23 novembre 2020

le CMT LYRE BREST à Toulon chasse aux mines août 2009

Le CMT Lyre retourne à Toulon en cette fin de mois d'Août 2009

Le Lyre était basé à Brest depuis le 22 septembre 2003.

Composante de la Force d'Action Navale, la Lyre est le huitième chasseur de mines du type tripartite. Mis sur cale à Lorient le 14 octobre 1983, lancé le 15 novembre 1986, il a été admis au service actif le 16 décembre 1987.
En 2000, ce chasseur de mines a été déployé en Méditerranée et océan Indien pour une mission de quatre mois au sein du Task Group 453.05 (Loire, Croix du Sud, Sagittaire, Lyre).



Le périple a mené le groupe dans 11 pays différents : Bahreïn, Djibouti, Egypte, E.A.U., Koweït, Malte, Sultanat d'Oman, Qatar, Portugual, Tunisie et Turquie. Après avoir été basé à Toulon jusqu'en 2003, le chasseur de mines Lyre a subi une importante refonte à Brest entre septembre 2003 et juin 2004.
Dès le début de cette période, le 22 septembre 2003, les CMT Orion et Lyre ont permuté d’équipage et de port base. Le CMT Lyre est depuis basé à Brest, et l’Orion à Toulon. En 2004, la Lyre a participé aux opérations de renflouement du chalutier Bugaled Breizh, dont le naufrage par beau temps le 15 janvier 2004 près du cap Lizard, fut sujet à polémiques. En 2006, il est intervenu lors du naufrage du chimiquier Ece, suite à une collision dans le rail des Casquets à l’ouest de Cherbourg. La Lyre est parrainée par la ville de Mandelieu-la-Napoule depuis le 26 mai 1988.

L'Aviation maritime à Bizerte 1915 1916 Ferryville Sidi Abdallah

L'Aviation maritime à Bizerte 1915 1916



Sa situation de protectorat français explique le rôle de la Tunisie pendant la première guerre mondiale. Depuis la signature du traité du Bardo en 1881. le ministre de la guerre du pays est un général français et le bey de Tunis accepte de signer l'ordre de mobilisation de l'armée tunisienne bien que la régence de Tunis reste officiellement neutre pendant le conflit.





Plus de 62 000 soldats tunisiens sont envoyés sur le front et principalement répartis dans trois unités : le 4e régiment de tirailleurs tunisiens (4e RTT), le 8e régiment de tirailleurs tunisiens (8e RTT (8e RTT) et le 4e régiment mixte de zouave et de tirailleurs. Leur courage au combat explique les nombreuses décorations décernées aux régiments pendant la durée du conflit : Croix de guerre 14-18, croix de la Légion d'honneur fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire et fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur. Dans le même temps, plus de 24 000 Tunisiens sont envoyés dans les champs et les usines françaises remplacer les soldats français partis se battre.

A la suite des actions menées par les Croiseurs GOEBEN et BRESLAU en Algérie, les hydravions Nieuport de Nice (sous les ordres du LV de L’ESCAILLE  Six monoplans Nieuport à flotteurs (moteur de 80 chevaux) d’une autonomie de vol de 3 heures, et pouvant embarquer 2 hommes (1 pilote et 1 observateur), avaient été construits suite à une commande turque. En prévision des hostilités qui vont se déclencher, les livraisons de ces hydravions sont arrêtées. Ces derniers sont réquisitionnés et livrés à la Marine française.

Le 29 juillet 1914, le commandant de LA FOUDRE, reçoit de l’Etat-major général l’ordre de constituer, avec les moyens existants, 2 escadrilles destinées à surveiller les éventuels mouvements de la Flotte italienne. Ces 2 formations se répartissent comme suit :

Hydravion à Ferryville 


- Un groupe de 4 puis 8 Nieuport, basé à Nice sous les ordres du LV de L’ESCAILLE, est chargé d’assurer la surveillance du secteur de La Spezzia. L’Italie ayant déclaré sa neutralité dans le conflit mondial, ces appareils sont ensuite mis en caisse et transportés par mer à Bizerte, où ils arrivent le 4 septembre.

