28 janvier 2019

FS FLOREAL à Kerguelen 6-12-2018

FS FLOREAL à Kerguelen 6-12-2018





"Et oui la FS Floréal a bien fait escale à Kerguelen le 6 décembre 2018. Escale rapide car elle appareillait dès le lendemain de Port-aux-Français."

Port aux Français Kerguelen photo Jean-Louis

"Ce qui ne m'empêche pas d'avoir reçu un pli de la frégate oblitéré à la date du 15 décembre, tout à fait fantaisiste... "

Kerguelen manchot papou photo Jean-Louis

Merci à Roger Venturini et Jef Baron.

27 janvier 2019

CORYMBE 144 Cdt Blaison Cotonou Bénin

CORYMBE 144 Cdt Blaison Cotonou Bénin

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en mission Corymbe de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée. La mission a deux objectifs majeurs, participer à la protection des intérêts français dans la zone ainsi qu’à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant notamment au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe dans le domaine de la sécurité maritime. Le déploiement de bâtiment français en mission Corymbe complète le dispositif français pré-positionné en Afrique occidentale (Gabon, Côte d’Ivoire, Sénégal) et participe au volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par ces forces de présence régionalement.

Cotonou Bénin 21-1-2019

Déployé depuis le début du mois de décembre dans le cadre de la mission Corymbe 144, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison assure la permanence de la présence française, dans le golfe de Guinée, contribuant ainsi à la protection des intérêts français dans la zone.

Après une première escale à San Pedro en Côte-d’Ivoire, à bord, les marins du Commandant Blaison alternent activités de coopération opérationnelle avec les marines riveraines du golfe de Guinée, entraînements et entretien du bâtiment. Le rythme des opérations reste soutenu. L’esprit d’équipage en est renforcé, ce qui permet de compenser les contraintes de l’éloignement en cette période de fin d’année.

Cette période de fêtes marque aussi bientôt la mi-mission, la « bascule » comme l’appellent les marins. Le Commandant Blaison poursuivra ses activités de coopération, notamment la conduite de l’exercice « African NEMO » à la mi-janvier. En somme, la mission s’effectue aussi bien à quai lors de périodes d’instruction opérationnelle qu’en mer par des patrouilles communes avec les marines riveraines. L’objectif est d’œuvrer ensemble au renforcement de la sécurité maritime dans la zone aussi bien dans le domaine de la piraterie qu’en matière de lutte contre les trafics illicites.





Co-présidée par le capitaine de vaisseau Albert Ezin Badou, chef d’état-major des forces navales et par le lieutenant-colonel Emmanuel de Condé, attaché de défense, cette cérémonie a acté la remise du matériel suivant :

  • Une paire de jumelles à très fort grossissement ainsi qu’un système de goniométrie destinés à renforcer l’efficacité de la surveillance des approches maritimes du port de Cotonou, financés par le ministère français des armées.
  • Une usine photovoltaïque de production d’électricité, destinée à la base navale de Sèmè et à son futur sémaphore, financée par la Direction de la coopération de sécurité et de défense du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères.



Cette action concrète, venue répondre à une expression de besoin identifiée de longue date avec notre partenaire, s’inscrit dans la continuité des nombreuses actions conduites par la coopération française depuis plus de vingt ans dans le cadre de son projet d’appui à l’action de l’État en mer. Elle vise notamment à exercer un contrôle toujours plus précis et étendu des espaces maritimes de la République du Bénin, face à des menaces encore présentes - piraterie, pêche illégale et pollution - mais toujours mieux jugulées.

Sources : 

Cols bleus

Ambassade de France au Bénin

26 janvier 2019

Le troisième monde France Ô Jeudi 21 février 2019 20h55 TAAF Oubliés de Saint-Paul Langouste Usine Concarneau

Le troisième monde France Ô
Jeudi 21 février 2019  20h55


Cette semaine, retrouvez dans Histoire d'Outre-mer le documentaire « Le Troisième Monde », un film dans lequel est abordé le drame des oubliés de Saint-Paul. Une affaire datant de 1930, dont les protagonistes étaient originaires de Concarneau, Trégunc, Riec-sur-Belon et Madagascar. Sept personnes, et un nourrisson, avaient été abandonnées, pendant dix mois, sur cette île qui servait alors de base à une pêcherie de langoustes. Totalement isolés et sans ravitaillement, quatre d'entre eux étaient morts, essentiellement de privations et de maladies.
En partant de La Réunion, et en naviguant une bonne semaine vers le sud de l’océan Indien se découvre l’archipel des Kerguelen. À ce territoire inhospitalier sont rattachées administrativement d’autres îles : Crozet, Amsterdam et Saint-Paul. 

