sisimiut 6-11-1984
sur la côte est du détroit de Davis

Les crevettes d’eau froide sont présentes dans l’Atlantique Nord et l’Arctique, du Canada à la Norvège. Les crevettes grandissent lentement du fait des environnements froids, des conditions idéales pour développer leur saveur complexe et leur texture.
La crevette a une carapace rouge quasi transparente et de longues antennes rouges sur la tête. Les yeux noirs périphériques sont accompagnés de deux petites cornes dentelées sur la tête. Parfois, la tête de la crevette peut sembler légèrement plus foncée. La couleur peut être due à l’alimentation de la crevette ou au développement d’œufs pour le frai. La couleur légèrement plus sombre de la tête n’affecte en rien la saveur ou la qualité.
La crevette vit à proximité des fonds marins, dans des conditions boueuses, à des profondeurs comprises entre 20 et 1 400 mètres. Elle préfère l’eau à des températures de 0 à 8 °C et se nourrit essentiellement de plancton, de krill et de vers microscopiques.


En haute mer, les crevettes d’eau froide sont également pêchées au chalut, mais avec des bateaux et des chaluts beaucoup plus grands. Le chalut est descendu à des centaines de mètres de profondeur, dans les fonds marins, où les crevettes sont capturées dans le filet et remontées à bord pour préparation.


Le Monde 17-1-1980

Bordeaux. - La S. N. P. L. (Société nouvelle de pêches lointaines), premier armement français de pêche au large, dont le siège social est à Bordeaux, a décidé de licencier une partie de son personnel, soit soixante-quinze marins et trente et une personnes sédentaires, sur les quatre cent quatre-vingts salariés de l'entreprise.

Cette mesure, retardée au maximum, était d'autant plus inéluctable que la perte de deux des sept chalutiers industriels de l'armement bordelais (l'un vendu pour assainir la trésorerie, l'autre coulé dans les eaux du golfe du Saint-Laurent au début de 1979) n'avait pu être compensée par les résultats des différentes campagnes de pêche de l'année dernière.
Il faut aussi noter que l'armement bordelais a cherché, en 1979, à se rapprocherde la société de pêche Pleven, à Saint-Malo, qui traverse des difficultés encore plus grandes. Ces négociations avaient échoué. Aujourd'hui, la S.N.P.L. licencie deux équipages quand deux bateaux de l'armement Pleven, le Colonel - Pleven et le Pierre - Pleven sont " à la chaîne " à Saint - Malo, attendant d'être vendus. On laisse entendre, d'ailleurs, dans les milieux de la grande pêche que Canadiens, Japonais et Coréens ne demandent qu'à acheter.
Le FINLANDE III mis en service en 1974 sera vendu à l'Afrique du Sud en 1988

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