Une autre escadrille de 4 Nieuport basée à Bonifacio et commandée par le LV de LABORDE, doit s’assurer des îles de la Madalena en Sardaigne. L’installation des hydravions à Bonifacio, s’avérant difficile, l’escadrille est ramenée en métropole début septembre par paquebot, et stationnée ensuite à Saint Raphaël.

Hydravion à Ferryville
Afin de faire sortir la Flotte autrichienne de ses ports pour l’anéantir, l’Armée navale française rassemblée à Bizerte fait route vers l’Adriatique et la mer Ionienne le 8 août 1914 et arrive sur place le 12. Elle bombarde les forts de Cattaro ainsi que ceux de Lissa après avoir, le 18, coulé le croiseur autrichien ZENTA.

La Marine et l'Aviation Maritime au Havre durant la grande guerre Hydravion aéronautique navale






La Marine et l'Aviation Maritime au Havre durant la grande guerre

Contrairement aux villes du nord et de l’est de la France situées sur le front terrestre, Le Havre n’est pas directement touché par les combats pendant la Grande Guerre même si, au début des hostilités, on envisage sérieusement la possibilité que l’ennemi arrive jusqu’à la ville et que l’armée y installe rapidement un système de défense de façon à en faire un camp retranché. Cependant, grand port stratégique, Le Havre devient, dès le début de la guerre un front maritime de première importance dans la guerre navale que se livrent les deux camps. Base britannique, elle est une cible pour les navires de guerre, les sous-marins ou les mines allemands qui coulèrent ainsi près d’une quarantaine de navires au large du port de 1914 à 1918. Pour répondre à ces dangers, le front de mer est progressivement armé de canons et les abords de la rade sont surveillés par des sous-marins, puis, en 1915, un barrage flottant est construit à l’entrée de la rade pour en empêcher l’accès aux sous-marins allemands. Cette protection maritime est doublée d’une surveillance aérienne effectuée par des hydravions et des dirigeables alors que des mesures sont prises contre une attaque possible de l’aviation ennemie (réduction de l’éclairage, alertes) après le survol de la ville par un avion allemand le 10 octobre 1914. En fin de compte, l’unique dégât aérien subi par la ville fut le bombardement opéré par un avion allemand dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1918. Il laissa notamment tomber une bombe rue Ernest Renan qui démolit la maison du docteur Postel qui y perdit la vie.

Base britannique, elle est une cible pour les navires de guerre, les sous-marins ou les mines allemands qui coulèrent ainsi près d’une quarantaine de navires au large du port de 1914 à 1918. Pour répondre à ces dangers, le front de mer est progressivement armé de canons et les abords de la rade sont surveillés par des sous-marins, puis, en 1915, un barrage flottant est construit à l’entrée de la rade pour en empêcher l’accès aux sous-marins allemands.

 Cette protection maritime est doublée d’une surveillance aérienne effectuée par des hydravions et des dirigeables alors que des mesures sont prises contre une attaque possible de l’aviation ennemie (réduction de l’éclairage, alertes) après le survol de la ville par un avion allemand le 10 octobre 1914. En fin de compte, l’unique dégât aérien subi par la ville fut le bombardement opéré par un avion allemand dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1918. Il laissa notamment tomber une bombe rue Ernest Renan qui démolit la maison du docteur Postel qui y perdit la vie.
La Marine et l'Aviation Maritime au Havre durant la grande guerre 

Par décision ministérielle du 28 juillet 1915, un centre d'aviation maritime est créé à 100 mètres de l'hôtel Frascati, haut lieu de villégiature de la Belle Époque havraise. 

Dès octobre 1915, des avions FBA sont mis en place et en 1918 la base compte désormais dix-huit hydravions. Neuf officiers, dix-huit officiers mariniers et quatre-vingt-dix-huit marins donnent vie à ce centre d'aviation du Havre. Compte tenu de son emplacement et des craintes pour la sécurité de la population, une délibération du conseil municipal du Havre et une pétition de la population datée d'avril 1918 demandent au contre-amiral Didelot la suppression du centre. L'amiral reconnut la légitimité des inquiétudes mais rejeta la requête.

