Mission Jeanne d'Arc Evacuation au Yémen et annulation de l'escale à Cochin
Rappel des évènements
Dans la soirée du dimanche 5 avril dernier, les forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) et les services consulaires ont accueilli au port de Djibouti des ressortissants français évacués du Yémen par les bâtiments de la marine française. Compte tenu de l’aggravation de la menace à proximité de la ville de Balhaf, située dans l’Est du pays, le BPC Dixmude, pré‐positionné au large des côtes yéménites a réalisé samedi 4 avril dernier une opération d’évacuation de 44 personnes de différentes nationalités.
Photo machu jean-paul |
Le lendemain, dimanche 5 avril 2015, les opérations d’évacuation se sont poursuivies grâce à l’intervention du patrouilleur hauturier l’Adroit, déployé en Océan Indien dans le cadre de la mission Atalante et la frégate légère furtive Aconit, engagée dans le cadre de la mission Jeanne d’Arc 2015, permettant ainsi l’évacuation de 65 ressortissants dont 23 français de la ville d’Aden au Sud du Yémen.
Ces opérations étaient placées sous le commandement opérationnel du commandant des Forces Françaises stationnées à Djibouti (FFDJ), le général de brigade aérienne Philippe Montocchio, qui a accueilli les 109 civils au port de Djibouti.
Et ce, rappelons‐le, aux côtés de l’ambassadeur de France à Djibouti, Serge Mucetti. Les FFDJ et le consulat ont alors pris en charge les personnes évacuées et assuré leur acheminement vers des lieux d’hébergement. Toutes étaient en bonne santé. Ultime info : les FFDJ et le BPC Dixmude avaient réalisé ensemble du 25 au 29 mars 2015 un exercice amphibie d’évacuation de ressortissants français et d’autres nationalités et avaient démontré l’efficacité des procédures et de la coordination entre ces entités pour ce type d’opération.
De fait l'escale prévue à Cochin a été annulée, une étape à Vishakhapatnam étant prévue sur la route du retour.
La bataille navale de Vizagapatam a lieu le 18 septembre 1804, dans le nord du golfe du Bengale
Elle met aux prises deux Indiamen, Barnaby et Princess Charlotte, et leur navire d'escorte, le Centurion, de 50 canons, à une petite escadre française commandée par le contre amiral Linois et composée d'un navire de ligne de 74 canons, le Marengo et de 2 frégates, Atalante, 40 canons, et Sémillante, 36 canons.
Les Anglais sont à l'ancre dans la baie, en train de charger les deux Indiamen.
Les Français arrivent du sud-ouest, arborant les couleurs de la Royal Navy
Le Barnaby se réfugie au plus près de la côte, tandis que l'autre navire reste à l'ancre. Le Centurion tente de combattre le Marengo et la frégate Atalante. Des deux côtés, on est à l'ancre à environ un mille de distance. Après plusieurs heures de canonnade, les Français s'éloignent.
Malgré la disproportion des forces, les Anglais resteront maîtres du terrain, mais ne pourront empêcher la capture du Princess Charlotte par la Sémillante.
Pour ce combat, le capitaine Lind sera anobli.
L'amiral Linois, dans son rapport, invoquera l'« extraordinaire » armement du Centurion et la crainte de voir apparaître deux navires de ligne britanniques qu'il pensait être dans les parages
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