30 septembre 2021

TAAF Réserve naturelle UNESCO 2019 patrimoine mondiale carnet timbres

TAAF sur la liste du patrimoine mondiale  de l'UNESCO 2019

Et si on parlait du carnet de prestige en l'honneur de l'inscription sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO de la réserve naturelle des TAAF?

Peu, certainement, seront les timbres de ce carnet qui auront voyagé...


En juillet 2019, à Bakou, la 43ème session du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco a inscrit les Terres et mers australes françaises – archipel Crozet, îles Kerguelen et îles Saint-Paul et Amsterdam ainsi que leur zone maritime protégée – sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial de l’Humanité au titre de son patrimoine naturel.


«Pour être inscrit sur la Liste du patrimoine mondial, un site doit présenter une valeur universelle exceptionnelle, satisfaire à au moins un des dix critères de sélection prédéfinis à cette fin, et répondre à des conditions pertinentes d’authenticité et d’intégrité ainsi qu’à des conditions de protection et de gestion.»


La Convention du patrimoine mondial est l’un des plus importants instruments internationaux de conservation. Parmi les 1121 biens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 2019, la France compte 39 biens culturels, 5 biens naturels et 1 bien mixte.


C’est une émission hors programme.
« Ce carnet philatélique est une invitation à découvrir un patrimoine biologique exceptionnel, des fonctionnalités écologiques riches et complexes et l’importance esthétique de ces territoires inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco le 5 juillet 2019. », écrit Evelyne Decorp, Préfète Administratrice supérieure des Taaf dans le texte d’introduction.

Le carnet de 30 pages contient 12 timbres à validité permanente d’une lettre 20 g vers l’international à partir des bases australes et antarctiques françaises. Il sera vendu au prix de 26€.


Les illustrations sont des photographies prises sur différents sites de la réserve naturelle. Elles illustrent les thèmes retenus par l’Unesco pour le classement au patrimoine mondial, à savoir :
des paysages d’une esthétique exceptionnelle,
des fonctionnalités écologiques riches et complexes,
et un patrimoine biologique d’exception

Chaque thème est illustré par une photographie, quatre timbres et une cartographie permettant de situer les lieux où ont été prises les photos. Une carte donnant une vue d’ensemble clôt le carnet.










Merci au Gépé mission 71 Christian

Sources

TAAF

UNESCO

https://apn92.over-blog.fr/2020/08/taaf-un-carnet-de-prestige-en-l-honneur-du-classement-de-la-reserve-naturelle-au-patrimoine-mondial-de-l-unesco.html

28 septembre 2021

Marion Dufresne OP-2 2021 TROMELIN Iles Eparses

Marion Dufresne OP-2 2021 TROMELIN

TROMELIN 9-6-2021 - il faut lire évidemment 6-9-2021
monter un timbre à date n'est pas toujours évident
surtout en jouant avec les 9 et les 6 à l'endroit à l'envers



27 septembre 2021

quelques enveloppes envoyées par le Gépé de Kerguelen mission 71 Marion Dufresne

Fin de mission (71) pour le gérant postal de Kerguelen

Retour par l'OP2-2021 à Kerguelen le 22-8-2021




Un pli dédié à l'agence postale de Kerguelen le 09-10-2020

Quelques plis envoyés par le gérant postal au cours de l'année

LR Port-aux-FrançaisKerguelen 4-4-2021

LR Port-aux-Français Kerguelen 2-6-2021

LR Port-aux-Français Kerguelen 21-7-2021



26 septembre 2021

Mettre le Marion Dufresne en bouteille - Marie Détrée Hourrière

Mettre le Marion Dufresne en bouteille - Marie Détrée Hourrière

la création du timbre Marion Dufresne en bouteille.



Il n’est plus nécessaire de présenter le navire ravitailleur des TAAF. Si en 2020, le Marion Dufresne a effectué un arrêt en cale sèche sur l’île Maurice, en 2021 Marie DETREE–HOURRIERE a choisi de le « mettre en bouteille », d’après une maquette réalisée par M. SUBREVILLE au 1/100e.


Merci à Marie pour les documents

25 septembre 2021

Croiseur cuirassé Edgar Quinet

Croiseur cuirassé Edgar Quinet

Il était 2 heures de l’après-midi, ce jour du 4 janvier 1930. Le croiseur Edgar-Quinet accomplissait des exercices d'école de pilotage et des manoeuvres d'attaque avec le torpilleur Enseigne-Roux, ce qui explique sa position si proche de la côte. Le vaisseau école filait à une allure de 12 noeuds. En arrivant près du cap Blanc, à hauteur de la roche aux moules, un choc violent se produisit et l’avant se souleva légèrement. L'Edgar-Quinet continua sa course, puis s'arrêta brusquement. Surpris, les matelots montèrent, en hâte, sur les ponts.


L'Edgar Quinet est la dernière classe de croiseur cuirassé. C'était un développement de la classe Ernest Renan


La ceinture de blindage de 90 à 170 mm allait de 1,40 m sous la ligne de flottaison à 2,30 m au-dessus. Le pont supérieur avait un blindage de 20 à 34 mm et le pont inférieur de 45 à 65 mm. Les tourelles d'artillerie étaient protégées par un blindage de 150 mm.

Edgar Quinet, est né le 17février 1803 à Bourg-en-Bresse et mort le 27 mars 1875 à Versailles. Historien poète, philosophe et homme politique, il est profondément républicain et anticlérical. Il n'accepte pas le coup d'Etat du 2 décembre 1851, avec d'autres écrivains engagés (Victor Hugo) il s'exile et part à Bruxelles de 1851 à 1858.








