15 avril 2025

L'Ile verte, son phare, son gardien de phare et ses squelettes de baleines

L'Ile verte, son phare, son gardien de phare et ses squelettes de baleines

Livre&Mer Concarneau © JM Bergougniou
C'est à Concarneau que j'ai découvert l'île verte. Dans le cadre du festival Livre et mer jumelé avec le salon du livre de Rimouski, Pierre-Henry Fontaine, biologiste y était venu parlé du musée du squelette. Musée composé de squelettes ou d'ossements de divers cétacés venus s'échouer sur les rives du fleuves


Une jeunesse hors de l’ordinaire... dans une station de phare Par Johanne Fournier, Collaboration spéciale

13 avril 2025 à 04h00





Le phare de l’île Verte, au Bas-Saint-Laurent


Vivre sa jeunesse dans une maison adjacente à un phare, voilà une expérience hors du commun qu’est venu raconter Jocelyn Lindsay à Rimouski. Pour ce descendant de quatre générations de gardiens du phare de l’île Verte, près de Rivière-du-Loup, «un phare nous permet de s’élever vers le ciel».

Si le métier de gardien de phare s’est éteint au Québec en 1988, ces structures lumineuses sont toujours là pour nous rappeler qu’elles ont été témoins d’une longue tradition. Cet ancien professeur émérite, qui a œuvré pendant 35 ans à l’École de service social de l’Université Laval et qui a été pionnier dans l’intervention auprès des hommes violents au Québec, a fait voyager son auditoire sur son île des années 1950.







«Comme enfant, les alentours du phare étaient un magnifique terrain de jeu», dira M. Lindsay. Bien qu’il n’y ait pas un phare pareil, celui-ci représentait un milieu de vie particulier, selon lui.


Construit en 1809, le phare de l’île Verte est le plus ancien du Saint-Laurent. De 1827 à 1964, la responsabilité du phare a été assumée de père en fils par la famille Lindsay, d’origine écossaise. «Le gouvernement aimait engager des gardiens de phare écossais parce qu’ils savaient parler anglais», mentionne Jocelyn Lindsay. Le dernier gardien de phare de la lignée familiale, Joseph Alfred «Freddy» Lindsay, était le père de Jocelyn.


L’île Verte

L’île Verte, dont la municipalité se nomme Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, ne compte aujourd’hui que 72 résidents. Dans les années 1950, elle abritait une quarantaine de familles et quelque 300 personnes appelées les Barlettes. Aujourd’hui, ils ont comme gentilé les Verdoyants. «Ça fait plus écolo», estime M. Lindsay.



L’île Verte est située dans l’estuaire du Saint-Laurent. Située à 2 km de la municipalité de L’Isle-Verte sur la rive sud, elle est reliée au continent de mai à novembre par un traversier. Mais, dans les années 1950, il n’y avait pas de traverse. «C’était des privés qui faisaient la traverse», se souvient Jocelyn Lindsay.


De la fin décembre jusqu’en mars, un pont de glace reliait les deux rives. «C’était un moment très apprécié par les gens de l’île parce qu’ils n’étaient pas obligés d’attendre les marées pour traverser», spécifie-t-il. Il y a bien eu quelques accidents causés par la glace qui a cédé. Mais, à son avis, il y en a eu davantage quand les snowmobiles et les motoneiges sont apparus. «Le cheval, lui, savait quand il ne pouvait pas traverser.»

Le métier de gardien de phare

«Mon père était un fonctionnaire du gouvernement, précise Jocelyn Lindsay. C’était un métier convoité.» Pourtant, c’était un emploi mal rémunéré. En 1960, le salaire annuel d’un gardien de phare était de 7100 $.

  «Ce n’était pas beaucoup par rapport au salaire des autres fonctionnaires! On justifiait le bas salaire en disant que le gardien de phare n’avait pas de dépenses. On nous fournissait la maison, mais elle ne nous a jamais appartenu. Pourtant, on l’appelle encore la “maison Lindsay“. C’est vrai qu’il y a quand même eu cinq générations de Lindsay qui ont vécu là!»


Le gardien de phare et son assistant devaient veiller à garder le phare allumé. La journée de travail était de douze heures. «L’utilisation du temps était différente, fait observer M. Lindsay. Au phare, c’était le soleil qui guidait la vie, alors que, pour les autres insulaires, c’était les marées.» De plus, le gardien de phare devait entretenir le chemin menant à la structure.



