09 avril 2025

Guadeloupe Karukera Patrouilleur Gendarmerie Maritime cyclone Hugo 1989

 

Posée sur l’arc des Petites Antilles, la Guadeloupe est constituée en réalité d'un archipel de sept îles. Karukera, comme on la nomme en amérindien, la partie principale, a la forme d’un papillon, à laquelle sont adjointes les Saintes, Marie-Galante et la Désirade.






P781 Karukéra : Deux sisterships admis au service actif en 1974. Après leur cession (par la marine nationale ?) à la gendarmerie maritime en 1977, le P781 a transité de Cayenne à Fort de France (du 01 au 04/03/79) ou il a retrouvé le P780. Après travaux, le P780 a été rebaptisé Guyane et a rejoint Cayenne (transit retour du16 au 21/04/79). Le P781 est devenu Karukéra. Ces deux patrouilleurs ont été échangés pour des raisons techniques (tarets dans la quille du P781 et absence de support logistique).

P781 : Affectée en Guyane puis en Guadeloupe où elle a été désarmée. Elle a été remplacée par le P722 Violette.


Cols Bleus 1993/02/20 (N2204).

Le désarmement de la Karukera

Le 10 décembre a eu lieu, à Fort-de-France, la cérémonie de rentrée des couleurs du patrouilleur de Gendarmerie maritime P 781, la Karukera.

Cette cérémonie, moment émouvant pour le dernier commandant de la Karukera - l'adjudant chef Brunet - et les 8 membres de son dernier équipage, a eu lieu en présence du commandant de la Marine aux Antilles, le capitaine de vaisseau Kergall, et du commandant de l'unité Marine de Fort-de-France, le capitaine de frégate Lemesle.


La Karukera, vedette de 27 tonnes et de 21 mètres propulsée par deux moteurs de 500 ch qui lui permettaient d'atteindre une vitesse de 27 noeuds, a été admise au service actif en 1974. D'abord affectée en Guyane, elle a rejoint les eaux de la Guadeloupe à partir de 1979 et a été placée en réserve le 5 novembre 1992 après 18 ans de bons et loyaux services au cours desquels 8 commandements différents se sont succédé. Rappelons que c'est la Kan&era qui, en 1987, au moment de la guerre civile au Surinam, a assuré la libre circulation sur le fleuve Maroni, frontière naturelle entre le Surinam et la Guyane. Au total, la Karukera aura passé plus de la moitié de son service à la mer. De jour comme de nuit, sa grande disponibilité lui aura permis d'assister et de sauver plus de 150 navires en détresse dans la zone maritime des Antilles et de la Guyane. 

L'importance de la mission de surveillance maritime dans les eaux antillaises a conduit à remplacer le patrouilleur désarmé par un autre identique, en meilleur état et portant le numéro de coque P 780.



Lui aussi vient de Guyane et portera le nom de Karukera -Guadeloupe en Arawak - en hommage à son aîné. A l'instar de son prédécesseur, il assure essentiellement des missions de défense (protection des approches maritimes, surveillance des navires, défense des intérêts nationaux et recherche de renseignement), des missions de police (navigation, pavillon, pêche), sans oublier bien entendu les missions primordiales de service public comme la recherche et le sauvetage en mer. La Karukera, seul bâtiment de la Marine stationné en Guadeloupe, coordonne son activité avec les autres moyens de l'Etat (Douanes, Affaires maritimes, Police de l'air et des frontières).

Finalement la Karukera ne désarme pas !


Liste des anciens commandants :

- 1977-1979 : adjudant Viguerie - 1979-1981 : adjudant Simon - 1981-1983 : adjudant Dallet - 1983-1984 : adjudant Sevenet - 1984-1987 : adjudant Parent - 1987-1989 : major Stephan - 1989-1990 : adjudant Budin - 1990-1991 : adju. Glemain - 1991-1992 : adju. chef Brunet a







Cols Bleus 21 octobre 1989 N° 2052


https://www.facebook.com/Gendarmerie971



08 avril 2025

Le bâtiment hydrographique de 2e classe Laplace de passage aux Antilles Guadeloupe Guyane

 Le bâtiment hydrographique de 2e classe Laplace de passage aux Antilles ZMAG

Une double oblitération qui nous vient de "Zabym", la commune la plus peuplée de Guadeloupe.  La flamme du 1er avril 2025, le TàD SPID est du 24 mars.