Île Saint-Paul photo © JM Bergougniou

Toutes appartiennent aux TAAF, les Terres australes et antarctiques françaises. L’histoire de ces territoires aux portes de l’Antarctique est aussi celle d’une colonisation à la française, avec son esprit d’aventure, mais avec aussi ses épisodes moins glorieux. Dans les années 1930, sept Bretons pêcheurs de langoustes sont « oubliés » sur l’île Saint-Paul par leurs employeurs, des Normands du Havre héritiers des derniers baleiniers français. L'année suivante une quarantaine de Malgaches mourront du béribéri.
S’appuyant sur cette tragédie, le documentaire nous révèle l’histoire et la réalité du « Troisième Monde », tel que l’avait nommé son découvreur Yves de Kerguelen.

Île Saint-Paul photo © JM Bergougniou
Île Saint-Paul photo © JM Bergougniou

L'usine langoustiere © Association les Oubliés de Saint-Paul

Ouvriers malgaches à la cuisson des langoustes © Association les Oubliés de Saint-Paul








Sources : France Ô

L'ASTROLABE relève d'équipage à HOBART

L'ASTROLABE relève d'équipage à HOBART



Après quatre mois de déploiement, l'équipage B du patrouilleur polaire L’Astrolabe a rejoint Hobart le 16 janvier 2019. Parti de La Réunion le 26 septembre 2018, l’équipage a réalisé trois rotations logistiques, au profit des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et de l'Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), entre la Tasmanie et la terre Adélie.



A la faveur de conditions de glace particulièrement favorables, les objectifs fixés par l’IPEV ont été atteint voire dépassés. 652 tonnes de fret solide, 1235 m3 de gazole et 174 passagers ont été transportés. Les marins de L’Astrolabe ont également participé au support d'opérations scientifiques en Antarctique au profit d'équipes d'ornithologues et de géologues.


Céline Tuccelli et Emmanuel Lepage photo (c) JM Bergougniou

Le dimanche 20 janvier à Hobart, le capitaine de frégate François Trystram a passé le flambeau au capitaine de frégate Céline Tuccelli, commandant l'équipage A, qui conduira deux nouvelles rotations vers la base Dumont d'Urville, dont la première avec à son bord la préfète, administratrice supérieure des TAAF, Evelyne Decorps et le directeur de l'IPEV, Jérôme Chappellaz, avant de retourner mi-mars à La Réunion pour retrouver Port des Galets, son port base.


FASM PRIMAUGUET dernière mission Cordelière Mer de Norvège janvier mars 2019

FASM PRIMAUGUET dernière mission Cordelière Mer de Norvège janvier mars 2019 

Le 7 janvier au matin, la frégate anti-sous-marine Primauguet a appareillé de Brest pour son ultime mission opérationnelle. Le bâtiment, en service depuis novembre 1986, va effectuer un déploiement de plus de trois mois dans l’Atlantique nord, son retour à la pointe Bretagne est prévu fin mars.


La FASM PRIMAUGUET au Mengant au départ de la dernière mission photo (c) Bernard Hily

Cols bleus du 22 janvier 2019 nous apprend que la frégate PRIMAUGUET est en mer de Norvège, ce qui confirme ce pli reçu le 24 janvier.


la flamme est quasiment illisible

Cinquième des sept frégates du type F70 ASM, le Primauguet sera retiré du service cette année et remplacé par la frégate multi-missions Bretagne. Cinquième unité du type FREMM, cette dernière, livrée en juillet par Naval Group, a effectué de fin août à début décembre son déploiement de longue durée. Un DLD légèrement écourté suite à une avarie sur un transformateur de l’un des deux moteurs électriques de la frégate. Désormais réparée, la Bretagne devrait reprendre la mer dans les jours qui viennent pour poursuivre ses qualifications en vue d’une mise en service mi-2019.

La FASM PRIMAUGUET au Mengant au départ de la dernière mission photo (c) Bernard Hily
Quatre  des frégates ASM ont déjà été retirées du service. 
La tête de série, le Georges Leygues (1979), l’a été en 2013, puis ce fut au tour des Dupleix (1981) et Montcalm (1982) en 2014 et 2017. 

Le Jean de Vienne (1984) a effectué en juin dernier sa dernière sortie en mer et connaîtra demain, à Toulon, sa dernière cérémonie des couleurs. Après la mise en retraite du Primauguet, probablement l’été prochain, la Marine nationale n’alignera plus que deux frégates de ce type, le La Motte-Picquet (1986) et le Latouche-Tréville, basées à Brest et qui devraient naviguer jusqu’à l’arrivée des deux dernières FREMM, l’Alsace et la Lorraine. Septième et huitième unités de la série, ces bâtiments, appelés à succéder aux frégates antiaériennes Cassard (1988) et Jean Bart(1991), du type F70 AA, auront des capacités de défense aérienne renforcées et devraient être basés à Toulon, ce qui impliquera sans doute le transfert de l’une des trois FREMM (Provence, Languedoc, Auvergne) actuellement stationnées en Méditerranée vers l’Atlantique, de manière à ce que la Marine dispose sur chaque façade de quatre frégates de ce type.

