27 juin 2025

garde-côtes Onondaga monitor cuirassé Marine impériale défense des côtes Brest 1870

Garde-côtes Onondaga

Lors d'un voyage à Rimouski au Québec j'avais découvert le sous-marin NCSM ONONDAGA devenu musée à la Pointe aux Pères. Depuis j'ai découvert qu'un navire de la Marine française avait porté ce nom. 

A l'issue de la guerre de sécession la France va acheter, en 1868, aux Etats-Unis des navires demeurés sans emploi en Amérique pour manque de vitesse. 

L’Onondaga est un monitor cuirassé à tourelles,


L’amiral Rigault de Genouilly, alors Ministre, demande de rechercher les causes de l'insuccès de l'Onondaga et les moyens de lui faire retrouver une vitesse permettant de l’employer à la défense des côtes. En examinant de près la question, il fut amené à juger que les mauvais résultats, d’abord attribués à une certaine défectuosité des formes arrière, tenaient en grande partie à ce que les hélices n’étaient pas assez reculées et à ce que leurs supports, placés par derrière et trop développés d’ailleurs, empêchaient le libre écoulement des filets liquides. 

Il proposa, en conséquence, de reculer les hélices à la limite extrême de ce que permettait le jeu du gouvernail, leurs supports étant désormais placés par devant et, accessoirement de lancer à 110 tours, moyennant «le légères modifications les machines qui n’en avaient jamais battu plus de 60.

 Ces propositions furent adoptées et, en 1869, l'Onondaga, muni de nouvelles hélices, fit ses essais avec une vitesse de 7 nœuds et une utilisation égale à 3. Ce monitor avait coûté plus de 4 millions, et l’on peut estimer que la part des dépenses, dont il fut l’objet en France, afférente au relèvement de sa vitesse, n’a pas dépassé 4oooofr

Marine Imériale Service à la Mer  - TàD Brest 19 décembre 1870

L'USS Onondaga est un monitor fluvial construit pour l'Union Navy durant la guerre de Sécession. Il participe ainsi au blocus de l'Union au large de la Virginie durant les dernières années de la guerre. En 1867, il est revendu à la France qui le met en service en 1869 comme cuirassé garde-côtes. Il est finalement rayé des listes en 1904.

L'Onondaga et le Rochambeau (ex-USS Dunderberg) sont rachetés par la France en 1867, pour une somme totale de 14 546 943 francs (l'Onondaga coûtant à lui seul 4 330 600 francs). Le capitaine de frégate Devarenne va alors en prendre le commandement, et le voyage vers la France va s'avérer plus long que prévu. 



Journal de Paris 4 octobre 1867
 En effet, durant le transfert de New York à Halifax, le monitor prend l'eau et doit passer l'hiver dans ce dernier port. Remorqué par l'Européen et escorté du Volta, il appareille finalement le 17 juin 1868, et arrive à Brest le 2 juillet, après une traversée satisfaisante. 

Les essais débutent en 1869, puis le navire est placé en réserve. Il est réarmé en juillet 1870 et subit d'autres essais.



L'Ouest-Eclair 4 décembre 1904
 En 1898 il est commandé par le capitaine de frégate Guiberteau. Durant ses dernières années, l'Onondaga sert de défense mobile à Saint-Malo. Rayé des listes le 2 décembre 1904, il est vendu à Brest pour y être démoli.


Ouest-Eclair

BNF Gallica

Notice sur les travaux de M.A. Bienaymé, directeur de

l'École d'application du génie maritime

Les tourelles de l'Onondaga



26 juin 2025

Rochefort Maison de Pierre Loti 10 juin 2025 réouverture

Rochefort Maison de Pierre Loti réouverture après travaux 

Hanté par l'angoisse de la mort, l'écrivain s'attache aux objets, collectionne de petits riens et de grandes œuvres avec un égal amour. Ce n'est pas tant la valeur intrinsèque des choses qui l'intéresse que leur puissance évocatrice, la charge émotionnelle qu'elles suscitent lorsque son regard les effleure. C’est ainsi que la salle renaissance, la salle gothique, la mosquée, le salon turc et la chambre arabe nous transportent dans les mondes magiques et exotiques du Moyen-Âge et de l’Orient, revus à travers l’imaginaire de l’écrivain voyageur. 