LES ABYMES PÔLE CARAÏBES CTC 37752 CTC 97 97139 LES ABYMES
 
TàD V SPID 10540 

« L’option Défense et sécurité, proposé à partir de la classe de Première permet de renforcer le lien entre les armées et les élèves, explique Lucile Mirzica, prof d’histoire-géographie au lycée Baimbridge et référent Défense de l’établissement. Le but n’est pas de prérecruter pour les Armées, mais plutôt de dispenser une culture de la défense et de la sécurité. Nous travaillons sur 4 grandes thématiques : Défense du territoire et des populations, Défense et sécurité économique, Défense du patrimoine, Défense et environnement. »



Après une semaine en Martinique, le bateau hydrographique de 2e classe Laplace sera à Pointe-à-Pitre jusqu’à samedi 29 mars. Cette embarcation datant de 1989 a pour mission d’analyser les fonds marins afin de les cartographier de manière très précise pour aider les navires à la navigation. 

Long de 59 m pour 10.9 m de large, le bâtiment hydrographique Laplace est basé à Brest depuis 1999, après 10 ans passés à Nouméa. Pour cette mission aux Antilles-Guyane, 55 marins composent l’équipage. Parti de Brest, le 5 févier, le bateau a été posté en Guyane, après une escale au Cap-Vert et au Brésil. La précédente mission d’un bâtiment hydrographique de la Marine nationale aux Antilles-Guyane date de 2018.

« En Guadeloupe, on va vérifier que le marégraphe est bien positionné et que les mesures sont de bonnes qualités, indique Juliette Garric. En Martinique, on va vérifier le marégraphe et contrôler la bathymétrie, les mesures des profondeurs marines dans la baie de Fort-de-France, ainsi que quelques zones de plage pour les Forces armées. 

Dans l’Hexagone, on étudie aussi la solidité du fond marin, s’il est assez plat pour accueillir des structures, comme un parc éolien, on analyse les fonds pour savoir s’ils sont constitués de cailloux, de sable, de vase… ».

En Guadeloupe jusqu’au 29 mars, le bâtiment hydrographique mettra ensuite le cap vers la Martinique pour poursuivre les relevés, principalement dans la baie de Fort-de-France et quelques plages au Diamant et aux Anses d’Arlet. Puis, l’équipage ralliera son port, à Brest, en passant par les Açores.

Pour mémoire le BH2 LAPLACE en mars 2019 avait un cachet TRODAT qui était déjà oblitérant.ZMAG

05 avril 2025

Chalutier La Lorraine abordage Tyneford Boulogne sur mer convoi anglais pêche chalutier

Chalutier La Lorraine

abordage devant Boulogne sur Mer


Boulogne sur Mer : c’est toute l’armée britannique qui débarque à Boulogne. Tout autour de la ville, elle établit des camps de tentes et de baraquements. Le port est bientôt menacé par les sous-marins allemands. Le trafic du port sera vital dans la continuation de la Guerre. Les chalutiers armés escortent les convois.

Chalutier à vapeur en acier lancé le 23 février 1898 sous le nom de Le Goéland par le chantier J.-T. Eltringham & Co., de South Shields (Comté de Tyne and Wear, Royaume-Uni) pour le compte d’un sieur Hermann Carlberg, de Dunkerque ; № de chantier : 199. Achevé la même année. 



Cédé en 1899 à la société boulonnaise P. Altazin-Fourny & Cie [Pierre Marie ALTAZIN, décédé le 16 janvier 1918 à Boulogne-sur-Mer ; époux d’Isabelle Flore Madeleine FOURNY, décédée le 19 février 1907 dans ladite ville]. Immatriculé au quartier de Boulogne-sur-Mer B. 2588 ; signal distinctif : J.V.P.S. Ultérieurement apporté à la société dite Société des Grandes pêcheries de Boulogne (Pierre Altazin).