Envoi du lieutenant Léonce Caseneuve à Lavelanet. Cachet Service à la mer

Une cinquantaine environ de pilotes et observateurs de l'Aéronautique militaire ont servi dans des Centres d'Aviation maritime dont des pilotes de l'armée de terre cpmme le lieutenant d'infanterie Léonce Caseneuve qui rejoint Le Havre après une affectation à Salonique.



L'escadrille du Havre a été créée en juillet 1915. Il s'agissait de protéger le trafic maritime du port normand des attaques de sous-marins ennemis. L'EV1 Rallier du Baty est désigné pour assurer la surveillance des travaux d'aménagement. Courant octobre, deux hydravions FBA 100 ch et des équipages sont détachés du CAM de Dunkerque. Les missions commencent en novembre mais sont arrêtées en décembre, les personnels spécialisés étant rappelés d'urgence pour armer le CAM de Bizerte dont la mise en oeuvre est jugée prioritaire. En janvier 1916, les installations de l'escadrille du Havre sont mises en gardiennage et il faudra attendre avril, pour que l'ordre de réactiver l'endroit soit donné.

Le LV André Nové-Josserand est chargé de superviser la remise en fonction de l'escadrille du Havre, le 5 avril 1916. Le personnel nécessaire est fourni par le CAM de Dunkerque et par la base navale de Cherbourg. Elle reçoit comme dotation trois FBA 100 ch. Sa mission étant achevée, le LV Nové-Josserand est remplacé par l'EV1 Herbert Guyot d'Asnières de Salins, le 13 avril 1916.

FBA C

Le 24 mai, c'est au tour de l'EV1 Gaston Poulalion de prendre le commandement de l'escadrille. A partir d'octobre, l'unité commence à percevoir des FBA 150 ch.
Rattachement au centre d'aéronautique du Havre :

L’escadrille est rattachée au centre d’aéronautique du Havre, le 26 décembre 1916.
CAM du Havre :

Le 1er mars 1917, l’escadrille devient un centre d'aviation maritime. La mission principale de ses hydravions consiste à réaliser des patrouilles aériennes sur la baie de la Seine. Sa zone opérationnelle se situe entre le littoral de la Manche de Fécamp à l'embouchure de l'Orne. Ils doivent également protéger les convois qui entrent et sortent du port du havre jusqu'à 60 Milles au large. Le 29 juillet 1917, sa dotation théorique passe à seize hydravions.

Le FBA Type H est un  hydravion produit en France par le constructeur Francà-Brittanique Aviation Company (FBA) en 1916 et  1917.
juillet décembre 1915 2 FBA B 100

La formation compte en avril 1916 à Mars 1917 6 FBA C de 100 CV

sources:

http://albindenis.free.fr/Site_escadrille/CAM_du_Havre.htm

https://forum.pages14-18.com/viewtopic.php?f=30&t=47927

https://archives.lehavre.fr/archives_municipales/havrais-pgm/pages/page1.php

Marcophilie Navale Poste interarmées

Marcophilie Navale Poste interarmées 
Ordonnance n°2003-483 du 5 juin 2003 Version initiale


JORF n°131 du 7 juin 2003 page 9712 texte n° 4 ORDONNANCE Ordonnance n° 2003-483 du 5 juin 2003 relative aux dispositions rendues nécessaires par la suspension du livre II du code du service national NOR: DEFX0300049R 

 Le Président de la République, Sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la défense, Vu la Constitution, notamment son article 38 ; Vu la loi n° 2003-73 du 27 janvier 2003 relative à la programmation militaire pour les années 2003-2008, notamment son article 6 ; Vu le code du service national ; Vu la loi n° 72-662 du 13 juillet 1972 modifiée portant statut général des militaires ; Vu la loi n° 90-568 du 2 juillet 1990 modifiée relative à l'organisation du service public de la poste et des télécommunications, notamment son article 5 ; Vu la loi n° 97-1019 du 28 octobre 1997 portant réforme du service national, notamment son article 2 ; Le Conseil d'Etat entendu ; Le conseil des ministres entendu, 

 Ordonne : Article 1 En savoir plus sur cet article... I. - 1° Le titre V de la loi du 13 juillet 1972 susvisée devient le titre VI. 2° Il est ajouté à l'article 2 de la même loi un cinquième alinéa ainsi rédigé : « Le présent statut est également applicable, dans les conditions prévues au titre V, aux fonctionnaires en détachement pour exercer, en qualité de militaires, certaines fonctions spécifiques nécessaires aux forces armées. » 