«On définit souvent la vie au phare comme la grande liberté, mentionne-t-il. Il faut nuancer cette dimension parce que c’était très réglementé. Un gardien de phare était responsable du phare 24 heures par jour, 7 jours par semaine, 9 mois par année. Même s’il n’était pas là, il était responsable.» Cette tâche était si réglementée que son père avait été accusé d’avoir donné de la peinture rouge au barbier de l’île qui voulait se faire un poteau de barbier.


La fonction de gardien de phare était dangereuse en raison des explosifs utilisés pour la brimbale, un genre de dynamite. «Ces explosifs étaient transportés par bateau et devaient être manipulés avec grand soin», raconte M. Lindsay. Une fois, mon père s’était trompé dans la séquence des gestes à poser et la dynamite avait explosé à ses pieds. Il était revenu à la maison ensanglanté et une de ses oreilles ne s’en était jamais remise.»


Environnement dangereux

L’environnement du phare comportait plusieurs sources de danger qui apportaient leur lot d’inquiétude, ne serait-ce qu’en raison des caractéristiques physiques du lieu.

En plus de pouvoir être témoins de naufrages, les insulaires étaient exposés aux tempêtes, au vent du nord, aux grandes marées, tant et si bien que la maison des Lindsay avait déjà été complètement entourée d’eau. Elle était devenue une île en soi.


Freddy Lindsay avait dû aller chercher l’un de ses fils à l’école et le ramener sur ses épaules. Une autre fois, le signal de brume, que les gens appelaient «le criard», avait fonctionné pendant douze heures, tant le brouillard était opaque.


D’ailleurs, lorsque les visiteurs restaient à coucher dans la maison du gardien, ils n’arrivaient pas à dormir en raison du fameux criard à brume, se souvient M. Lindsay. «Nous, c’était le contraire. S’il ne criait pas, ça nous réveillait!»

Isolement

«On identifie un phare à un endroit spécifiquement isolé, soulève M. Lindsay. C’était donc une réalité différente. Il y a des gens qui aiment l’isolement, d’autres qui le haïssent et d’autres encore qui le choisissent.»

Pour parer à l’isolement, les résidents de la station de phare devaient avoir un passe-temps. Pour la femme du gardien, c’était l’artisanat; elle créait notamment de petits bijoux à partir de coquillages. D’ailleurs, dans son journal écrit en 1934, Laurence Dubé disait aimer l’hiver parce qu’elle pouvait travailler pour elle.

Il faut dire que la saison froide représentait un moment d’accalmie pour le gardien de phare et sa famille en raison des glaces qui paralysaient la navigation. L’éducation de la musique était aussi très importante chez les Lindsay. «Ça faisait partie de la culture familiale», confirme Jocelyn.

L’isolement posait des défis d’approvisionnement. Cette situation exigeait une importante planification.

 «On était à 2 milles [3,2 km] du plus proche voisin. D’ailleurs, les parents de ma mère ne voulaient pas qu’elle marie mon père à cause de l’éloignement et de l’isolement. Mais, comme enfants, on ne souffrait pas de l’isolement. Mon frère et moi, on disait qu’on était devenu très sociable parce qu’on vivait dans l’isolement!»

Celui-ci était saisonnier, puisque l’été, la parenté débarquait chez les Lindsay et venait visiter le phare. «C’était un lieu d’accueil pour les insulaires et les visiteurs, confirme l’ancien professeur. Puis, durant les Fêtes, le temps s’arrêtait. La parenté élargie est une valeur extrêmement importante que j’ai conservée.»


Jocelyn Lindsay reconnaît néanmoins que la vie des quatre membres de la famille dans un endroit aussi isolé était intense. «On était peu et beaucoup ensemble!»

Freddy Lindsay a pris sa retraite en 1964. Comme il savait que son métier allait disparaître avec l’avènement de la technologie, il a encouragé ses fils à poursuivre leurs études. À l’adolescence, Jocelyn et Charles se sont ainsi retrouvés pensionnaires au collège à Rimouski.

Habitués à l’isolement imposé par la vie dans une station de phare, l’adaptation n’a pas été facile. «Pour nous, la vie de groupe était au-dessus de nos forces», ira jusqu’à dire Jocelyn Lindsay.