A la suite de la liquidation judiciaire de la Société des Grandes pêcheries de Boulogne, prononcée en 1913, acquis en Avril de la même année par l’armement Veuve Charbonnel, puis donné en gérance à l’armement Veuve A. Pichon [Marie DELPIERRE, née le 30 novembre 1876 à Boulogne-sur-Mer, veuve d’Alexandre Louis PICHON, décédé le 2 janvier 1913 à Boulogne-sur-Mer] ; demeure attaché au port de Boulogne-sur-Mer.

Réquisitionné par l’autorité maritime le 27 janvier 1917 à Boulogne-sur-Mer ; renommé Lorraine-III. 



Il est affecté à l'escorte des convois anglais vers Boulogne. Le cargo britannique Tyneford entre en collision avec le chalutier qui sera coulé le 18 mars 1917 devant Boulogne-sur-Mer

Le cargo britannique Tyneford (1869~1917), bâtiment de 504 tx jb et de 285 tx jn attaché au port de Glasgow, propriété de la société d’armement Tyneford & Co. Ltd. (Morisson, Pollexfen & Blair Ltd.) — lui-même perdu le 3 août 1917 devant Cromer (Comté de Norfolk, Royaume-Uni), alors qu’il allait de la Tyne au Tréport avec un chargement de charbon.

Le patrouilleur auxiliaire Lorraine-III est administrativement considéré comme bâtiment armé en guerre du 27 janvier au 19 mars 1917, lendemain de sa perte.

[Circulaire du 25 avril 1922 établissant la Liste des bâtiments et formations ayant acquis, du 3 août 1914 au 24 octobre 1919, le bénéfice du double en sus de la durée du service effectif (Loi du 16 avril 1920, art. 10, 12, 13.), §. A. Bâtiments de guerre et de commerce : Bull. off. Marine 1922, n° 14, p. 720 et 752.]

Un peu de cinéma sur la pêche durant la première guerre mondiale cliquez sur le lien ci-dessous

Dès l'aube, une flottille de bateaux de pêche armés sort en mer par l'estuaire des Sables d'Olonne. Des patrouilleurs, chasseurs de sous-marins, les encadrent et veillent sur eux tandis qu'ils ont gagné le large. La pêche commence : des pêcheurs à bord de canots mouillent leurs filets. Un avion Voisin en vol montre qu'une surveillance aérienne est également assurée. En cas d'attaque, les bateaux de pêche, des bateaux piège en fait, sont équipés de canons. Des pêcheurs en dégagent un de la bâche qui le camoufle et effectuent quelques tirs. Les patrouileurs équipés aussi de canons peuvent intervenir rapidement. La pêche finie, les embarcations rentrent au port. Des femmes et des enfants sont rassemblés sur le port. Les pêcheurs déchargent le poisson, alors que sur le quai, d'autres poussent des charrettes remplies de poissons. Enfin, les patrouilleurs les uns à la suite des autres vont rentrer.

https://imagesdefense.gouv.fr/fr/nos-collections/provenance/marine-nationale/comment-on-peche-pendant-la-guerre.html


Source

ECPAD

https://www.laroyale-modelisme.net/t28186p50-france-chalutier-militaire-hmt

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?t=43327&sid=2b8c8b5e685d93c2b9fe1f82ac8f9072

03 avril 2025

Marion Dufresne Arrêt technique 2025 Port-Louis Maurice Mauritius cale sèche

Marion Dufresne Arrêt technique 2025 Port-Louis Maurice Mauritius cale sèche


9.45 AM Mauritius 22 MR 25


Le CNOI, chantier naval situé à Port-Louis, Ile Maurice, est essentiellement concentré sur la réparation de navires de pêches (thoniers senneurs, palangriers), militaires (notamment la Marine Francaise et Americaine), et autres navires de servitudes.

