12 juillet 2019

Mission Jeanne d'Arc PHA Tonnerre Charleston US juin 2019


Mission Jeanne d'Arc PHA Tonnerre Charleston FLF La Fayette Norfolk USA





Déployée en mission Jeanne d’Arc aux côtés du PHA Tonnerre, la frégate La Fayette a fait escale à Norfolk (États-Unis) du 23 au 29 juin 2019.

C’est dans l’État de Virginie, sur les terres où le marquis de La Fayette, l’amiral de Grasse et le comte de Rochambeau se sont illustrés aux côtés des troupes américaines lors de la guerre d’Indépendance, que les marins du La Fayette ont pu marcher dans les pas du « héros des Deux Mondes » éponyme.


Pour marquer le début de cette escale forte en symboles de l’amitié franco-américaine, le La Fayette a salué les forces navales américaines avec vingt-et-un coups de canon lors de son entrée dans la baie de Chesapeake, lieu de la victoire décisive de l’amiral de Grasse face à la marine anglaise. Un salut rendu également au canon par la base navale de Norfolk
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V SPID 10909 PHA Tonnerre 27 juin 2019

Le 24 juin, une délégation de marins du La Fayette s’est rendue sur le site de la Joint Expeditionary Base de Little Creek-Fort Story devant la statue de l’amiral de Grasse en présence du consul général de France à Washington, du contre-amiral Charles Rock, commander Navy region Mid-Atlantic, et d’une délégation de marins de l’US Navy. Lors de cette cérémonie, un dépôt de gerbe a été effectué et une minute de silence a été observée en l’honneur des marins français et américains tombés en combattant ensemble durant la guerre d'indépendance des Etats-Unis.

Le lendemain, les marins du La Fayette ont visité le champ de bataille de Yorktown, où les forces armées américaines et françaises ont stoppé l’avancée des troupes anglaises vers New-York, étape décisive de la guerre d’Indépendance. Le moment fort de la visite était notamment la redoute numéro dix prise aux Anglais à la baïonnette par les troupes du général La Fayette.

Enfin, l’équipage s’est rendu le 28 juin à la résidence du consul honoraire de France en Virginie pour rencontrer les membres de l’Alliance Française locale et leur faire part de leur expérience de marins embarqués au service de la France.

Fier d’avoir contribué au rayonnement de la France aux Etats-Unis et d’avoir pu honorer la mémoire du marquis de La Fayette, l’équipage a ensuite retrouvé le PHA Tonnerre pour la dernière ligne droite de la mission Jeanne d’Arc.


V SPID 10909 PHA Tonnerre 27 juin 2019

Déployé depuis le 25 février 2019, le groupe Jeanne d’Arc a mis à profit son passage aux Etats-Unis pour conduire des activités de préparation opérationnelle du 27 au 29 juin 2019 avec les US Marines du Camp Lejeune et des moyens de la US Navy basés à Norfolk.




Pendant trois jours, les marins ont participé à un exercice de haute intensité avec la Marine américaine nommé Semper Thunder. Ils ont ainsi pu démontrer leur interopérabilité complète avec leurs homologues. Parmi les diverses interactions, on retrouve : la reconnaissance de plage, des actions amphibies et l’aérocombat. Ces exercices étaient configurés dans le cadre d’un commandement américain en mer.


L’ensemble des capacités du Tonnerre ont ainsi été exploitées. Le détachement des fusiliers marins du bâtiment a pu conduire plusieurs assauts amphibies au côté des moyens de la IIe Marine Expeditionary Force. Par ailleurs, deux hélicoptères américains V-22 ont effectués des vols tactiques au côté des hélicoptères Gazelle du Détachement de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre et de l’Alouette III de l’escadrille 22S.





Ainsi après avoir soutenu la frégate La Fayette pendant son escale, le USS Stout, navire de guerre américain, a appareillé également pour mener des activités conjointes à la mer. Un ravitaillement à la mer a ensuite été effectué avec le bâtiment ravitailleur USNS Robert E.Peary au profit des deux bâtiments de combat.