Le phare de l’île Verte a cessé de guider les marins en 1972. Devenu aujourd’hui un attrait incontournable pour l’île, le phare est visité par les touristes l’été.

«Quand je vois tout le monde qui vient au phare, je crois qu’il éclaire maintenant les terriens», philosophe le fin conteur.

Présentée la semaine dernière, la conférence de Jocelyn Lindsay était organisée par l’Association pour le développement des aînés et aînées à l’UQAR (ADAUQAR).

Sources

Merci à Mario Bélanger pour l'article 

https://objectifquebec.ca/lile-verte/

Les maisons du phare de l'Île Verte

14 avril 2025

PARIS XIII annexe 2 ORLY AERODROME EGAN Saint-Cyr Nanterre entrepôt général aéronautique naval escadrille 31S

PARIS XIII annexe 2 ORLY AERODROME escadrille 31S

L'Escadrille 31S est connue sous l'appellation d'Escadrille de Transport de la Métropole (E.M.T) fut créée à Orly le 1er janvier 1946 avant de rejoindre Dugny-le-Bourget en janvier 1955.

Elle est désarmée le 1er avril 1964.






Inauguré le 23 mai 1909, Port-Aviation, installé à Viry-Châtillon, au bord de la Seine, est le premier aérodrome organisé au monde. C'est là que se tiennent la plupart des meetings aériens de l'époque. 



Le site de l'actuel aéroport de Paris-Orly, le plateau de Longboyau, situé à l'est de la route nationale 7, est alors occupé par des champs. Ces champs vont servir de terrain de secours à Port-Aviation, comme lors des inondations de 1910 qui l'ont rendu inutilisable. Au début de la Première Guerre mondiale, le site, facilement repérable et accessible, sert de terrain de secours aux avions alliés, et les agriculteurs du plateau les voient fréquemment s'y poser.



Le 1er janvier 1918, le ministère de la Guerre réquisitionne onze hectares sur le plateau de Longboyau et y construit un hangar. C'est le début du camp d'aviation d'« Orly - Villeneuve ». De plus en plus d'avions sont envoyés sur le front à partir de ce terrain. Le 31 mars 1918, les Américains établissent leur base aérienne sur le plateau d'Orly. Au début de 1919, le service des entrepôts généraux de l'aviation civile (SEGA) est installé à Orly. Il est pris en charge par l'armée américaine pour le stockage du matériel aérien de guerre. Sur ce terrain militaire, les Français, les Belges et les Américains se côtoient jusqu'en 1919.


Dans les années 1920, la Marine nationale crée ce qui s’appelle alors « L’Aviation maritime, navale ou aéronavale », et qui est de nos jours la Force maritime de l'aéronautique navale. Les constructeurs en aéronautique étant quasiment tous installés en région parisienne, la Marine cherche donc un lieu lui permettant de réceptionner les avions en pièces détachées, les monter et les tester avant de les envoyer à leurs lieux d'affectation.



Ce sera tout d’abord à Nanterre, puis sur l’aérodrome de Saint-Cyr-l'École dans les Yvelines que les marins s’installeront. Enfin et par besoin d’extension de ses locaux, la Marine arrive à Orly le 1er avril 1927. Elle récupère les infrastructures devenues libres du fait de l’arrêt d’exploitation des ballons dirigeables civils, dont les deux immenses hangars en béton construits par l’ingénieur Eugène Freyssinet qui seront détruits en 1944 par l'aviation alliée.



Cette nouvelle base marine devient l’entrepôt général de l’aviation maritime puis plus tard l’entrepôt général de l’Aéronautique navale (EGAN).

En juin 1940, à la suite de l’avancée des troupes nazies sur Paris, la Marine évacue l’EGAN vers Rochefort en Charente-Maritime puis le transfère à Cuers dans le Var.

JUILLET 1951

UNITES MILITAIRES La Section d'essai Nord 1400 devient l'escadrille 5F

01 AOUT 1951

UNITES MILITAIRES Départ de l'escadrille 5F


Mardi 01 JUILLET 1952

L'USAFE prend les commandes de la partie américaine à la place du MATS sous le 7415th Air Base Group qui remplace le  1606th Air Base Group).