9.45 AM Mauritius 22 MR 25


Le CNOI est également engagé dans la construction neuve (amphidromes, barges, pilotines, crevetiers, etc...)

Le chantier emploie plus de 420 personnes (permanents et interimaires inclus).

Malheureusement un certain nombre de plis ont échappé à l'oblitération... 

2 cachets : 30 ans  Marion Dufresne Arrêt technique 2025 Port-Louis Mauritius et cachet avec l'étrave du MD arrêt technique cale sèche 


🚢 Le MARION DUFRESNE reprend la mer après son arrêt technique chez CNOI ! ⚓

La cale sèche du CNOI, conçue sur mesure pour ce navire emblématique, a accueilli le MARION DUFRESNE pour une intervention technique d’envergure. Une belle démonstration de notre expertise en maintenance maritime.

Fierté et satisfaction pour tout le chantier ! 🔧

hashtag#ChantierNaval hashtag#Maritime hashtag#MaintenanceNavale

www.cnoi.info




Et deux commandants différents Ganor Ginat et Plouzot Sébastien. Une relève?

01 avril 2025

L'ASTROLABE DDU 18-2-2025 Départ de l'Astrolabe début hivernage 75e mission facteur Dumont d'Urville TAAF

Départ de L'ASTROLABE DDU  18-2-2025


Derniers Adieux  Photo  © Adèle Philippe

Il est 23h à notre montre, le mardi 18 Février 2025 quand la dernière embarcation annexe de l'Astrolabe quitte l'Ile des pétrels, éclairée par nos lampes torches dans l'obscurité de la nuit polaire. A son bord, les derniers campagnards qui achevaient la fermeture de la piste du Lion. L'appareillage a donc soudainement divisé par trois le nombre d'habitants sur la Terre Adélie.

 


Ce départ de l'Astrolabe marque officiellement le début de l'hivernage pour l'ensemble de l'équipe de la 75ème mission française en Terre Adélie. 

Photo © Pierre BASCELLI
Cette année, ce seront donc 23 hivernants, que nous aurons le plaisir de vous présenter plus en détail au cours de l’hivernage, qui demeureront sur la base Antarctique de Dumont d'Urville. 


C'est qui le facteur?

Cette semaine, nous vous présentons l’Adjudant Grégory SALVI, 45 ans, Marié et père de 5 enfants, qui nous vient de Mont-de-Marsan.
Gregory fait partie de l’armée de l’air et de l’espace et occupe la fonction de chef du service des télécommunications et de gérant postal pour la 75ème mission française en Antarctique.     



Grégory a d’abord validé un BTS en électronique avant de s’engager à l’armée de l’air et de l’espace. Affecté durant 7 ans à Paris au début de sa carrière militaire comme contrôleur satellite, il a ensuite rejoint Nice en qualité de technicien radio où il a demeuré durant 5 ans, à l’issue, il a été basé en Italie pour une mission OTAN de 4 ans, avant finalement de rejoindre la base de Mont-de-Marsan en qualité d’expert radio depuis 2019.


Gregory est aussi gérant postal, il est le postier du bout du monde, tout comme dans un bureau de poste traditionnel, il prépare et tri le courrier des hivernants et campagnards, les oblitèrent, vend les timbres, …  Bref, Gregory gère le bureau de poste le plus isolé au monde. Au-delà des missions traditionnelles, il anime également l’activité de philatélie, répondant aux demandes précises de philatélistes du monde entier, positionnant les timbres et les cachets demandés, réalisant des propositions de plis personnalisés aux évènements de la mission, …
Le courrier est important pour les hivernants et leurs proches ainsi que pour les philatélistes, chaque année ce sont plusieurs milliers de courriers et colis postaux qui transitent au sein de ce bureau de poste, représentant des centaines de kilos de dépêches postales.

En complément, Grégory gère la coopérative, c’est un peu à la fois l’épicerie du village et la boutique souvenir. On y trouve des cartes postales, des vêtements, des objets souvenirs, de l’alcool, des articles d’hygiène du quotidien, c’est un peu la caverne d’Alibaba. Gregory est un bon commercial et généralement les campagnards ou hivernants qui entrent dans son antre sans volonté particulière en ressortent toujours les mains pleines d’articles.