V SPID 10909 PHA Tonnerre 27 juin 2019




U.S. Navy Cmdr. Patrick Sutton, Naval Support Activity Charleston executive officer and 628th Mission Support Group deputy commander, waits for the Marine Nationale (French Navy) Landing Helicopter Dock Tonnerre to dock at the Columbus Terminal Port as part of a deployment stopover June 21, 2019, in Charleston, S.C. Sutton and Sailors of the 628th Logistics Readiness Squadron waterfront port operations spoke with leaders of LHD Tonnerre to ensure the crew received support during their stay in Charleston.
Engagements such as this provide opportunities to strengthen partnership between allies (photo by Tech. Sgt. Christopher Hubenthal)


(photo by Tech. Sgt. Christopher Hubenthal)



CHARLESTON, S.C. - Marine Nationale (French Navy) Landing Helicopter Dock Tonnerre is docked at the Columbus Terminal Port as part of a deployment stopover June 21, 2019, in Charleston, S.C. U.S. Navy Cmdr. Patrick Sutton, Naval Support Activity Charleston executive officer and 628th Mission Support Group deputy commander, spoke with leaders of the LHD Tonnerre to ensure the crew received support during their stay in Charleston. Engagements such as this provide opportunities to strengthen partnerships between allies. 

CHARLESTON, S.C. - Marine Nationale (French Navy) Sailors perform as Landing Helicopter Dock Tonnerre navigates toward the Columbus Terminal Port as part of a deployment stopover June 21, 2019, in Charleston, S.C. U.S. Navy Cmdr. Patrick Sutton, Naval Support Activity Charleston executive officer and 628th Mission Support Group deputy commander, spoke with leaders of LHD Tonnerre to ensure the crew received support during their stay in Charleston. Engagements such as this provide opportunities to strengthen partnerships between allies. (photo by Tech. Sgt. Christopher Hubenthal)


CHARLESTON, S.C. - U.S. Air Force 2nd Lt. Jonathon Mogan, assigned to the 437th Aerial Port Squadron, watches the Marine Nationale (French Navy) Landing Helicopter Dock Tonnerre move toward the Charleston Terminal Port as part of a deployment stopover June 21, 2019, in Charleston, S.C. U.S. Navy Cmdr. Patrick Sutton, Naval Support Activity Charleston executive officer and 628th Mission Support Group deputy commander, spoke with leaders of LHD Tonnerre to ensure the crew received support during their stay in Charleston. Engagements such as this provide opportunities to strengthen partnerships between allies. (photo by Tech. Sgt. Christopher Hubenthal)




CHARLESTON, S.C. - Members of the Marine Nationale (French Navy) watch Landing Helicopter Dock Tonnerre move toward the Columbus Terminal Port as part of a deployment stopover June 21, 2019, in Charleston (photo by Tech. Sgt. Christopher Hubenthal)

CHARLESTON, S.C. - U.S. Navy Cmdr. Patrick Sutton, right center, Naval Support Activity Charleston executive officer and 628th Mission Support Group deputy commander, speaks with members of Marine Nationale (French Navy) Landing Helicopter Dock Tonnerre at the Columbus Terminal Port June 21, 2019, (photo by Tech. Sgt. Christopher Hubenthal)
Merci à Joël 

11 juillet 2019

Humour dans le carré par Donec Salir 11 juillet 2019

Humour dans le carré par Donec : Salir 


Il y avait avant la guerre à l’angle de l’avenue Montaigne et de la rue du Boccador une officine tenue par un petit vieillard à barbiche qui souffrait d’une ouïe défaillante. Il s’était spécialisé dans la « fake news » avant l’heure et avait rencontré dans cette activité un réel succès. Il ne manquait pas d’émules qui perpétuèrent cette belle tradition. Rien ne les mettait plus en joie qu’une accusation bien délirante où l’intéressé était accusé d’avoir déserté, d’être au service de l’Allemagne ou d’avoir écrit des horreurs sur notre pavillon. Les preuves étaient en papier crépon mais on se les repassait sous le manteau avec gourmandise.



C’est ainsi que je découvre avec stupéfaction, il y a quelques jours que le Général de Gaulle, la statue du commandeur elle-même, lieutenant en 1916, était un couard. Il se serait rendu aux Allemands pendant la bataille de Verdun. Je tombai des nues.



