09 décembre 2020

frégate Nivôse à Kerguelen 7 février 2020

Frégate Nivôse à Kerguelen 7 février 2020 

Des enveloppes en provenance de Kerguelen, soumises au climat breton pluvieux, sont arrivées dans la boite à lettres. Un coup de radiateur...

Le Nivôse, frégate de surveillance française, a opéré dans des eaux des iles Kerguelen du vendredi 7 février au lundi 17 février, dans le cadre de sa mission aux Terres Australes et Antarctiques Françaises. 


Les frégates de surveillance sont conçues essentiellement pour faire respecter la souveraineté de l’Etat français sur les espaces maritimes éloignés de la métropole et intervenir en haute mer là où la France a des intérêts. A ce titre, la police des pêches, la surveillance du trafic commercial, le contrôle des trafics illicites et le sauvetage en mer sont les missions traditionnelles du bâtiment.

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 suite...



L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916 (suite.)

Aviation Maritime à Cherbourg

Idée anglaise sur l'emploi de l'aviation.

Les appareils terrestres d'Ismaila ne peuvent opérer que dans un rayon d'environ 150 kilomètres autour de leur base; ils donnent ainsi peu de renseignements utiles sur les routes probables de l'invasion turque. Il faut aller reconnaître loin sur ces routes. Le commandement se décide alors à employer des hydravions.


Port-Saïd affranchissement d'Ismaïlia

Les hydravions, s'ils sont de dimensions suffisamment restreintes, seront embarqués sur des navires qui, par la Méditerranée ou la mer Rouge les porteront le long des deux routes d'invasion du Nord et du Sud, aux endroits d'où ils pourront reconnaître les points intéressants de ces routes. Les transports d'avions porteront ainsi à 500 ou 600 milles du canal, et dans la direction de l'ennemi, le point de départ des reconnaissances aériennes.

Carte postale expédiée par un membre de l'escadrille de Port-Saïd

C'est de cette façon que fut employée l'escadrille française d'hydravions - on a recours à l'escadrille française, car, à cette époque les anglais n'avaient pas d'hydravions.


Carte postale expédiée par un membre
de l'escadrille de Port-Saïd

Etat de l'aviation maritime française en novembre 1914. 

L'aviation maritime ne comprend en novembre 1914 qu'une seule escadrille (hydravions Nieuport) commandée par le Lieutenant de vaisseau de l'Escaille.

Les appareils Nieuport de 1914 sent des monoplans équipés avec un moteur rotatif de 80 HP. Leurs caractéristiques sont : envergure 13m,50 , longueur totale lom., poids 600 kil.rayon d'action 2h.30m. à 125 kil./heure. La charge emportée en plus des deux hommes d'équipage peut être d'environ 50 kilos.


À cette époque, les appareils ne possèdent aucun moyen d'attaque ou de défense ( bombes, mitrailleuses), aucun moyen , de signalisation (fusées, T. S. F.), aucun moyen de prendre des photographies. Il faut se limiter au point de vue offensif aux jets de fléchettes sur des troupes massées; il faut attendre la fin de la reconnaissance et le retour de le avion pour savoir ce que l'observateur a vu.


à suivre...

Marion Dufresne Prêt à Poster PAP Port-aux-Français Kerguelen TAAF

 Marion Dufresne  Prêt à Poster PAP

Port-aux-Français Kerguelen

Les bases australes ne sont pas équipées de port permettant l’accueil du Marion Dufresne. Le navire ravitailleur des TAAF se positionne entre 800 et 1000 m des bases de Crozet et Amsterdam et de Kerguelen dans le golfe du Morbihan. Le lien entre le navire et la terre s’effectue en mettant en œuvre des moyens annexes : hélicoptère pour les personnes et les charges ne dépassant pas 750 kg pour le modèle B2 ou 1 tonne pour le modèle B3 et par moyen nautique pour les charges les plus lourdes.