La FASM PRIMAUGUET au Mengant au départ de la dernière mission photo (c) Bernard Hily
Long de 139 mètres pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de plus de 4 900 tonnes en charge, le Primauguet est armé par environ 240 marins. Spécialisé dans la lutte ASM, ce bâtiment, équipé d’un sonar de coque et un sonar remorqué (DUBV-43), peut mettre en œuvre des torpilles légères MU90 et embarquer un à deux hélicoptères Lynx. Le reste de l’armement est constitué de deux lanceurs quadruples pour missiles antinavire Exocet MM40, un système surface-air Crotale, une tourelle de 100 mm et de l’artillerie légère. Le Primauguet, comme le La Motte-Picquet et le Latouche-Tréville, peut également mettre en œuvre deux systèmes surface-air à très courte portée Simbad (missiles Mistral).

Merci à Bernard Hily pour les photos 

Sources :

Vincent GROIZELEAU
(Mer et Marine)
8 janvier 2019

25 janvier 2019

Amers et Azimut - Où sont nos navires 22 janvier 2019

Amers et Azimut - Où sont nos navires  22 janvier 2019

Amers et azimut
Situation des principaux bâtiments déployés au 22 janvier 2019
36 bâtiments   aéronefs    2 691 marins
Opération Chammal
FLF Aconit (mer Méditerranée)

Opération Barkhane
Atlantique 2

Opération Corymbe
PHM Cdt Blaison (mer Méditerranée)

CTF 150
FAA Cassard (océan Indien) + Panther

Surveillance maritime
FREMM Languedoc (mer Méditerranée) + Caïman Marine
PHA Mistral (mer Méditerranée) + Alouette III
PHM Cdt Birot (mer Méditerranée)
PHM EV Jacoubet (mer Méditerranée)
FASM Primauguet (mer de Norvège)
PAG La Résolue (océan Atlantique)
Patrouilleur Le Malin (océan Indien)
BSAOM Champlain (océan Indien)
FS Vendémiaire (océan Pacifique)
Patrouilleur La Moqueuse (océan Pacifique)
Falcon 50 (Dakar)

Préparation opérationnelle
FREMM Aquitaine (océan Atlantique)
BSAM Rhône (océan Atlantique)
CMT Cassiopée (océan Atlantique)
BE Chacal (océan Atlantique)
BE Jaguard (océan Atlantique)
BE Guépard (océan Atlantique)
BE Léopard (océan Atlantique)
BE Tigre (océan Atlantique)
BIN Glycine (océan Atlantique)

Mission de soutien à la logistique Antarctique
Patrouilleur Polaire L'Astrolabe (océan Indien)

Défense maritime du territoire
PSP Cormoran (océan Atlantique)

Mission hydrographique
BHO Beautemps-Beaupré (mer Méditerranée)

Opérations de police des pêches
BSAOM Bougainville (océan Pacifique)
365 jours par an, 24h sur 24, sur tous les océans et mers du globe, ce sont en moyenne 35 navires à la mer, 5 aéronefs en vol, 1 sous-marin nucléaire lanceur d'engins en patrouille, des fusiliers marins et commandos déployés, soit près de 5 000 marins sur, sous et au-dessus de la mer pour préserver les intérêts de la France et garantir la sécurité des Français.

SNSM Saint-Pierre et Miquelon JARO II

SNSM Saint-Pierre et Miquelon JARO II


La SNSM, créée en 1967 et décrétée grande cause nationale l'an dernier, peut compter sur le soutien de la population de l'archipel. L'association s'appuie en effet localement sur environ 350 donateurs. Toute la population se souvient encore du sauvetage des membres d'équipage de l'Arlene Adonna, un bateau de pêche canadien. C'était en mai 2017, sur la côte sud de l'île aux Marins.

Entre les sauvetages, les exercices mais aussi les évacuations sanitaires notamment, la vedette Jaro 2 effectue une cinquantaine de sorties en mer chaque année.

La vedette JARO II est une vedette de 1ère classe de type ORC 140


Le timbre a été dessiné par Joël Lemaine , il représente le phare de Pointe-Plate.

Le phare de la Pointe Plate (46° 49’ N -56° 24’ W) se trouve à l’extrémité sud-ouest de l’île Miquelon (Langlade), au large de Terre-Neuve, sur la façade atlantique canadienne. 


https://don.snsm.org/soutenir



merci à Jef Baron 

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