Le Commandeur avait commencé son ascension dans les années vingt à l’ombre immense du Maréchal Pétain qui l’avait distingué entre tous. Il la poursuivit en 1940 en sautant dans l’avion du général Spears, se saisissant alors du « Glaive » tombé à terre. Pendant quatre ans il allait batailler ferme avec le monde entier pour imposer la France à toutes les tables de négociations possible et imaginables. La victoire acquise, en 1946, il parvint à gérer un pays au bord de la guerre civile entre ceux qui en tenaient pour « l’american way of life » et ceux pour lesquels seule comptait la bise qui soufflait de Sibérie. Jugeant alors que ses admirateurs manquaient d’enthousiasme, il partit pour une traversée du désert qui lui coûta beaucoup. Il s’en sortit dix ans plus tard avec l’aide de quelques généraux et colonels qui pensaient avoir trouvé en lui le parangon de l’Algérie française. Ayant pris la mesure du drame qui se jouait, le Général trancha dans le vif. Y avait-il un autre choix quand le monde entier, les Etats-Unis en tête nous tournaient le dos ? Après ces terribles abandons, le pays s’ouvrit vers l’avenir, celui de la « force de frappe » et du « Québec libre ».

Et voilà donc l’homme que l’on accusait de couardise au matin de sa vie. Naturellement en bon épigone de l’homme à barbiche les preuves consistent en « on m’a dit », bruit de coursives et médisances. L’attitude du Général est d’autant plus étonnante qu’en 1944 lors du défilé de la victoire, la fusillade qui éclate le laisse de marbre alors que tous vont chercher refuge sous les bancs du square. Lui reste impavide et debout…selon son habitude.

Nous allons conclure cette élucubration à laquelle nous n’accordons aucun crédit. Si dans « l’enfer de Verdun » le lieutenant de Gaulle avait voulu faire le matamore et mourir en héros, il nous aurait laissé nous dépatouiller avec le glaive qui serait resté à terre, les boutefeux communistes, les fous du FLN et les affres de la décolonisation.

Merci du cadeau et à la semaine prochaine.

Donec

Encore des raisons de raler : Madame de Maintenon et annulation des timbres premier jour

Maintenon et la Marcophilie navale

souvenirs de jeunesse

Encore des raisons de râler : Madame de Maintenon et annulation des timbres "premier jour Oblitérations multiples"


Flamme Maintenon avec l'aqueduc et le château

Habitant en Allemagne durant ma jeunesse, nous revenions pour les vacances,  avec ma mère et mes frères, chez mes grands-parents maternels qui habitaient un hameau de Maintenon. 


TàD illustré 1er jour Madame de Maintenon 28 juin 2019
L'aqueduc, le château, tournage de films, l'exploration du parc du château en traversant l'Eure, les parties de pêche là où nous pensions qu'il y avait le plus de poissons, La Folie et les anciens bâtiments contigus à la ferme. C'était les noëls, les battages dans la plaine de la Beauce, les parties de chasse à l'automne avec mon père... Donc je me faisais un plaisir de la sortie de ce timbre sur Madame de Maintenon. 
Mais Maintenon c'est aussi pour la Marcophilie navale l'évocation de la période sombre de la guerre 39-45, plutôt de la période de la drôle de guerre.


La Marine nationale à Maintenon Bureau Central naval Amirauté
20-3-40

Comme nous l'avons écrit dans un article précédent l'Amirauté prend ses quartiers en Eure-et-Loir au bord de l'Eure. Des baraques vont abriter les services du Ministère de la Marine à l'ombre des tours du château.


http://envelopmer.blogspot.com/2013/03/lamiraute-prend-ses-quartiers-au-bord.html


Maintenon est éloigné de près de 80 kilomètres de Paris, toutes les communications sont ramenées à Maintenon et secret oblige, un cachet Amirauté sans nom de ville est affecté à nos marins.