Le Marion Outre le transport des passagers et du fret, la livraison du carburant destiné à la production d’énergie sur les bases est également effectuée par le Marion Dufresne. Le carburant transporté dans les soutes du navire (capacité de 1000 m3) est transféré sur les bases australes à l’aide d’une manche à gasoil placé sur un enrouleur. Ce dernier permet la mise à l’eau de la manche (sur plusieurs centaines de mètres) par laquelle s’effectue le transfert du carburant sous pression entre le navire et les unités de stockage des bases. en rade


TàD illustré Marion Dufresne PAF 02-02-2020

http://envelopmer.blogspot.com/2020/02/des-paps-pour-les-taaf-b2m-champlain.html

Je vous propose une visite du port et une tournée des bars (pardon du bar!)


La caractéristique première des TAAF réside dans leur isolement extrême et l’éloignement des zones habitées. Des Tropiques pour les îles Éparses, au continent Antarctique pour la terre Adélie, en passant par l’océan Austral pour les districts subantarctiques, l’occupation permanente de ces territoires nécessite la mise en œuvre d’une chaîne logistique complexe et multiple.


La logistique constitue le maillon essentiel permettant le fonctionnement des bases et des stations. Il s’agit d’un cordon ombilical indispensable au bon déroulement des multiples activités scientifiques, stratégiques et de conservation dans ces territoires. Elle est également garante de la présence française permanente dans ces régions du monde.


Dès lors, la fiabilité de la desserte de chacun des districts est une préoccupation de premier ordre. Les moyens mis en œuvre doivent être opérationnels et sécuritaires en toutes circonstances, objectif ambitieux dans un contexte géographique et météorologique hors normes.

Le Marion Dufresne, navire amiral des TAAF, s’inscrit de manière centrale dans cette problématique.

Sources TAAF
Photos
JM Bergougniou et Jean-Louis

08 décembre 2020

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916

L'Aviation Maritime Française au Moyen-Orient durant la première guerre mondiale 1914-1916

Depuis l'ouverture des hostilités l'aviation maritime française n'a cessé de progresser et continue à se développer de jour en jour. Elle opère non seulement en France, mats encore en Egypte, où elle participe la défense du CanaL de Suez sur les côtes de Syrie, où elle prête un concours efficace aux opérations du blocus, et enfin dans l'Adriatique, où elle prend une part aux actions qui se développent dans le golfe de Trieste.



En août 1914 l'Aviation maritime compte 26 pilotes et 14 hydravions - 6 Nieuport, 6 Voisin, un Caudron et un Bréguet.
 L'effectif du personnel no volant est d'une centaine de marins.



le 1er Novembre 1914, les relations diplomatiques cessent entre les alliés et la Turquie. L'armée turque d'Asie Mineure devient dès ce moment une grave menace pour l'Egypte; on s'attend à une invasion par terre, l'ennemi ne possédant pas le libre usage de la mer.

La presqu'île désertique du Sinaï étant considérée comme un obstacle quasi infranchissable pour des effectifs importants, le nombre de routes d'invasion possibles est ramené à deux

- la route Nord qui. aboutit à, El Kantara et à Ismaïla.

- la route Sud qui, venant de Mahan, par Akaba et Nakhl aboutit à Port Tewfick.

La défense de l'Egypte est confiée au général Maxwell dont le quartier général est au Caire; il a sous ses ordres l'armée et la marine. La défense est organisée sur le canal lui-même, obstacle naturel au passage d'une armée et à l'est duquel s'étend une large zone désertique. Cette défense doit simplement arrêter les forces turques.

La coopération française.



Dès le mois de septembre 1914, diverses missions militaires françaises sont envoyées en Egypte, missions du Capitaine de vaisseau Mornet, du Colonel Maucorps. Des bâtiments français viennent renforcer les forces navales anglaises à la fin de 1914. Enfin, le 1er décembre 1914, débarque à Port-Saîd, une escadrille française d'hydravions.



La défense anglaise étant concentrée sur le canal et à ses abords immédiats, il convient d'être renseigné sur l'armée d'invasion.


Or, une zone désertique de plus de 200 kilomètres s'étend à l'est du canal et le seul service de renseignement par espionnage est insuffisant, aussi bien à cause de l'incertitude des renseignements fournis par les indigènes que par leur temps de transmission.