Enfin, Gregory assure également avec le technicien radio les relevés quotidiens et la maintenance de la station du CEA (Commissariat à l’énergie atomique).

Sources.






23 mars 2025

Pierre Dac à dit

Pierre Dac à dit

"Je voudrais travailler dans un magasin de rêve où l'on ne vendrait que des choses imaginaires."

Dès octobre 1940, Radio-Paris devient un des principaux vecteurs de la propagande officielle, et Philippe Henriot, à partir de février 1942, met ses talents oratoires au service de l’occupant. Ses éditoriaux lui valent une influence grandissante : en janvier 1944, il est d’ailleurs nommé secrétaire d’État à l’Information et à la Propagande.

Malgré le brouillage des ondes et les risques encourus, le succès rencontré par les émissions françaises de la BBC accroît la violence de la guerre des ondes que se livrent Philippe Henriot, éditorialiste de Radio-Paris et certains membres de l’équipe française de la radio britannique, dont Maurice Schumann, porte-parole de la France libre, et Pierre Dac, attaqué la veille à propos des ses origines juives.


Conscient du danger nazi dès 1933, Pierre Dac devient un résistant de la première heure, et après plusieurs tentatives pour fuir en Angleterre et autant de séjours en prison, il réussit à rejoindre Londres. 

Au micro de la BBC à partir d'octobre 1943, dans "Les Français parlent aux Français", il mène une impitoyable guerre des mots contre Radio Paris, écrivant plus de quatre-vingts éditoriaux et chansons, fustigeant Pétain, les collaborateurs et les occupants.


Cliquez sur le lien ci-dessous

Les fils de Pétain

Une véritable bataille des ondes s’engage alors avec certains membres de l’équipe française de la BBC. Maurice Schumann, porte-parole de la BBC, répond ainsi à ses diatribes à l’égard des maquisards, notamment au moment de la répression du maquis des Glières (février-avril 1944), durant laquelle Henriot s’est présenté, à tort, comme un témoin fiable (reportage en direct).



Après cet épisode, l’équipe du programme radiophonique « Les Français parlent aux Français » demande à Pierre Dac de donner systématiquement la réplique à Philippe Henriot. En effet, depuis octobre 1943, l’humoriste participe à l’élaboration de sketches, de chansons et de slogans qui connaissent un succès incontestable auprès de la population métropolitaine. La veille, Philippe Henriot a cherché à discréditer Pierre Dac, de son vrai nom Isaac André, auprès des auditeurs. En évoquant les origines israélites de l’intéressé, il a remis en cause son attachement à la France.

Par la suite, du début de l'année 1945 jusqu'à la capitulation du Troisième Reich, Pierre Dac a été correspondant de guerre en Allemagne pour la Radio Diffusion Française – au Tyrol notamment, où il réalisa une série d'interviews. Dans cette archive, il tend son micro à trois personnalités notables : Paul Mauser, petit fils et héritier du célèbre industriel de l'armement ; Leni Riefenstahl, réalisatrice du Triomphe de la volonté et des Dieux du stade ; et enfin le docteur Fucke-Michels qui, en épousant Ilse Braun, sœur d'Eva, était devenu le beau-frère d'Hitler.

Avec une ironie discrète, mais non dissimulée, Pierre Dac les interrogeait en cherchant à savoir comment la vie s'était passée pour eux durant les dernières années, en leur demandant au passage s'ils avaient des nouvelles d'Hitler. "Pierre Dac correspondant de guerre au Tyrol", première diffusion le 8 août 1945 sur les ondes de la Radiodiffusion française.


https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-nuits-de-france-culture/pierre-dac-correspondant-de-guerre-au-tyrol-7795687

Pierre Dac, qui ponctuait les interviews de remarques désabusées, conclut : "Laissons donc ces personnes à leur passé qu’ils renient et à leur avenir incertain. La chose la plus difficile à réaliser présentement, c’est de trouver un '"vrai nazi", qui ne craint pas d’annoncer la couleur : c’est à se demander s’il y en a eu vraiment ! Nous sommes heureusement un certain nombre qui gardons le souvenir cuisant de ces messieurs et dames de "l’ordre nouveau". Puissions-nous ne jamais l’oublier, c’est la grâce que je nous souhaite ainsi qu’à nos alliés d’hier, d’aujourd’hui et de demain."