Fermée au public depuis 2012 pour un chantier de restauration hors normes, la date de réouverture de la Maison de Pierre Loti est annoncée le mardi 10 juin 2025.

Un chantier hors norme
Le chantier de la Maison Pierre Loti a débuté en mars 2020 par la mise en sécurité du plafond de la mosquée. Depuis, 34 corps de métiers fourmillent pour reconstituer l'état de la maison en 1923, à la mort de son illustre propriétaire. Pierre Loti n'a eu de cesse de changer les éléments du mobilier de son vivant
et il existe peu de documents iconographiques permettant de connaître les états successifs des décors.


Une opération en quatre parties
La restauration des collections (oeuvres et objets d’art)
La stabilisation du plafond de la mosquée, soutenue par la Mission Bern-Loto du Patrimoine et la Fondation du Patrimoine,
La réhabilitation des deux bâtiments jouxtant les maisons historiques, et qui auront des fonctions d’accueil du public et de réserves,
La restauration des deux maisons historiques, rassemblées en une seule habitation par Pierre Loti à partir de 1895.

Le temps imparti à la restauration de la Maison peut paraitre long. Mais, l'ampleur du chantier et des imprévus font dire le contraire aux équipes qui œuvrent au quotidien au sein de la maison monde.

Consolidation, sécurisation, restauration totale tant du bâti que des collections... compter sans les recherches et études nécessaires, le chantier reste un véritable défi pour les architectes et les équipes sur place.

Un chantier possible grâce aux partenariats et au mécénat

Le défi est également financier pour la collectivité. Le coût total de l'opération s'élève à plus de 13 millions d'euros dont seuls 3,5 millions d'euros reste à charge pour la ville.

Plus 6 millions sont pris en charge par la Direction régionale des affaires culturelles - Etat. Un million d'euros apporté par la Région Nouvelle-Aquitaine, plus d'1,5 million d'euros pas le Département de la Charente-Maritime, 500 000 euros par l'Etat (Dotation de soutien à l'investissement local) et les mécènes ont participé à hauteur de 800 000 euros.

Merci à l'Amicale Philatélique Rochefortaise 

https://www.ville-rochefort.fr/la-maison-pierre-loti-rouvre-mardi-10-juin-2025#:~:text=Ferm%C3%A9e%20au%20public%20depuis%202012,le%20mardi%2010%20juin%202025.


21 juin 2025

PHA Mistral à New-York du 7 au 12 mai 2025

PHA Mistral à New-York

07 mai 2O25






Le 7 mai, une réception s’est tenue à bord du porte-hélicoptère amphibie de la Marine nationale, le « Mistral », appareillé au Pier 88 du port de Manhattan. Cette escale à New York – la première depuis 15 ans – du Mistral, ainsi que de la Frégate Surcouf, s’effectue dans le contexte de la mission opérationnelle Jeanne d’Arc en Atlantique. Un moment de convivialité et de rencontres qui s’inscrit dans le cadre d’une coopération inter-alliée dans la région, et qui démontre, une nouvelle fois, la force de l’alliance et de l’amitié franco-américaine !


L’Ambassadeur de France aux États-Unis, Laurent Bili, le Consul général, Cédrik Fouriscot, et le capitaine de vaisseau, Quentin Vieux-Rochas, ont tous salué l’engagement et le professionnalisme des équipages présents.
À cette occasion, l’Ambassadeur a pu échanger avec les élèves officiers embarqués sur les enjeux des relations transatlantiques et du partenariat stratégique entre la France et les États-Unis.

Cette étape a permis aux commissaires-élèves d'ancrage marine de plonger au cœur des missions du commissaire en escale, une expérience particulièrement utile pour leur future carrière.



https://www.defense.gouv.fr/commissariat/recrutement/autres-personnels-militaires-restauration/mieux-nous-connaitre/organismes/nos-ecoles-211

https://newyork.consulfrance.org/a-bord-du-mistral-une-reception-extraordinaire-avec-la-marine-nationale


20 juin 2025

Mission Jeanne d'Arc 2025 PHA Mistral Islande Norvège

Mission Jeanne d'Arc 2025 PHA Mistral Islande Norvège



Le groupe Jeanne d’Arc, composé du porte-hélicoptères amphibie Mistral et de la frégate Surcouf, a fait escale à Reykjavik du 4 au 9 juin 2025. Une séquence marquée par une série d’activités diplomatiques, culturelles et sportives illustrant le dynamisme des relations bilatérales.