Le problème de l'éclairage sur un pareil théâtre d'opérations a été résolu per l'emploi des reconnaissances aériennes.

Dès le mois de novembre 1914, les Anglais installent une escadrille d'avions barman à Ismailia. Ils trouvent bien vite qu'elle est insuffisante.

à suivre...

sources

ARDHAN

Ouest-Eclair

organisation dse opérations de l'aviation maritime française en Egypte et en Syrie  L.V. Dr Saint-Maurice


07 décembre 2020

Gaston Messud - une carrière de marin par la marcophilie philatélie Jeanne d'Arc Forbin Provence Dumont d'Urville

Gaston Messud

On trouve sur des sites de vente beaucoup de courriers adressés ou expédiés par Gaston Messud.  On peut ainsi (presque) reconstitué sa carrière par la Marcophilie.

Gaston Messud (à gauche) et sa femme
à Istambul en 1941
Mémoires méditerranéennes a été contactée via son site web par les héritières de Gaston Messud, ses petites filles résidant au Canada en novembre 2014. Celles-ci souhaitant vider l’appartement toulonnais de leur grand-père, elles ne savaient que faire d’un important volume d’archives dont elles avaient du mal à mesurer l’intérêt. François Larbre, Olivier Dubois et Hassan Moukhlisse se sont donc déplacés à Toulon.

Ils ont découvert un fonds d’archives important mais très personnel, constitué de toutes les traces de la vie de Gaston Messud (1905-1998). Cet ancien officier de marine, polytechnicien, originaire d’Algérie, travailla dans le monde entier comme ingénieur dans le pétrole puis, à sa retraite, fut très  impliqué dans la vie politique varoise.

Outre des mémoires manuscrites (3000 pages), le fonds très personnel comprend une importante correspondance avec des personnages politiques de premier plan, des collections algérianistes, des collections de cartes postales…

Suite à cette visite, et devant l’hétérogénéité de l’ensemble, Mémoires méditerranéennes a proposé aux ayant droits  de s’enquérir de l’intérêt des Archives départemental du Var pour le dépôt d’un tel fonds. Celles-ci s’étant déclarées intéressées le versement a été effectué au printemps 2015.


Enseigne de vaisseau de 2ème classe le 1er octobre 1927; port TOULON. 
Sidi Bel Abbes 4-2-28

Sidi Bel Abbes 5-6-28

Sur le "Provence en 1928-29.



Enseigne de vaisseau de 1ère classe le 1er octobre 1929.

Sur le "Bordelais" à Lorient en 1929-30

Sur le "Brestois" en 1929-30


En 1933-34 sur le torpilleur "Tempête" à Toulon

Lieutenant de vaisseau le 19 novembre 1934.

Sur le contre-torpilleur "Valmy" en 1935-36

Au 1er janvier 1937, port TOULON.


A la base navale de Beyrouth en 1941



Sur le "Georges Leygues" en 1942

Commandant en second de l'aviso colonial "Dumont d'Urville" en 1943-44





Capitaine de corvette.

Commandant du "Forbin" en 1945-46 après un 




passage au bureau EMG3 de Paris en 1945




Capitaine de frégate.




SOURCES 

https://lithub.com/letters-of-war-and-the-end-of-youth/

DELCAMPE


AP SPID 266 La Poste SODEXO GABON Libreville

AP SPID 266  GABON 

La Poste SODEXO


La France déploie des forces armées au Gabon depuis l'indépendance de ce pays en 1960 et conformément aux accords de défense d'août 1960. Répondant aux orientations du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale de 2013, les éléments français au Gabon (EFG) ont remplacé les forces françaises au Gabon (FFG) au 1er septembre 2014. Elles constituent à ce titre le second « pôle opérationnel de coopération » (POC) à vocation régionale avec Dakar.



La France dispose au Gabon d'une des quatre bases militaires permanentes pré-positionnées en Afrique (avec Dakar, Djibouti et la Côte d’Ivoire). Depuis le 1er septembre 2014, les forces françaises au Gabon (FFG) sont devenues les éléments français au Gabon (EFG), traduction concrète de l’évolution du dispositif de présence française en Afrique pour répondre aux enjeux stratégiques et sécuritaires régionaux.