22 mars 2025

BRF Jacques Chevallier Clemenceau 25 - 10 février 2025

BRF Jacques Chevallier Clemenceau 25 - 10 février 2025






Clemenceau 2025 

 sur le déploiement d’une frégate multi-missions, du bâtiment ravitailleur de force Jacques Chevallier et d’un avion de transport stratégique A400M à Okinawa [ja]

Dans le cadre de la mission Clemenceau 25 de déploiement du groupe aéronaval (GAN) jusque dans le Pacifique, deux bâtiments de la Marine nationale ont effectué une relâche opérationnelle sur la base américaine de White Beach à Okinawa, au Japon. Elle a été encadrée par des patrouilles visant à surveiller les transbordements illicites en mer commanditées par la Corée du Nord pour contourner les sanctions du Conseil de sécurité des Nations unies. 

Cette séquence marque un moment fort pour la relation de défense bilatérale et le partenariat avec les forces américaines, qui ont également appuyé la réalisation d’une manœuvre logistique d’ampleur.










Une frégate multi-missions (FREMM) et le bâtiment ravitailleur de force (BRF) Jacques Chevallier ont été détachés du GAN pour conduire cette opération au profit de la force aéronavale alors en mer des Philippines. Le point d’appui offert par le Japon, dans le cas présent au niveau d’Okinawa, illustre l’efficacité du partenariat d’exception qui lie la France et le Japon.

Plusieurs évènements ont été organisés durant les quatre jours de présence navale française afin d’illustrer et d’entretenir le dynamisme de la coopération bilatérale de défense. L’ambassadeur de France a été reçu par M. Shinya Ito, directeur général du bureau de la défense d’Okinawa, avant d’être accueilli à bord de la FREMM pour un déjeuner officiel en présence de représentants du ministère japonais des affaires étrangères, des forces américaines et du commandement arrière des Nations unies pour la Corée. Une visioconférence depuis la FREMM avec le ministère de la défense japonais à Tokyo, représenté par le contre-amiral Toshiyuki Hirata, directeur général du département des « opérations / plans » de l’état-major de la Force maritime d’autodéfense a également été organisée.

 Des visites à bord suivies d’une conférence de presse par les deux commandants ont été organisées. Une équipe de journalistes a pu embarquer au petit matin du 13 février à bord d’un hélicoptère Dauphin du Jacques Chevallier pour s’envoler depuis la base de White Beach, survoler le groupe FREMM-BRF, puis se poser à bord de la frégate afin d’assister à la séquence d’accostage.

Une cérémonie à la mémoire de deux marins français décédés en 1846 s’est tenue à Nago, qui abrite les plus anciennes sépultures militaires françaises au Japon.

Le lien particulier de la France et de sa marine avec Okinawa a été rappelé au vice-gouverneur d’Okinawa, M. Takekuni Ikeda, à l’occasion de la visite de courtoisie que lui ont rendue les commandants de la FREMM et du BRF. Plusieurs membres de leur équipage ont participé, avec les membres de la mission de défense de l’ambassade de France, au « marathon d’Okinawa » puis à une initiation au karaté au château de Shuri, berceau de cet art martial, à laquelle s’est associée une délégation de la légion étrangère et, en particulier, le major Gérald, célèbre « influenceur », venu spécialement pour l’occasion.



CAP HORN SAPMER langouste TAAF Saint-Paul Le Cancalais

de la SAPMER et du CAP-HORN En 1947, trois Réunionnais, Jean Chatel, Georges Michel et Raymond Latour, créent la Société Anonyme de Pêche Ma...