II. - Après le titre IV de la même loi, il est inséré un titre V ainsi rédigé : « TITRE V « DISPOSITIONS CONCERNANT LES FONCTIONNAIRES EN DÉTACHEMENT POUR EXERCER, EN QUALITÉ DE MILITAIRES, CERTAINES FONCTIONS SPÉCIFIQUES NÉCESSAIRES AUX FORCES ARMÉES 


« Art. 106-1. - Des fonctionnaires du ministère chargé du budget et de l'exploitant public La Poste, de nationalité française, peuvent, sous réserve de présenter l'aptitude nécessaire pour l'exercice de la fonction, être placés en position de détachement sur demande, auprès du ministre de la défense, pour servir en tout temps et en tout lieu à la suite des forces armées, en qualité de militaires, respectivement au sein des services de la trésorerie aux armées et de la poste interarmées. 

« Art. 106-2. - Le grade détenu dans leur corps d'origine par le trésorier-payeur général exerçant les fonctions de payeur général aux armées et les fonctionnaires détachés au sein des services de la trésorerie aux armées et de la poste interarmées, pendant leur détachement, leur donne droit à l'attribution d'un grade d'assimilation dans la hiérarchie militaire générale dans des conditions fixées par décret en Conseil d'Etat. Ce grade ne confère de commandement qu'à l'intérieur du service d'emploi. « Art. 106-3. - Les dispositions relatives aux pensions militaires d'invalidité sont applicables aux fonctionnaires détachés au sein des services de la trésorerie aux armées et de la poste interarmées dans les mêmes conditions qu'aux militaires de carrière. « Durant leur détachement, les articles 1er à 13, 15 à 24 et 26, le 1° de l'article 27, les premier et deuxième alinéas de l'article 35, les premier, deuxième, troisième et cinquième alinéas de l'article 51 et les 1°, 2° et 6° de l'article 53 de la présente loi sont applicables aux fonctionnaires détachés au sein des services de la trésorerie aux armées et de la poste interarmées. 

« Art. 106-4. - Les fonctionnaires détachés au sein des services de la trésorerie aux armées et de la poste interarmées concourent dans les mêmes conditions que les officiers et les sous-officiers de carrière pour les décorations militaires, la nomination et l'avancement dans les ordres nationaux de la Légion d'honneur et du Mérite ainsi que pour l'attribution de la médaille militaire. » III. - A l'annexe de la même loi concernant les limites d'âge et limites de durée des services du personnel militaire, il est ajouté un IV ainsi rédigé : « IV. - Fonctionnaires en détachement pour exercer, en qualité de militaires, certaines fonctions spécifiques nécessaires aux forces armées : « - pour servir en détachement au sein du service de la trésorerie aux armées, la limite d'âge est fixée à soixante-deux ans. La limite d'âge pour assurer les fonctions de payeur général aux armées est celle prévue par le statut du corps des trésoriers-payeurs généraux ; « - pour servir en détachement au sein du service de la poste interarmées, la limite d'âge est fixée à soixante-deux ans. » Article 2 Au titre Ier de la loi du 13 juillet 1972 susvisée, il est ajouté un chapitre VI ainsi rédigé : « Chapitre VI « Aptitude médicale au service « Art. 30-3. - Le militaire de carrière ou servant en vertu d'un contrat, présentant une infirmité le rendant définitivement hors d'état de servir, est soit placé d'office en position de retraite, soit radié des cadres ou réformé. « Ces mesures interviennent après l'avis d'une commission de réforme dont les modalités d'organisation et de fonctionnement sont fixées par décret en Conseil d'Etat. » Article 3 En savoir plus sur cet article... Il est ajouté à l'article 2 de la loi du 28 octobre 1997 susvisée un troisième alinéa ainsi rédigé : « Les jeunes gens nés avant le 1er janvier 1979 et rattachés aux fractions de contingent postérieures au 31 juillet 2001 sont considérés comme dispensés de leurs obligations du service national. » Article 4 En savoir plus sur cet article... Le Premier ministre, la ministre de la défense, le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire, le ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire et la ministre déléguée à l'industrie sont responsables, chacun en ce qui le concerne, de l'application de la présente ordonnance, qui sera publiée au Journal officiel de la République française et prend effet, pour ce qui concerne les articles 1er et 2, à compter du 1er janvier 2003. Fait à Paris, le 5 juin 2003. Jacques Chirac Par le Président de la République : Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin La ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie Le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, Francis Mer Le ministre de la fonction publique, de la réforme de l'Etat et de l'aménagement du territoire, Jean-Paul Delevoye Le ministre délégué au budget et à la réforme budgétaire, Alain Lambert La ministre déléguée à l'industrie, Nicole Fontaine --------------------------------------------------------------------------------

