30 juillet 2013

les LISA de l'été

les LISA de l'été

Gaston Chaissac @ Adagp Paris 2013
Jean Dubuffet @ Adagp Paris 2013



Chaissac-Dubuffet : ils se considéraient comme des "cousins". Gaston Chaissac (1910-1964) et Jean Dubuffet (1901-1985) se sont rencontrés en 1946 grâce à l'écrivainJean Paulhan qui les mis en contact. L'un vit en Vendée, à Sainte Florence, où il a suivi sa femme institutrice. Se sentant coupé de tout, Chaissac écrit entre 4 et 5 heures par jour. L'autre, Dubuffet, citadin et ayant rêvé de devenir écrivain, est le créateur en 1948 de la Compagnie de l'Art brut, destiné à conserver "des productions présentant un caractère spontané et fortement inventif" ayant pour auteurs des personnes "étrangères aux milieux artistiques professionnels".

S'en suivent 18 ans d'une correspondance clé, au cours desquels Chaissac, le fils de cordonnier, et Dubuffet, fils de négociant en vins, se sont échangés pas moins de 448 lettres.
Une LISA pour quoi?
Dommage que la LISA de cette exposition ne mette pas en valeur les deux auteurs...
certainement des problèmes de droits d'auteurs ou de droit de l'image
Merci JM Jehan

Les gouaches hautes en couleur de Gaston Chaissac révèlent un coloriste hors pair. Les « hautes pâtes » texturées de Dubuffet excellent dans la trituration de la matière. Si les moyens diffèrent, l’esprit d’expérimentation incessante qui les anime est bien le même. Gaston Chaissac, qui se désignait comme un « peintre rustique moderne » et Jean Dubuffet, fervent défenseur de « l’art brut » traquaient tous deux l’art au détour du chemin et le saisissaient, bien vivant, là où d’autres ne le voyaient pas. Cette exposition invite à la découverte de cet art neuf, qu’ils pratiquèrent en virtuoses de la récupération et de la métamorphose de matériaux dérisoires et sans noblesse. Elle met en avant la complicité artistique et littéraire de ces deux peintres et épistoliers de talent.


Festival de Quimper



Merci à Marcel Drouet
Du 23 au 28 juillet 2013, Quimper fêtera officiellement la 90e année de sa grande manifestation d’été dédiée à la culture populaire bretonne. Officiellement, car dans les faits, il conviendrait plutôt de parler de 90e anniversaire de sa fondation ou de sa «seulement» 77e édition, puisque 13 d’entre elles n’ont pas eu lieu, notamment, pour des raisons que l’on comprend bien, celles allant de 1939 à 1946.

 Et si on se montre évasif sur son appellation, c’est que ce grand rassemblement festif traditionnel, s’est nommé tour à tour: Fête des Reines, Grandes fêtes de Cornouaille, puis Festival de Cornouaille, et enfin, depuis 2010, justement, tout simplement le « Cornouaille ».

Merci à Claude Bélec



Si cette fête cornouaillaise ne fut pas, on le verra, la première des «fêtes folkloriques» imaginée en Bretagne, elle sera, pendant des décennies, la plus importante en matière de programmation et de fréquentation. Aujourd’hui encore, il a su se préserver une place unique: celle de véritable tremplin de la nouvelle création bretonne, une sorte de laboratoire, de scène expérimentale d’une culture populaire inspirée de la tradition, mais résolument de son époque.

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