Le 4 juin, les officiers-élèves ont assisté à une conférence de l’ambassadeur de France en Islande, monsieur Guillaume Bazard, sur le thème de la coopération franco-islandaise. Cette intervention a permis de souligner l’importance du dialogue stratégique entre les deux pays.



L’escale a été également l’occasion de vivre des moments de convivialité et de cohésion, avec l’organisation d’un match de rugby entre marins français et partenaires islandais. Un trail de plus de 50km a été organisé au profit de la formation des élèves volontaires commando.

A noter également l’embarquement de 4 officiers norvégiens à bord du PHA, symbole fort du renforcement de la coopération franco-norvégienne dans les domaines de la formation et de l’action navale conjointe.



Cette escale en Islande confirme le rôle clé du groupe Jeanne d’Arc dans le rayonnement de la Marine, le renforcement des partenariats stratégiques et l’affirmation de la présence française dans les zones stratégiques du Nord-Atlantique.


Pour renforcer l’ambition amphibie commune avec la Marine nationale, l’armée de Terre participe à toutes les missions JDA. Cette année, elle déploie un groupement tactique embarqué (GTE) commandé par la 13e demi-brigade de légion étrangère (DBLE). Ce GTE comprend un sous groupement tactique embarqué (S/GTE) composé de 90 militaires à dominante infanterie et cavalerie, auquel s’ajoute un sous groupement aéromobile (S/GAM) composé d’un détachement de deux hélicoptères Cougar et de deux Gazelle du 5e régiment d’hélicoptères de combat (5e RHC), soit 60 militaires de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT). 

Embarqué à bord du PHA Mistral, le GTE est aussi constitué de 40 véhicules tactiques : Serval, Griffon, des véhicules blindés légers (VBL), des camions de transport de fret et de personnel de type GBC, ainsi que divers engins du génie (EGAME, EGRAP, D6). 


Le groupement est articulé de la manière suivante : 

Un état-major tactique ; 

  • Une section commandement renforcée de cuisiniers, d’un infirmier, de pilotes et mécaniciens ; 
  • Un peloton de cavalerie légère (peloton de reconnaissance et d’intervention) du 1er régiment étranger de cavalerie ; 
  • Une section appui mortiers de 120 mm réversible en section de combat d’infanterie de la 13e DBLE ; 
  • Une section d’infanterie de la 13e DBLE ; 
  • Une unité d’intervention de plage du 1er régiment étranger de génie.


Du 15 au 20 juin : Tromso (Norvège) – Entraînement au tir avec les unités de défense norvégiennes et commémorations de la bataille de Narvik.

19 juin 2025

Mission Jeanne d'Arc Passage de la Ligne PHA MISTRAL FLF SURCOUF équateur timbre à date V SPID 10675

Passage de la Ligne PHA MISTRAL FLF SURCOUF


Le groupe Jeanne d'Arc quitte Abidjan le 12 mars 2025 pour rejoindre Fortaleza au Brésil le 21 mars 2025.


Fortaleza étant au sud de l'équateur c'est lors de ce transit ou en remontant vers la guyane que la ligne sera passée.

C'est donc la seule période durant laquelle il sera possible aux bateaux de passer l'équateur soit entre le 12 et le 21 mars. 

Le TàD  V SPID 10675 porte la date du 17 mai 2025. On peut supposer une erreur de date dans le montage du TàD celle-ci devrait être le 17 MARS 17 (MAR).

L'équateur 

La distance entre Fortaleza, Brésil et l’équateur est de 414 km = 257 milles


Mission Jeanne d'Arc 2025 New Orleans - New-York 2025 Dee Dee Bridgewater USA


Mission Jeanne d'Arc 2025 New Orleans - New-York


Du 21 au 26 avril 2025, le groupe Jeanne d’Arc a fait escale à la Nouvelle-Orléans, sur le Mississippi. Cette relâche opérationnelle a été l’occasion de conduire différentes activités de représentation et de préparer l’exercice bilatéral Chesapeake.

