Frégate et croiseur Duguay-Trouin Saint-Malo
Escale à Saint-Malo pour le 14 juillet 1995 et 30 ans de parrainage par la ville |
René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin, né le 10 juin 1673 à Saint-Malo et mort le 27 septembre 1736 à Paris est un corsaire français.
Saint-Malo les remparts, la phare du Jardin photo (c) JM Bergougniou |
Né dans une famille d'armateurs malouins, il commence sa carrière en 1689 et reçoit, dès 1691, le commandement d'un navire. Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Hollandais au cours des deux dernières guerres de Louis XIV lui ont assuré une ascension très rapide dans la hiérarchie maritime. Ses campagnes sont parmi les plus belles de l'histoire navale française.
premier jour du timbre Duguay-Trouin |
Escale à Saint-Malo pour le 14 juillet 1995
On le destinait à l'Eglise ; il reçut même, dit-on la tonsure. Mais, au moment où il allait devenir prêtre, son père mourut, et avec lui s'éteignit cette volonté de fer qui eût réussi à gratifier l'Eglise d'un prêtre fort peu édifiant.
René jeta aussitôt le froc aux orties ; il quitta le collège de Rennes, où il avait été élevé, et vint étudier la philosophie à celui de Caen. Les spéculations de la métaphysique n'ayant aucun intérêt pour lui, il fit peu de progrès dans ses études ; mais, en revanche, il devint bientôt un des plus vaillants académistes de la ville. Escrime, natation, course, paume, tels étaient ses jeux favoris.
Voyant ces dispositions, sa mère comprit bien qu'il n'y avait d'autre parti à tirer de lui qu'en lui mettant une épée au côté. Elle résolut d'en faire un marin ; il ne refusa pas d'entrer dans cette carrière où ses ancêtres avaient conquis fortune et illustration, mais il supplia sa mère de le laisser d'abord user un peu de la vie, « pour expérimenter la terre tant et si bien, qu'une fois homme de mer il n'y voulut plus poser le pied ».
Sa pauvre mère, qui l'aimait à l'adoration ne se sentit pas le courage de lui refuser ce qu'il demandait ; elle le laissa partir pour Rennes, où il espérait jouir de la vie avant de se lancer sur l'élément liquide, qui offre peu de distractions à la jeunesse.
plaque dans la cathédrale photo JM Bergougniou |
Le Duguay-Trouin a été désarmé le 13 juillet 1999.
Des noms sur la mer
Un croiseur-école d'application (1900-1914) transformé en navire hôpital (1914-1920).Un croiseur (1923-1952), mis sur cale en août 1922 à Brest, ce croiseur léger de 8 000 tonnes était le premier navire important mis en chantier en France après la guerre de 1914-18. Il fut lancé sur la cale du Point du Jour le 14 Août 1923, pour entrer en service en septembre 1926.
C'était un excellent marcheur, ayant une parfaite tenue à la mer. Aux essais, à pleine charge, il sera capable de tenir 30 noeuds de moyenne pendant 24 heures à demi-puissance (encore capable de près de 30 noeuds, sans forcer en 1949). Sa carrière fut une des plus longues des navires de l'époque. Il commence la guerre 1939-40 à Dakar. Immobilisé ensuite à Alexandrie en 1941-1943, il reprit le combat en 1944 et participa au débarquement de Provence (août-septembre 1944). Avant d'être désarmé en mars 1952, il prit part à la guerre d'Indochine de 1947 à 1951 et devint bâtiment amiral de la division Navale d'Extrême Orient en Indochine (1948-1951).
Le second sous-marin nucléaire d'attaque de la classe Suffren actuellement en construction et dont la mise en service est prévue pour 2019 portera le nom de Duguay-Trouin.
sources :
http://www.infobretagne.com/duguay-trouin.htm
http://lemondecorsaire.free.fr/duguaytrouin.htm
http://netmarine.net/bat/fregates/duguay/celebre3.htm
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