Donec : compte rendu
Bonjour à tous,
Quel weekend !
Comme vous le savez les humoristes se réunissaient le weekend dernier à Saint Jean Cap Ferrat pour le Festival Trait d’Humour.
Quel plaisir de retrouver cette belle équipe de crayonneurs !
Les Belges sont là, Sondron et Decressac, solides gaillards au rire aussi éclatant que leurs dessins. Le merveilleux Bonfim et sa guitare, les doigts plein de crayons. Il commence immédiatement à portraiturer à tour de bras, Il nous interprète au passage quelques mélodies brésiliennes indispensables à l’amour et autres fantaisies galipettantes. Sampaio, notre lisboète dessine des hommes à tête de chien. Nadia et son chat « Willis from Tunis » ferraille dur avec les barbus de son pays et leur obscurantisme congénital. Donnelli nous livre son amour de new Yorkaise pour son président à la main leste et à l’esprit lourd.
Naturellement les français débarquent en force, Balouhey, vieux sage aux lunettes à la Marcel Achard, Trax et son crayon fulgurant, Besse qui nous croque tout cru, Placide, dégingandé et hilare qui sophistique ses dessins. Je ne manque jamais, la fête finie, de le reconduire à la gare. Il y a aussi Beltramo et son cœur « gros comme ça » qui dessine plus vite que son ombre. Sans compter les petits nouveaux dont je ne connais que la réputation : Jépida, Cap, Lagrange, Lanchon, Rafage, Ysope. Il y a aussi Ricor, le grand ancien, le caricaturiste de « Pilote » et des « Grandes Gueules ». Il vient d’être mis à l’honneur dans une émission de France Culture concernant Goscinny. N’oublions pas son compère Ganan tout à fait talentueux.
Les organisateurs veillent au grain, Sabine qui mène son monde d’éclats de rire en éclat de rires. Olive l’enjôleur qui organise le festival et peint ses tableaux à l’imprimante. Enfin Thierry notre speakeur qui conserve de sa jeunesse trépidante et cascadeuse une démarche chaloupée et une inépuisable réserve d’anecdotes.
Pourtant, parmi tous ces artistes il en est un, tout feu, tout flamme et la pipe au bec, sorte de petit ouragan, qui porte son père dans son sac à dos. Insolent, plein d’humour,il a la dent dure et l’œil pétillant. C’est Barrigue !
Son père, le grand Piem, ne manqua pas d’honorer le festival il y a quelques années. En 2014 Cabu est parmi nous, Barrigue aussi. Il téléphone à son père qui suit les évènements du haut de sa 92éme année. Thierry passe le récepteur à Cabu.
« Alors tu es le prochain sur la liste » lui dit le père du grand Duduche. Le sort et les dérangés du bocal en décideront autrement…
Il nous présente les dessins que lui a inspirés son voyage dans les camps de réfugiés d’orient effectué avec son compère Sjöstedt pour rencontrer les émigrés. Ils nous en ramènent un reportage, des images et des dessins d’une grande humanité.
La conclusion lui appartient, à la distribution des prix, il prendra la parole pour dévoiler un scoop dont Closer ne va pas manquer de faire ses choux gras. « Thierry Barrigue n’est pas le fils de Piem, il est le fils de la femme de Piem ».
A la semaine prochaine
Donec
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