La Tribu des Houmas, partageant une histoire et un attachement forts avec la France, a également accueilli quelques membres du TG.


Escale à La Nouvelle-Orléans

Le 25 avril à bord du Mistral, le capitaine de vaisseau Vieux-Rochas, au nom du président de la République, a fait Mme Denise Bridgewater, officier de la Légion d’honneur et remis l’Ordre national du Mérite à sa fille, Mme China Moses, toutes deux chanteuses francophones et francophiles.


Dee Dee Bridgewater, née Denise Eileen Garrett le 27 mai 1950 à Memphis, débute dans l'orchestre de son père, le trompettiste Matthew Garrett, avec lequel elle part en tournée dans le Michigan en 1960. Durant sa scolarité, elle a l'occasion, très rare à l'époque, de partir en Union Soviétique avec l'orchestre de son université de l'Illinois en 1969. Elle y rencontre également Cecil Bridgewater, trompettiste d'Horace Silver, qu'elle épouse en 1970. 

https://www.youtube.com/watch?v=pMSOI8bSbxU

L'année suivante, installée à New York, elle est engagée dans le big band de Mel Lewis et Thad Jones, dont elle deviendra, jusqu'en 1974, l'une des solistes principales. C'est au sein de cette formation qu'elle se produit au festival de Châteauvallon en 1973, prestation qui la révèle au public français.

Durant cette période, Dee Dee Bridgewater chante avec de prestigieux musiciens : Max Roach avec Freedom Now Suite , Dizzy Gillespie, Dexter Gordon, Sonny Rollins ou Roland Kirk. Elle intègre ensuite les ensembles de Stanley Clarke et de Norman Connors. Parallèlement, elle enregistre son premier album, Afro Blue (1974). Elle joue dans la comédie musicale de Broadway The Wiz , et obtient un Tony Award pour son rôle en 1975. L'année suivante, elle travaille avec Sir Roland Hanna, puis part travailler en Californie comme chanteuse pop.


En 1984, sa participation à la revue Sophisticated Lady , tirée de l'oeuvre de Duke Ellington, lui permet de faire une tournée en Europe et un séjour à Paris. Elle revient deux années plus tard avec la pièce Lady Day , dans laquelle elle interprète le rôle de Billy Holiday. Elle fait la conquête de Paris, triomphe au théâtre de Boulogne-Billancourt en 1986, et sort un Live in Paris (1987).

https://www.youtube.com/watch?v=HTgMfU3f9yc

De retour aux Etats-Unis (1987), Dee Dee Bridgewater chante dans un All Stars dans lequel figurent Clark Terry, James Moody, Jimmy Mc Griff, formation qui tourne sur la côte Est du pays. Revenue à Paris en 1990, ville qu'elle aime, Dee Dee Bridgewater chante dans les clubs de la capitale, et notamment au New Morning avec son quartet composé du bassiste Tony Bonfils, du batteur André Ceccarelli et du pianiste Hervé Sellin, tout aussi aisément les standards de jazz, du gospel mais également « Les amants d'un jour » , qui firent la gloire d'Edith Piaf.

En 1989, son duo avec Ray Charles lui permet d'accéder au statut de star internationale, avant de chanter une version originale de l'opéra Carmen en 1993. Aujourd'hui à la tête d'une discographie impressionnante, la chanteuse américaine s'est spécialisée dans les hommages, de Horace Silver avec Love and Peace (1995) à Ella Fitzgerald avec Dear Ella (1997), avant un concert enregistré au Japon, Live at Yoshi's (2000), nommé comme meilleur album vocal lors des Grammy Awards de 2001. Avec J'ai deux amours (2005), c'est à la France qu'elle rend hommage tandis que l'album suivant, Red Earth (2007), enregistré à Bamako au Mali, fait se rejoindre jazz et musique africaine.