22 novembre 2020

Eléments Français au Sénégal SPID 686 Dakar

Eléments Français au Sénégal SPID V686 DAKAR

Depuis le 1er août 2011, suite au traité signé entre la France et le Sénégal, les 400 militaires et civils des éléments français au Sénégal (EFS) constituent, à Dakar, un « pôle opérationnel de coopération » à vocation régionale. 

Les principales missions consistent à assurer la défense et la sécurité des ressortissants français, appuyer nos déploiements opérationnels dans la région et contribuer à la coopération militaire régionale. Les EFS disposent par ailleurs de la capacité d’accueillir, de soutenir voire de commander une force interarmées projetée.


Le commandement des éléments français au Sénégal (COMELEF) et de la base de défense (COMBdD) des EFS est exercé par un officier général qui relève directement du chef d’état-major des armées. Il veille, en coordination avec la mission diplomatique française au Sénégal, à l’application des accords et mène les actions de partenariat militaire opérationnel, par le biais de séquences d’instruction et d’entraînement dans sa zone de responsabilité permanente (15 pays de la communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et Mauritanie).


Les EFS sont implantés au quartier « colonel Frédéric Geille » à Ouakam et au quartier « contre-amiral Protet » (port militaire de Dakar). Ils disposent également :

- d’une escale aérienne à l’aéroport militaire de Dakar-Senghor ;

- d’une station d’émission haute fréquence de la direction interarmées des réseaux d’infrastructure et des systèmes d’information (DIRISI) à Rufisque.


Les EFS s’articulent autour :
- d’un noyau clé de poste de commandement interarmées ;
- de l’unité de coopération régionale, organisme interarmées des cellules référentes sur toute l'Afrique de l'Ouest dans les différents domaines de coopération telles que: combat d'infanterie, combat commando, secours au combat, actions spécialisées, détachement d'appui opérationnel de l'armée de l'Air et de la Marine nationale, appui au travail d'état-major;
- d’une escale aérienne, point d'appui aérien majeur en Afrique de l'Ouest;



- d’un détachement de l’aéronautique navale (Atlantique 2 ou Falcon 50 et sa cellule ravitaillement), stationné à l’escale aérienne;


- d'une station navale, point d'appui maritime majeur en Afrique de l'Ouest;
- d’un groupement régional d’intervention NEDEX (Neutralisation Enlèvement et Destruction d’Explosifs), GRIN ;
- d’un détachement interarmées des pompiers (DIAP) ;
- du groupement de soutien de la base des EFS ainsi que des formations diverses du soutien spécialisé;
- du détachement de maintenance des matériels terrestres


Contribuant, par son action, à l'approche globale de sécurisation du continent africain, les EFS ont réalisé des missions de formation au profit des armées nationales, au Sénégal pour 25% d'entre elles, comme dans douze autres pays de l'Afrique de l'Ouest. En 2019, les détachements d'instruction opérationnelle (DIO) des EFS ont formé près de 6 500 militaires via environ 260 actions de formation, contribuant notamment à la montée en puissance d'unités de la MINUSMA et des forces du G5 Sahel



Marine nationale croiseur suffren Aymar Achille-Fould poste navale bureau 91

Indochine  Croiseur SUFFREN P.N.F.  