Lundi 03 MAI 1954

500 parachutistes-commandos français sont envoyé avec leurs équipements à Saigon (aérodrome Touran). Ils sont transportés par 6 TAC C-124 du 62d TCW (Larson AFB) de l'armée américaine. Il a fallu cinq jours en mars 1954 pour parcourir 8 500 milles jusqu'à Saigon. Les soldats portaient des vêtements civils et ont quitté Orly AB à 0310 heures du matin. Ces hommes ont ensuite été déplacés à Dien Bien Phu pour renforcer le champ de bataille. Les C-124 ont continué à traverser le Pacifique jusqu'à leur base d'attache, faisant du pont aérien un vol autour du monde.

~Mercredi 01 DECEMBRE 1954

Les Bloch 161 de la Marine française (escadrille 31S) quitte Orly pour Dugny-Le Bourget, Orly qui devient entièrement civil.

Commandants de l'escadrille 31S à Orly:

01/03/45-01/04/46: LV Leveille Gaston

01/04/46-29/05/48: LV De Fleuriau Hervé

29/05/48-07/08/50: CC Vaziaga Charles

07/08/50-13/08/52: CC Chatel Robert

13/08/52-12/08/54: CC Pierlot Alain

12/08/54-01/04/56: LV Sahler.


09 avril 2025

Guadeloupe Karukera Patrouilleur Gendarmerie Maritime cyclone Hugo 1989

 

Posée sur l’arc des Petites Antilles, la Guadeloupe est constituée en réalité d'un archipel de sept îles. Karukera, comme on la nomme en amérindien, la partie principale, a la forme d’un papillon, à laquelle sont adjointes les Saintes, Marie-Galante et la Désirade.






P781 Karukéra : Deux sisterships admis au service actif en 1974. Après leur cession (par la marine nationale ?) à la gendarmerie maritime en 1977, le P781 a transité de Cayenne à Fort de France (du 01 au 04/03/79) ou il a retrouvé le P780. Après travaux, le P780 a été rebaptisé Guyane et a rejoint Cayenne (transit retour du16 au 21/04/79). Le P781 est devenu Karukéra. Ces deux patrouilleurs ont été échangés pour des raisons techniques (tarets dans la quille du P781 et absence de support logistique).

P781 : Affectée en Guyane puis en Guadeloupe où elle a été désarmée. Elle a été remplacée par le P722 Violette.


Cols Bleus 1993/02/20 (N2204).

Le désarmement de la Karukera

Le 10 décembre a eu lieu, à Fort-de-France, la cérémonie de rentrée des couleurs du patrouilleur de Gendarmerie maritime P 781, la Karukera.

Cette cérémonie, moment émouvant pour le dernier commandant de la Karukera - l'adjudant chef Brunet - et les 8 membres de son dernier équipage, a eu lieu en présence du commandant de la Marine aux Antilles, le capitaine de vaisseau Kergall, et du commandant de l'unité Marine de Fort-de-France, le capitaine de frégate Lemesle.


La Karukera, vedette de 27 tonnes et de 21 mètres propulsée par deux moteurs de 500 ch qui lui permettaient d'atteindre une vitesse de 27 noeuds, a été admise au service actif en 1974. D'abord affectée en Guyane, elle a rejoint les eaux de la Guadeloupe à partir de 1979 et a été placée en réserve le 5 novembre 1992 après 18 ans de bons et loyaux services au cours desquels 8 commandements différents se sont succédé. Rappelons que c'est la Kan&era qui, en 1987, au moment de la guerre civile au Surinam, a assuré la libre circulation sur le fleuve Maroni, frontière naturelle entre le Surinam et la Guyane. Au total, la Karukera aura passé plus de la moitié de son service à la mer. De jour comme de nuit, sa grande disponibilité lui aura permis d'assister et de sauver plus de 150 navires en détresse dans la zone maritime des Antilles et de la Guyane. 

L'importance de la mission de surveillance maritime dans les eaux antillaises a conduit à remplacer le patrouilleur désarmé par un autre identique, en meilleur état et portant le numéro de coque P 780.



