Qui les trois caps a passé au vent a droit de cracher...
photo Maître Seurot Franck |
Le cap Horn (en espagnol : cabo de Hornos) est un cap situé à l’extrémité sud de l’archipel chilien de la Terre de Feu. Ce point est généralement considéré comme étant le plus au sud de l’Amérique du Sud.
Le cap Horn est également le plus au sud des grands caps, et il marque la frontière nord du passage de Drake. Pendant de nombreuses années, le cap Horn a été un point de passage crucial des routes commerciales entre l’Europe et l’Asie. Elles étaient empruntées par les voiliers pour transporter les marchandises tout autour du globe, et ce bien que les eaux océaniques autour du cap présentent de nombreux dangers : tempêtes très fréquentes, vagues géantes, et présence possible d’icebergs.
Ces dangers et l’extrême difficulté de son franchissement ont donné au cap Horn son caractère légendaire, mais aussi la réputation d’être un cimetière marin. Il est parfois surnommé le cap Dur, ou le cap des tempêtes.
De nos jours, grâce au canal de Panamá, les navires cargos ne sont plus dans l’obligation d’emprunter la route du cap Horn. Ce dernier continue cependant d’attirer des bateaux de plaisance qui veulent relever le défi que représente son franchissement, parfois au cours d’une circumnavigation. Plusieurs courses à la voile parmi les plus importantes, comme le Vendée Globe, passent par le cap Horn, de même que les grands navigateurs qui cherchent à battre le record de vitesse du tour du monde à la voile.
sources :
wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Horn
jdb Jeanne d'Arc
http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda
pour lire et rêver... le mot de l'éditeur
Un dédale d'îlots à la dérive, au bout du bout du monde. Des maisons sur pilotis. Des carcasses de rafiots abandonnés sur la grève. Des rumeurs d'accordéon, dans un bar de Punta Arenas. Des vents sauvages qui griffent la croûte herbeuse de la fantomatique Patagonie.
A perte de vue, des troupeaux qui cavalent vers l'infini. Plus loin encore, sculpté par la main du diable, le terrible cap Horn où s'écrasent les rêves des matelots. Ce sont ces images et ces musiques - celles du grand large - qui nous restent quand on referme un livre de Francisco Coloane, le conquistador des extrêmes. Avec sa barbe d'écume blanche, il ressemblait au vieux Neptune, debout sur les flots pour orchestrer une oeuvre qui est un gigantesque opéra des mers, et qui cache dans ses soutes une fabuleuse cargaison de chimères...
Et même lorsqu'il parle de la terre, Coloane garde le pied marin... Quant à son éthique littéraire, Coloane la résumait en citant Conrad : «L'écrivain doit prendre soin de ses phrases comme l'équipage prend soin du pont.»... tous les livres de l'enchanteur chilien sont en effet des modèles de limpidité, de sobriété, même si les démons les torpillent méchamment. C'est bien sûr le cas du chef-d'oeuvre de Coloane, Cap Horn, qui vient de ressortir dans la collection Libretto... Ce livre est une somptueuse gerbe d'encre, une sarabande sensuelle et flamboyante : ivresse garantie.
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