Amiral F.M.E.O. Aymard Achille-Fould


Une lettre expédiée depuis le croiseur Suffren le 11 février 1947 va nous permettre de découvrir son expéditeur, AYMARD ACHILLE-FOULD marin et homme politique. Elle est passée par la Poste Navale bureau n° 91

Lors de l'armistice de 1940, le Suffren se trouvait à Alexandrie, en Égypte, les amiraux britanniques et français, Cunningham  et Godfroy parvinrent à s'entendre. Le Suffren fut placé sous contrôle britannique le 3 juillet 1940, son mazout et ses munitions débarqués. Il rejoignit le camp allié et fut réarmé le 30 mai 1943 après avoir été modernisé.

Poste Navale Bureau n° 91 11-2-1947


     

En effet, autant les missions, actions et faits de guerre des Forces Navales Françaises Libres sont bien documentés, autant la formation des marins ayant tout quitté afin de rejoindre l'Angleterre au péril de leur vie reste peu documentée. Ce constat s'applique tout autant pour les élèves issus de l’École navale ou de la préparation au Lycée naval, qui ont vu leur formation s’interrompre de façon brusque avec l’évacuation de l’École navale de Brest devant l'arrivée des allemands, en 1940, et qui ont du se voir proposer rapidement une formation pour pallier au manque de personnel. Tout cela pour dire que je n'ai rien trouvé sur l'Ecole Navale à Casablanca





Dixième du nom, le croiseur Suffren fut lancé à Brest en 1927 et entra en service deux ans plus tard. Il appartenait à la classe des croiseurs de 10 000 tonnes. Affecté à l'escadre de la Méditerranée jusqu'au printemps 1939, il participa à la guerre de 1939-1945 au sein des Froces navales d'Extrême-Orient, puis de la Force X. En 1945, il prit part aux opérations du Tonkin (Haïphong, 6 mars 1946). Il poursuivit ses missions de transport et de soutien des troupes à terre en Indochine, jusqu'en mars 1947, date de son retour à Toulon. Untilisé comme bâtiment-base, il prit le nom de L'Océan le ler janvier 1963 quand fut mise en chantier la frégate lance- missiles.



Le secrétaire d'Etat visite la Jeanne 28-29 octobre 1973

Brest bal des fourriers 31 décembre 1935 Vice-amiral Castex Commissaire général Bourgain Bière Kerinou

Brest Bal des fourriers 31 décembre 1935

Un carton d'invitation nous invite au bal des Fourriers le 31 décembre 1935 sous le haut patronage du vice-amiral Castex et la présidence d'honneur du commissaire général Bourgain. Ce sera l'occasion de prendre (avec modération) une petite bière.


L’amiral Castex, esprit libre et indépendant, parfois même atypique, a marqué la pensée navale du XXe siècle. Hervé Coutau-Bégarie écrivait à son sujet dans son ouvrage Castex le stratège inconnu : « Castex est bien au sommet de la pensée stratégique navale et l’un des très grands noms de la pensée stratégique tout court. » Il est en effet célèbre pour les Théories stratégiques, cinq tomes parus en 1935, complétés par deux volumes supplémentaires édités en 1997, dans lesquels il se fait le théoricien de la puissance maritime, sans laquelle la puissance terrestre ne saurait se développer. Cols Bleus



Jean L'haridon et Henti Piéplu sont des bénévoles de l’Etoile Rouge qui organise le challenge corporatif Henri Piéplu (nom de l’entrepositaire de la brasserie de Kérinou et Lambézelle). 



Les brasseries brestoises naissent de la volonté de la Marine de remplacer le vin par de la bière. Des échecs pour la brasserie militaire.







Le succès semble plus important chez les brasseurs civils. Les matières premières sont produites dans le département, l’orge vient souvent de la presqu’île de Crozon. En 1879, on recense les brasseries Despinoy, Fortin, Garderie, Le Gléau et Cie et la Monnier et Fils, à Lambézellec. 


Cette dernière fut reprise par M. Gourbennec vers 1900, puis ferma en 1910 et ne doit donc pas être confondue avec la brasserie de Lambézellec qui fusionna avec celle de Kerinou en 1925.
Le site de Kerinou ferma, celui de Lambézellec étant mieux adapté, mais le nom de Kerinou fut conservé : la Grande Brasserie de Kerinou était née. Ses produits, tels que la Croix de Lorraine ou La Meuse, furent très populaires : l’usine produisait 120 000 hectolitres de bière en 1933 et 222 000 en 1970. 








Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...