La correspondance transitait par la rue d'Anjou afin de ne pas révéler l'emplacement de l'Etat-Major.
C'est donc sous le timbre de cette section qu'étaient envoyées les instructions de l'Inspection Générale de la Poste navale.
La section Amirauté utilisa un matériel spécial avec heure et sans heure de la levée (*)
Lors du repli de juin 40, l'Etat-Major migra vers Tours Bordeaux puis Vichy.

Mais revenons à Madame de Maintenon et au désastre philatélique.


Le premier jour se déroulait le 28 juin 2019, le cachet de la Poste en fait foi...

Une enveloppe qui a du cachet... et du tampon
Les employés de la Poste locale ou du centre de tri ont tardé à traiter les enveloppes. Très certainement qu'au centre de tri, il a été constaté un décalage entre la date du premier jour et la date de traitement. Croyant bien faire (selon les règlements) le centre de tri a fait appliquer son timbre à date manuel sur toutes les enveloppes. Un cachet sur l'enveloppe mais aussi un cachet sur le timbre déjà annulé par le TàD illustré du premier jour... Nous pouvons admirer le désastre! et le maquillage de la Marquise.



Madame de Maintenon, née Françoise d'Aubigné est baptisée le 28 novembre 1635 à Niort. La "Belle Indienne" part aux Antilles avec sa famille quand son père est nommé "responsable" de Marie-Galante. Il ne sera jamais reconnu comme Gouverneur. C'est la misère à la Rochelle où la famille va vivre de la mendicité faute de recouvrer l'héritage de son père.


Elle épouse Paul Scaron poète et handicapé de 25 ans son aîné... « La belle Indienne » influence la deuxième partie de l'œuvre de Paul Scarron, qui fera ensuite fréquemment référence à la nécessité d'aller aux Indes et à la Martinique. Scaron lui transmet une grande culture.

Madame Scarron devient l’animatrice du salon ouvert par son mari, très fréquenté par les écrivains de l'époque. Dès lors, elle se tisse un solide réseau de relations avec les beaux esprits du Marais parmi lesquels se trouvent Françoise-Athénaïs de Montespan et Bonne d'Heudicourt, nièces du maréchal d'Albret, Madame de La Fayette, Madame de Sévigné, Ninon de Lenclos, et bien d'autres.

A la mort de Scaron (qui ne lui laisse que des dettes), son amitié avec Madame de Montespan la fait devenir gouvernante des bâtards royaux: Elle savait divertir et était discrète. On gagne toujours à servir le Roi!

Le 27 décembre 1674, elle achète pour 150 000 livres le château et le titre de Maintenon à Françoise d’Angennes, épouse d'Odet de Riantz marquis de Villeroy, et héritière de Charles François d’Angennes, marquis de Maintenon.


La disgrâce progressive de Madame de Montespan, compromise dans l’affaire des poisons, la mort en couches de Mademoiselle de Fontanges, dernière favorite du roi, puis, le 30 juillet 1683, celle de la reine Marie-Thérèse d'Autriche mettent fin au cas de conscience qui se posait à Mme de Maintenon concernant sa relation avec Louis XIV et lui permettent de prendre un ascendant grandissant sur le roi. 






Celui-ci, éternel amoureux, a besoin d'une femme, mais sa « conversion » l'incite à fuir le péché de la chair. Ne voyant pas d'utilité en une union politique avec l'infante Isabelle du Portugal ou la princesse Anne-Marie-Louise de Toscane, pourtant citées comme favorites pour le trône, le roi penche vite pour un mariage d'inclination avec celle qu'il aime et qui est appelée par les courtisans « Madame de maintenant »

En 1715, trois jours avant la mort du roi, Madame de Maintenon se retire à Saint-Cyr dans la Maison royale de Saint-Louis, pensionnat chargé de l'éducation des jeunes filles nobles et désargentées fondé en 1686.


Elle y reçoit, le 11 juin 1717, la visite du tsar Pierre le Grand qui était « venu voir tout ce qui en valait la peine en France ». Elle y meurt le 15 avril 1719.