Avec 370 militaires déployés, les EFG constituent un des deux pôles opérationnels de coopération (POC) français sur la façade ouest-africaine, l’autre étant celui des éléments français au Sénégal (EFS). Tout en restant un point d’appui opérationnel et logistique, la mission principale des EFG s’inscrit dans le partenariat militaire opérationnel (PMO). Les actions de coopération régionale visent plus particulièrement à accompagner les États africains dans le renforcement de leurs capacités de sécurité collective pour contribuer à la stabilité régionale.

Les EFG sont commandés par un officier général, le COMELEF (commandant les éléments français au Gabon), relevant directement du chef d’état-major des armées (CEMA). Il est, en lien avec les chefs de missions diplomatiques et les attachés de défense, le correspondant de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) et des chefs d’état-major des armées des différents pays.

Le COMELEF a autorité pour conduire et développer ses actions de partenariat dans sa zone de responsabilité permanente (ZRP) qui englobe les 11 pays de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC).


Dispositif

Les éléments français au Gabon comprennent :
  • Un échelon de commandement : En assurant la liaison avec les autres commandements intervenant dans la zone, il est en charge essentiellement du suivi de la situation, des études générales, de la coordination et de la programmation des activités, de la préparation opérationnelle, de la logistique et du soutien interarmées.
  • Une unité terrestre : Le 6e bataillon d’infanterie de marine (6e BIMa), organisé en groupement de coopération opérationnelle (GCO), implanté au camp de Gaulle à Libreville, est tourné vers la coopération opérationnelle régionale, il assure également la protection des emprises des EFG et la maintenance des matériels terrestres.
  • Une unité aérienne : Les éléments Air 470 (EA 470), implantés sur la base aérienne Guy Pidoux, mettent en œuvre l’hélicoptère FENNEC ainsi que l’accueil et le soutien logistique aéronautique au profit des aéronefs militaires en détachement ou de passage.
  • Des directions et des services de soutien implantés dans le camp de Gaulle à Libreville :
  • la direction du commissariat d'outre-mer au Gabon (DICOM Gabon) / groupement de soutien de la base des EFG (GSBEFG), auquel est intégrée la mission logistique (MISLOG), à Douala (Cameroun), en charge du transit logistique au profit des opérations extérieures de la région (BARKHANE-Présence FR en RCA) ;
  • la direction locale interarmées des réseaux d’infrastructures et des systèmes d’information (DIRISI Libreville) ;
  • la direction d’infrastructure de la Défense (DID) ;
  • le centre médical interarmées (CMIA) ;
  • le détachement du service des essences des armées (DetSEA) ;
  • le poste de la protection et de la sécurité de la défense au Gabon (PPSD) ;
  • le détachement prévôtal.
Toutes les unités des EFG participent à la mission de coopération en armant des détachements d’instruction opérationnelle (DIO) ou technique (DIT).

Je ne sais pas s'il y a un lien entre SODEXO GABON et l'Agence postale SPID mais je donne quand même cette information de 2017


C’est depuis le mois de mars 2017 que le spécialiste de la restauration sur les plateformes pétrolières au Gabon, Sodexo, fait face à de nombreuses difficultés financières. Après les rumeurs sur la fermeture de ses activités dans le pays, c’est définitivement un communiqué daté le 10 février 2018, qui a signé la cessation d’activités de l’opérateur dans le pays.

Ainsi, le leader de la restauration annonce la liquidation de l’ensemble de ses biens ainsi que la fermeture définitive de la société au Gabon pour des raisons économiques. Les impayés de l’Etat qui s’élèvent à 8 milliards FCfa n’ont pas permis à la société de maintenir son activité à flot dans un contexte de crise pétrolière.

Après une présence de 40 ans dans le pays, l’entreprise jusque-là présente dans les villes de Libreville, Port-Gentil et Franceville, va laisser plus de 600 employés au chômage.

Les contrecoups de la crise qui secoue le secteur pétrolier couplé à un environnement économique défavorable ont eu raison de cette société.