Lui aussi vient de Guyane et portera le nom de Karukera -Guadeloupe en Arawak - en hommage à son aîné. A l'instar de son prédécesseur, il assure essentiellement des missions de défense (protection des approches maritimes, surveillance des navires, défense des intérêts nationaux et recherche de renseignement), des missions de police (navigation, pavillon, pêche), sans oublier bien entendu les missions primordiales de service public comme la recherche et le sauvetage en mer. La Karukera, seul bâtiment de la Marine stationné en Guadeloupe, coordonne son activité avec les autres moyens de l'Etat (Douanes, Affaires maritimes, Police de l'air et des frontières).

Finalement la Karukera ne désarme pas !


Liste des anciens commandants :

- 1977-1979 : adjudant Viguerie - 1979-1981 : adjudant Simon - 1981-1983 : adjudant Dallet - 1983-1984 : adjudant Sevenet - 1984-1987 : adjudant Parent - 1987-1989 : major Stephan - 1989-1990 : adjudant Budin - 1990-1991 : adju. Glemain - 1991-1992 : adju. chef Brunet a







Cols Bleus 21 octobre 1989 N° 2052


https://www.facebook.com/Gendarmerie971



08 avril 2025

Le bâtiment hydrographique de 2e classe Laplace de passage aux Antilles Guadeloupe Guyane

 Le bâtiment hydrographique de 2e classe Laplace de passage aux Antilles ZMAG

Une double oblitération qui nous vient de "Zabym", la commune la plus peuplée de Guadeloupe.  La flamme du 1er avril 2025, le TàD SPID est du 24 mars.


LES ABYMES PÔLE CARAÏBES CTC 37752 CTC 97 97139 LES ABYMES
 
TàD V SPID 10540 

« L’option Défense et sécurité, proposé à partir de la classe de Première permet de renforcer le lien entre les armées et les élèves, explique Lucile Mirzica, prof d’histoire-géographie au lycée Baimbridge et référent Défense de l’établissement. Le but n’est pas de prérecruter pour les Armées, mais plutôt de dispenser une culture de la défense et de la sécurité. Nous travaillons sur 4 grandes thématiques : Défense du territoire et des populations, Défense et sécurité économique, Défense du patrimoine, Défense et environnement. »



Après une semaine en Martinique, le bateau hydrographique de 2e classe Laplace sera à Pointe-à-Pitre jusqu’à samedi 29 mars. Cette embarcation datant de 1989 a pour mission d’analyser les fonds marins afin de les cartographier de manière très précise pour aider les navires à la navigation. 

Long de 59 m pour 10.9 m de large, le bâtiment hydrographique Laplace est basé à Brest depuis 1999, après 10 ans passés à Nouméa. Pour cette mission aux Antilles-Guyane, 55 marins composent l’équipage. Parti de Brest, le 5 févier, le bateau a été posté en Guyane, après une escale au Cap-Vert et au Brésil. La précédente mission d’un bâtiment hydrographique de la Marine nationale aux Antilles-Guyane date de 2018.

« En Guadeloupe, on va vérifier que le marégraphe est bien positionné et que les mesures sont de bonnes qualités, indique Juliette Garric. En Martinique, on va vérifier le marégraphe et contrôler la bathymétrie, les mesures des profondeurs marines dans la baie de Fort-de-France, ainsi que quelques zones de plage pour les Forces armées. 

Dans l’Hexagone, on étudie aussi la solidité du fond marin, s’il est assez plat pour accueillir des structures, comme un parc éolien, on analyse les fonds pour savoir s’ils sont constitués de cailloux, de sable, de vase… ».

En Guadeloupe jusqu’au 29 mars, le bâtiment hydrographique mettra ensuite le cap vers la Martinique pour poursuivre les relevés, principalement dans la baie de Fort-de-France et quelques plages au Diamant et aux Anses d’Arlet. Puis, l’équipage ralliera son port, à Brest, en passant par les Açores.

Pour mémoire le BH2 LAPLACE en mars 2019 avait un cachet TRODAT qui était déjà oblitérant.ZMAG

05 avril 2025

Chalutier La Lorraine abordage Tyneford Boulogne sur mer convoi anglais pêche chalutier

Chalutier La Lorraine

abordage devant Boulogne sur Mer


Boulogne sur Mer : c’est toute l’armée britannique qui débarque à Boulogne. Tout autour de la ville, elle établit des camps de tentes et de baraquements. Le port est bientôt menacé par les sous-marins allemands. Le trafic du port sera vital dans la continuation de la Guerre. Les chalutiers armés escortent les convois.