Une sépulture qui va souvent changer de place 

« Les Élèves du Collège de Saint-Cyr à Madame de Maintenon 

Elle fonda Saint-Cyr, édifia la France ; 

Son tombeau fut détruit, ses restes outragés ; 

La jeunesse en gémit, et la reconnaissance 

Élève une autre tombe à ses mânes vengés 

Collache, Élève 


La dépouille de Madame de Maintenon d'abord enterrée dans la chapelle de la maison royale de saint-Cyr. Durant la Révolution, son tombeau est profané, sa dépouille est trainée dehors et offerte aux insultes de la foule. En 1802 le directeur du prytanée déplace le corps et le fait jeter sans cercueil dans une fosse de la cour verte. En 1805, les reste sont mis dans un coffre d'emballage et placés dans le débarras de l'économat...



En 1836, le colonel Baraguey d'Hilliers, commandant l'École royale militaire, rassemble le contenu de ce coffre et divers objets retrouvés dans le premier tombeau pour les faire déposer dans un mausolée de marbre noir placé dans un renfoncement du chœur de la chapelle

En 1890, des travaux ont lieu dans le sous-sol de la chapelle. Le premier tombeau est comblé et les premiers cercueils, en chêne et en plomb sont détruits, mais l'aumônier en recueille quelques fragments. En 1895, le général de Monard ordonne que ce premier tombeau soit restauré et il fait placer dessus une dalle : « Ici a reposé de 1719 à 1794 le corps de Madame de Maintenon, Fondatrice de la Maison de Saint-Cyr »



L'établissement occupé par les troupes allemandes est détruit par les bombardements en 1944. C’est pendant des travaux de reconstruction qu’on découvre, dans les greniers de Saint-Cyr, une caisse marquée « ossements de Madame de Maintenon ».

Ces restes, d'abord placés dans la chapelle royale du château de Versailles, sont enterrés depuis le 15 avril 1969 devant l'autel de la chapelle restaurée du nouveau collège militaire de Saint-Cyr, alors que toutes les dépouilles des Rois de France ont été dispersées à la Révolution. Sur la dalle en forme de croix, tous peuvent aujourd'hui lire : « Françoise d'Aubigné, Marquise de Maintenon, 1635-1719 ».

Plusieurs personnes participent à cette cérémonie : le colonel Loyer, chef de corps du collège, monsieur Raimbault, directeur des Études, le lieutenant-colonel Gentilleau, commandant en Second, monsieur Prince, Censeur, monsieur Gérald Van der Kemp, conservateur du château de Versailles, monsieur Sainsaulier, architecte en chef des bâtiments civils et des Palais Nationaux, les commandants des six compagnies, un élève par compagnie, l'adjudant-chef Chêne, président des sous-officiers, et le père Rey, aumônier du collège, ainsi que le président de l'amicale des professeurs.

Retour pour la Mission CLEMENCEAU Porte-Avions Charles de Gaulle

Retour pour la Mission CLEMENCEAU Porte-Avions Charles de Gaulle



Baptisée Clemenceau, cette mission, qui constitue le 11ème déploiement du Charles de Gaulle depuis sa mise en service en 2001, a vu le porte-avions français et son escorte parcourir 36.000 milles à travers la Méditerranée, la mer Rouge, l’océan Indien et jusqu’en Asie. 











Le Charles de Gaulle de retour à Toulon (© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)
2744 appontages et catapultages ont été réalisés. Pendant quatre mois, le GAN a réalisé des exercices et interactions avec de nombreux pays alliés, notamment l’Australie, l’Egypte, les Etats-Unis, l’Inde, l’Indonésie, le Japon et la Malaisie.




 « Dans un contexte géostratégique en mutation, ce déploiement du groupe aéronaval, vecteur clé de la projection de puissance, agrégateur de forces et catalyseur de coopérations, a permis de soutenir la stratégie nationale dans la zone indopacifique et de contribuer à l’autonomie d’appréciation de situation de la France », souligne le ministère des Armées.


Le Charles de Gaulle de retour à Toulon (© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)







le 5 mars dernier de Toulon pour son premier déploiement post-refonte, le porte-avions Charles de Gaulle est rentré comme prévu à sa base varoise dimanche 7 juillet. 