SeM

06 décembre 2020

La radio de l'île St Paul 1929-1930 Oubliés de Saint-Paul TAAF

La Radio TSF à Saint-Paul

Le radio de la première campagne est M. Lyssorgues, celui de la seconde campagne M. Gonthier.



Il n'y a pas de radio sur l'île durant la période d'hivernage. Le fournisseur de matériel Radio est M. Duguet. Mais il apparait que M. Duguet bien qu'ingénieur-constructeur et fabriquant de TSF n'a pas monté celui de l'île Saint-Paul (Ce serait M. Bertrand). Il a servi de courtier entre la Société de Pêche".



L'Antenne va interroger un ingénieur radio extérieur au débat qui va déclarer :

"Quand vous recevez chez vous un client qui arrive bien décidé à liliter sa dépense, qui s'est fixé une certaine somme, le laisserez vous repartir sans rien lui proposer qui rentre dans ses prix?... le laisserez vous partir sans rien lui proposer qui soit dans ses prix ... surtout si vous avez un appareil de nature à répondre aux besoins qu'il vous à fait connaître, et que vous pouvez lui céder dans les limites du prix qu'il vous a indiqué... Moi je vous réponds non" 1

La radio alimentée en électricité depuis l'usine pour charger les accus.

Plusieurs articles dans l'Antenne sous la plume de F. Soulier-Valbert évoque ce poste de radio.

"Un poste de radio avait été installé sur l'île pour maintenir le contact entre la petite colonie et la France. Ce poste qui connut de nombreux avatars , est la raison d'être de cet article. : j'y reviendrai tout à l'heure pour en parler plus longuement."2

Le journal donne souvent la parole à M. Gonthier ( T.S.F. de première classe de la Marine marchande) qui évoque d'abord son arrivée sur l'île.



" Je trouvais à mon arrivée à l'île Saint-Paul un poste type Mesny de 100 watts, puissance que je jugeais insuffisante pour la liaison bilatérale avec la France, que m'imposait mon contrat avec la société La Langouste Française." 1


René Mesny était officier de marine, professeur à l'École navale et pionnier de la radio. Il a découvert et développé l'utilisation des ondes métriques et a inventé un oscillateur symétrique à deux tubes pour ondes ultracourtes.








"J'avais monté une antenne Zeppelin de 54 mètres de long, plus deux "feeders" de 27 mètres . J'ai du ensuite monter par les moyens du bord un support Edison pour une de mes lampes car j'avais en tout un support Edison normal et un idem Goliath.



Parfois appelée "End Fed" par les anglo-saxons, elle fait partie de ces antennes alimentées par une extrémité. Elle tient son nom des fameux dirigeables pour l'équipement desquels elle fut mise au point. On la rencontre souvent dans les stations d'amateurs trafiquant sur bandes décamétriques et ne disposant que d'un espace réduit, le point d'alimentation étant proche de la station.

Elle est constituée d'un fil rayonnant d'une longueur égale à la demi-onde de la fréquence fondamentale pour laquelle l'antenne est taillée. L'alimentation de l'antenne est assurée par une ligne bifilaire d'impédance 300 à 600 ohms à une extrémité du fil, là ou se trouve un ventre de tension.

« Les scènes que je vais décrire se sont passées dans cette île au cours de l’année 1930… Le personnel fut recruté tant en France qu’à Madagascar ou à La Réunion et comprenait au début 108 personnes, dont 22 blancs et 6 blanches, 80 noirs originaires de Madagascar … »

« Toujours est-il qu’une première alerte fut donnée dans la presse française vers fin de 1929… Certains journaux annoncèrent que l’île Saint-Paul, victime d’une secousse sismique, s’était abimée dans les flots ».

« Saint-Paul se fit entendre à nouveau, avant de s’éteindre définitivement le 3 mars 1930. Ce jour là, presque toute la colonie fut embarquée à destination de la Réunion »

Sources

L'Antenne n° 434 L'Antenne n° 434 19 juillet 1931

L’Antenne Dimanche 5 avril 1931 N° 419

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...