" II était environ 10 heures du matin. Nous avions passé au large d'Oran et de Mers-el-Kébir. On marchait très doucement pour se livrer à des exercices combinés avec L'Enseigne-Roux, qui évoluait tantôt â l'avant, tantôt â l'arrière. Après déjeuner, nous doublions le cap Falcon et l'ordre était donné d'accélérer l'allure qui de six noeuds était portée à douze. C'est alor3 que nous abordâmes l'endroit dangereux du cap Blanc. L'horloge du bord marquait 13 h. 30. La mer était d'un calme absolu ; pas de bruine du côté de la terre. Le vent ne soufflait pas. Tout a coup, un grand choc, suivit d'un second, puis d'un troisième beaucoup plus atténué. 



 Le cuirassé est ébranlé de la poupe à la proue. Il gîte fortement à tribord, revient a peu prés à sa position normale, puis s'incline encore légèrement à tribord. Il s'arrête dans sa marche après avoir raclé un fond de rocher. Les vieux loups de mer dont nous sommes plusieurs à bord, comprenons que le Quinet est au sec. Nous ne nous affolons pas. A mes côtés, au moment de l'accident, j'aperçois les musiciens du bord qui répètent un morceau. Ils sont une quinzaine. 


Leur chef, qui a entendu le clairon, leur ordonne de courir à leur poste de sécurité et c'est avec leurs instruments sous le bras qu'ils obéissent â l'ordre donné et qu'ils se dirigent vers l'endroit qui leur a été assigné. A mon tour. Je traverse en courant les ruelles n° 2 et n° 3. Je me dirige vers mes hommes ; ils ont entendu eux aussi la sonnerie d'alarme et sont à la sécurité Si vous aviez vu avec quel courage chacun a rejoint son poste. Tenez, un exemple entre mille : Quand la sonnerie a retenti, les hommes logeant aux étages inférieurs du navire se sont engouffrés dans leurs quartiers sans savoir s'ils remonteraient vivants. A ce moment, l'eau avait déjà envahi la pontée avant du Quinet et la chaufferie. Les actes de courage ont été innombrables. Tous les officiers et marins ont agi en la circonstance avec un sang-froid admirable".






LA TROISIÈME AUDIENCE L'amiral Basire déclare à 9 heures les débats repris. On poursuit l'interrogatoire du commandant Benoist, appelé à s'expliquer sur la disparition de divers livres de bord.

Ces documents sans grande importance d'ailleurs, puisqu'ils concernent des périodes de navigation autres que celle en cause ont, d'après le commandant été rassemblés et mis dans une valise par le premier maître de timonerie. Placée sur un remorqueur, au moment de l'évacuation, la valise ne fut plus retrouvée à l'arrivée à Oran.


Rien d'étonnant, dit le commandant Benoist, il y avait à ce moment une pagaïe énorme. J'ai d'ailleurs chargé un officier dès la disparition constatée, de rechercher ces documents.


On en arrive aux témoins.

Le premier d'entre eux est le lieutenant de vaisseau Dainac, officier de navigation du Quinet.

Le 4 janvier, il avait été de quart de 4 heures à 8 heures du matin. Le commandant n'avait à ce moment indiqué la route à suivre que jusqu'à Mers-el-Kebir.




M. Dainac a-t-il trouvé que la route tracée par la suite par le commandant Benoist était osée ? Non, c'était une route très possible, comme le lui montra sur le champ la lecture de son manuel d'instructions nautiques, consulté sur la passerelle où il était revenu pour surveiller les travaux des midships.

Interrogé sur les livres de bord disparus, M. Dainac indique que le premier maître de timonerie, après les avoir placés dans une valise, dut les en sortir et les mettre dans une couverture, moyen d'emballage utilisé en grand dans cette précipitation que l'on mit à sauver le petit matériel. D'ailleurs questionné par lui, le premier maitre de timonerie ne put lui assurer avoir mis le paquet dont il s'agit à bord d'un remorqueur. Le commandant Muselier, membre du Conseil de guerre, interroge ensuite le témoin avant qu'il ne quitte la barre pour obtenir de lui une précision Intéressante.

Le commandant Benoist avait-il l'habitude de vous tenir au courant de ses projets de navigation ?

̃ Oui. répond le témoin, dans une certaine mesure.

La navigation du Quinet comportait en effet, deux parties distinctes le navigation normale du bâtiment et la navigation spéciale du navire école cette dernière étant déterminée par le commandant selon les circonstances, dans des conditions telles que je ne collaborais alors avec lui qu'occasionnellement.

LE COMMANDANT MUSELIER. Avez-vous jamais pensé que la navigation tracée par votre- commandant présentait une imprudence ?


Non, le choix d'une route est chose tellement personnelle, les instructions nautiques ne nous donnant pas de solutions sous forme de recettes et tant d'éléments interviennent dans le raisonnement qui précède l'arrêté d'un tracé qu'il est difficile à un marin de juger la décision d'un autre. Mon âge d'ailleurs ne me permet pas d'apprécier ce qu'avait décidé notre commandant. Il aurait fallu d'ailleurs pour cela que je me mette dans sa peau (sic). »

Suit la déposition du lieutenant de vaisseau Demotes-Mainard qui était de quart au moment de l'accident. « Dans mon idée, dit-il, i: s'agissait ce jour-là, comme à l'ordinaire, de suivre la route prévue d'aussi près que possible pour la meilleure instruction des élèves. »








Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...