Chalutier à vapeur en acier lancé le 23 février 1898 sous le nom de Le Goéland par le chantier J.-T. Eltringham & Co., de South Shields (Comté de Tyne and Wear, Royaume-Uni) pour le compte d’un sieur Hermann Carlberg, de Dunkerque ; № de chantier : 199. Achevé la même année. 



Cédé en 1899 à la société boulonnaise P. Altazin-Fourny & Cie [Pierre Marie ALTAZIN, décédé le 16 janvier 1918 à Boulogne-sur-Mer ; époux d’Isabelle Flore Madeleine FOURNY, décédée le 19 février 1907 dans ladite ville]. Immatriculé au quartier de Boulogne-sur-Mer B. 2588 ; signal distinctif : J.V.P.S. Ultérieurement apporté à la société dite Société des Grandes pêcheries de Boulogne (Pierre Altazin).



A la suite de la liquidation judiciaire de la Société des Grandes pêcheries de Boulogne, prononcée en 1913, acquis en Avril de la même année par l’armement Veuve Charbonnel, puis donné en gérance à l’armement Veuve A. Pichon [Marie DELPIERRE, née le 30 novembre 1876 à Boulogne-sur-Mer, veuve d’Alexandre Louis PICHON, décédé le 2 janvier 1913 à Boulogne-sur-Mer] ; demeure attaché au port de Boulogne-sur-Mer.

Réquisitionné par l’autorité maritime le 27 janvier 1917 à Boulogne-sur-Mer ; renommé Lorraine-III. 



Il est affecté à l'escorte des convois anglais vers Boulogne. Le cargo britannique Tyneford entre en collision avec le chalutier qui sera coulé le 18 mars 1917 devant Boulogne-sur-Mer

Le cargo britannique Tyneford (1869~1917), bâtiment de 504 tx jb et de 285 tx jn attaché au port de Glasgow, propriété de la société d’armement Tyneford & Co. Ltd. (Morisson, Pollexfen & Blair Ltd.) — lui-même perdu le 3 août 1917 devant Cromer (Comté de Norfolk, Royaume-Uni), alors qu’il allait de la Tyne au Tréport avec un chargement de charbon.

Le patrouilleur auxiliaire Lorraine-III est administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 27 janvier au 19 mars 1917, lendemain de sa perte.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 752.]

Un peu de cinéma sur la pêche durant la première guerre mondiale cliquez sur le lien ci-dessous

Dès l'aube, une flottille de bateaux de pêche armés sort en mer par l'estuaire des Sables d'Olonne. Des patrouilleurs, chasseurs de sous-marins, les encadrent et veillent sur eux tandis qu'ils ont gagné le large. La pêche commence : des pêcheurs à bord de canots mouillent leurs filets. Un avion Voisin en vol montre qu'une surveillance aérienne est également assurée. En cas d'attaque, les bateaux de pêche, des bateaux piège en fait, sont équipés de canons. Des pêcheurs en dégagent un de la bâche qui le camoufle et effectuent quelques tirs. Les patrouileurs équipés aussi de canons peuvent intervenir rapidement. La pêche finie, les embarcations rentrent au port. Des femmes et des enfants sont rassemblés sur le port. Les pêcheurs déchargent le poisson, alors que sur le quai, d'autres poussent des charrettes remplies de poissons. Enfin, les patrouilleurs les uns à la suite des autres vont rentrer.

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/nos-collections/provenance/marine-nationale/comment-on-peche-pendant-la-guerre.html


Source

ECPAD

https://www.laroyale-modelisme.net/t28186p50-france-chalutier-militaire-hmt

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=43327&sid=2b8c8b5e685d93c2b9fe1f82ac8f9072

03 avril 2025

Marion Dufresne Arrêt technique 2025 Port-Louis Maurice Mauritius cale sèche

Marion Dufresne Arrêt technique 2025 Port-Louis Maurice Mauritius cale sèche


9.45 AM Mauritius 22 MR 25


Le CNOI, chantier naval situé à Port-Louis, Ile Maurice, est essentiellement concentré sur la réparation de navires de pêches (thoniers senneurs, palangriers), militaires (notamment la Marine Francaise et Americaine), et autres navires de servitudes.

9.45 AM Mauritius 22 MR 25


Le CNOI est également engagé dans la construction neuve (amphidromes, barges, pilotines, crevetiers, etc...)