Le Charles de Gaulle de retour à Toulon (© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)


Le temps était maussade mais la joie de l'équipage palpable. Sur les quais, les familles étaient venues nombreuses accueillir leur proches partis pendant quatre mois. La chasse embarquée avait préalablement quitté le bâtiment pour rallier les bases bretonnes de Landivisiau (Rafale Marine) et Lann-Bihoué (Hawkeye).


(© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)


@ MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT



@ MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT

Le Charles de Gaulle de retour à Toulon (© MER ET MARINE - FRANCIS JACQUOT)

Ils étaient plus de 3000 marins au sein du groupe aéronaval emmené par le Charles de Gaulle et également composé des frégates Forbin, Provence et Latouche-Tréville, du ravitailleur Marne et d’un sous-marin nucléaire d’attaque. Le GAN a également intégré en cours de mission 7 bâtiments étrangers provenant de 6 nations, faisant monter le dispositif jusqu’à 3875 marins. Les moyens aériens français comprenaient sur le Charles de Gaulle un groupe aérien embarqué comprenant 18 avions de combat Rafale Marine, 2 avions de guet aérien Hawkeye et trois hélicoptères (1 Caïman et 2 Dauphin). Les frégates embarquaient de leur côté un autre Caïman (Provence), deux Lynx (Latouche-Tréville) et un Panther (Forbin). Des avions de patrouille maritime Atlantique 2 ont également soutenu le GAN, avec notamment un appareil pré-positionné à Djibouti.




La Provence @ MER ET MARINE- FRANCIS JACQUOT



Le Latouche-Tréville @ MARINE NATIONALE 

Détachement 14F sur la frégate La Touche Tréville 





Le Forbin de retour à Toulon (© JEAN-CLAUDE BELLONNE)



Le Forbin de retour à Toulon (© JEAN-CLAUDE BELLONNE
Sources :Mer et Marine

09 juillet 2019

Goélette ETOILE arrivée à KIRKWALL Orcades Ecosse mission Atlantique nord 2019

Goélette ETOILE arrivée à KIRKWALL Orcades Ecosse

Vents contraires pour la remontée de la Mer du Nord, mais qu'importe, les moustachus sont à la manœuvre !
La brume s'est dissipée au dernier moment pour permettre une magnifique arrivée sous voiles à Kirkwall :)



























Kirkwall est la ville principale et la capitale, depuis l'époque des Vikings, de l'archipel des Orcades, au nord de l'Écosse.

Le nom Kirkwall vient du norvégien Kirkjuvagr (« baie de l'église »), déformé en Kirkvoe et Kirkwaa.

Sous la Reine d'Angleterre et le capitaine Crochet (Peter Pan) un magnifique vitrail avec la vierge à l'enfant. Oblitération plus que faible.



La cathédrale Saint-Magnus se dresse au centre de la ville. Elle fut fondée en mémoire de saint Magnus Erlendsson, comte des Orcades (1108-1117) par le comte Rognvald Kali Kolsson, plus tard canonisé lui aussi. La cathédrale est de style roman et a été construite à la même époque que celle de Durham. Le palais épiscopal du xiie siècle où est mort le roi Håkon IV de Norvègeen 1263 et le palais comtal se trouvent près de la cathédrale.



Le musée de Tankerness House conserve des collections d'objets préhistoriques pictes et vikings d'importance internationale.
La ville accueille aussi Highland Park, la plus septentrionale des distilleries écossaises.


07 juillet 2019

Goélette Etoile 2019 Mission Grand Nord Scheveningen KirkWall Vestmann Reykjavik Faskrudddfjdur Torshavn Belfast Brest

Goélette Etoile 2019 Mission Grand Nord 

Vers Scheveningen KirkWall Vestmann Reykjavik Faskrudsfjordur Torshavn Belfast Brest : 




Rotterdam 4-6-2019


Les glaces du grand Nord attirent la Marine nationale qui y enchaîne diverses missions. Même la goélette Étoile y est attendue. Cette nouvelle zone de trafic maritime et d'exploitation des ressources naturelles n'est plus sanctuarisée.

Alors que la marine militaire russe a considérablement renforcé ses positions dans les mers froides de l'Arctique, la France tente également d'occuper le terrain avec des navires de plus en plus présents dans cette zone reculée du globe. 



Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...