Chanteuse au swing puissant, Dee Dee Bridgewater dégage dans son expression vocale une tonicité et une énergie unique dans tous les registres musicaux, qui vont du blues à la chanson contemporaine. En 2010, Dee Dee Bridgewater rend hommage à sa grande inspiratrice Billie Holiday, à travers une sélection de douze classiques dans Eleanora Fagan (1917-1959): to Billie with Love from Dee Dee. Cinq ans plus tard, la grande dame du swing revient en compagnie du trompettiste Irvin Mayfield et de la quinzaine de musiciens du New Orleans Jazz Orchestra (NOJO) pour l'album de reprises et de compositions originales Dee Dee's Feathers. Deux ans après suit une ode à sa ville natale à travers les interprétations de l'album Memphis... Yes, I'm Ready (2017).


Du 7 au 12 mai 2025, le groupe amphibie Jeanne d’Arc a fait escale à New York. Cette relâche opérationnelle a été l’occasion de conduire différentes activités de représentation dans le cadre de la mission annuelle de formation des officiers-élèves. 

18 juin 2025

Mission Jeanne d'Arc escales américaines Colombie Carthagène Brésil Fortaleza



Mission Jean d'Arc PHA MISTRAL FLF Surcouf 

Brésil Fortaleza Colombie Carthagène

Après sa traversée de l’Atlantique, le groupe Jeanne d’Arc est arrivé à Fortaleza au Brésil. Partenaires de longue date, les armées françaises mènent avec le Brésil une centaine d'opérations conjointes par an en particulier dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage illégal et de la pêche illégale et non réglementée.



Du 21 au 25 mars, le groupe amphibie Jeanne d’Arc a fait escale à Fortaleza au Brésil. Lors de cette escale, le groupement tactique embarqué (GTE) a réalisé un exercice d’infanterie et d’aguerrissement dans le domaine du combat amphibie sur la plage de Mansa avec les Marines brésiliens.



Du 21 au 25 mars, les équipages et détachements du PHA Mistral et la FLF Surcouf du groupe amphibie Jeanne d’Arc ont conduit de nombreuses activités en commun avec la marine et les Fuzileiros naval (Marines) brésiliens.


Du 8 au 13 avril, le groupe amphibie Jeanne d’Arc a fait escale à Carthagène des Indes en Colombie. L’occasion de conduire plusieurs entrainements à terre comme en mer, ainsi qu’une patrouille commune de lutte contre le narcotrafic peu après l’appareillage.


 Chateau de San Felipe de Bararas © JM Bergougniou
Le groupe amphibie Jeanne d’Arc constitué du porte-hélicoptères amphibie (PHA) 
Mistjal et la frégate de type LA FAYETTE Surcouf étaient en Colombie du 8 au 13 avril, poursuivant ainsi leur mission opérationnelle autour de l’Atlantique. Au cours de leur escale à Carthagène des Indes, les équipages et détachements ont conduit de nombreuses interactions avec leurs homologues colombiens. Dès le premier jour, avant l’accostage, un hélicoptère Dauphin de la marine colombienne a réalisé des appontages à bord du Mistral. Durant la journée, le PHA a accueilli M. Sylvain Itté, Ambassadeur de France en Colombie et le vice-amiral Nicolas Lambropoulos, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, ainsi que de nombreuses autorités, dont le contre-amiral Cordoba, commandant particulier de San Andrés et Providencia. 



Eglise saint-Pierre Claver © JM Bergougniou
Au cours de cette escale, trois jours durant, le sous-groupement tactique embarqué a pu s’entraîner à Coveñas, camp d’entraînement des 
Marines colombiens. Plusieurs midships de la mission Jeanne d’Arc ont également bénéficié de ce stage proposé par les Colombiens sur les thèmes du combat urbain et du combat fluvial. A l’issue les participants ont reçu le diplôme du stage témoignant de leur réussite.



Porte et tour de l'horloge © JM Bergougniou
Par la suite, après leur appareillage le 13 avril, le Mistral et le Surcouf ont rejoint la frégate colombienne Almirante Padilla afin de conduire avec elle un exercice de visite. C’est avec cette frégate que le groupe amphibie a ensuite mené une patrouille commune de lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes.


https://www.defense.gouv.fr/marine/actualites/jeanne-darc-25-manoeuvres-amphibies-fortaleza

https://www.defense.gouv.fr/operations/actualites/mission-jeanne-darc-groupe-amphibie-colombie



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...