Le chantier emploie plus de 420 personnes (permanents et interimaires inclus).

Malheureusement un certain nombre de plis ont échappé à l'oblitération... 

2 cachets : 30 ans  Marion Dufresne Arrêt technique 2025 Port-Louis Mauritius et cachet avec l'étrave du MD arrêt technique cale sèche 


🚢 Le MARION DUFRESNE reprend la mer après son arrêt technique chez CNOI ! ⚓

La cale sèche du CNOI, conçue sur mesure pour ce navire emblématique, a accueilli le MARION DUFRESNE pour une intervention technique d’envergure. Une belle démonstration de notre expertise en maintenance maritime.

Fierté et satisfaction pour tout le chantier ! 🔧

hashtag#ChantierNaval hashtag#Maritime hashtag#MaintenanceNavale

www.cnoi.info




Et deux commandants différents Ganor Ginat et Plouzot Sébastien. Une relève?

01 avril 2025

L'ASTROLABE DDU 18-2-2025 Départ de l'Astrolabe début hivernage 75e mission facteur Dumont d'Urville TAAF

Départ de L'ASTROLABE DDU  18-2-2025


Derniers Adieux  Photo  © Adèle Philippe

Il est 23h à notre montre, le mardi 18 Février 2025 quand la dernière embarcation annexe de l'Astrolabe quitte l'Ile des pétrels, éclairée par nos lampes torches dans l'obscurité de la nuit polaire. A son bord, les derniers campagnards qui achevaient la fermeture de la piste du Lion. L'appareillage a donc soudainement divisé par trois le nombre d'habitants sur la Terre Adélie.

 


Ce départ de l'Astrolabe marque officiellement le début de l'hivernage pour l'ensemble de l'équipe de la 75ème mission française en Terre Adélie. 

Photo © Pierre BASCELLI
Cette année, ce seront donc 23 hivernants, que nous aurons le plaisir de vous présenter plus en détail au cours de l’hivernage, qui demeureront sur la base Antarctique de Dumont d'Urville. 


C'est qui le facteur?

Cette semaine, nous vous présentons l’Adjudant Grégory SALVI, 45 ans, Marié et père de 5 enfants, qui nous vient de Mont-de-Marsan.
Gregory fait partie de l’armée de l’air et de l’espace et occupe la fonction de chef du service des télécommunications et de gérant postal pour la 75ème mission française en Antarctique.     



Grégory a d’abord validé un BTS en électronique avant de s’engager à l’armée de l’air et de l’espace. Affecté durant 7 ans à Paris au début de sa carrière militaire comme contrôleur satellite, il a ensuite rejoint Nice en qualité de technicien radio où il a demeuré durant 5 ans, à l’issue, il a été basé en Italie pour une mission OTAN de 4 ans, avant finalement de rejoindre la base de Mont-de-Marsan en qualité d’expert radio depuis 2019.


Gregory est aussi gérant postal, il est le postier du bout du monde, tout comme dans un bureau de poste traditionnel, il prépare et tri le courrier des hivernants et campagnards, les oblitèrent, vend les timbres, …  Bref, Gregory gère le bureau de poste le plus isolé au monde. Au-delà des missions traditionnelles, il anime également l’activité de philatélie, répondant aux demandes précises de philatélistes du monde entier, positionnant les timbres et les cachets demandés, réalisant des propositions de plis personnalisés aux évènements de la mission, …
Le courrier est important pour les hivernants et leurs proches ainsi que pour les philatélistes, chaque année ce sont plusieurs milliers de courriers et colis postaux qui transitent au sein de ce bureau de poste, représentant des centaines de kilos de dépêches postales.

En complément, Grégory gère la coopérative, c’est un peu à la fois l’épicerie du village et la boutique souvenir. On y trouve des cartes postales, des vêtements, des objets souvenirs, de l’alcool, des articles d’hygiène du quotidien, c’est un peu la caverne d’Alibaba. Gregory est un bon commercial et généralement les campagnards ou hivernants qui entrent dans son antre sans volonté particulière en ressortent toujours les mains pleines d’articles.

Enfin, Gregory assure également avec le technicien radio les relevés quotidiens et la maintenance de la station du CEA (Commissariat à l’énergie atomique).

Sources.






Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...