10 août 2018

EUROPA Iles Eparses TAAF Gendarmerie 10 juillet 2018

EUROPA Iles Eparses TAAF Gendarmerie 



Le commandement de la gendarmerie de La Réunion et de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité sud de l'océan indien participe à la représentation de la souveraineté française sur les Iles Eparses, qui constituent le 5e district des Terres Australes et Antarctiques Françaises (TAAF).Ce district se compose des Glorieuses, Juan de Nova, Europa, Tromelin et Basas da India.Sur 3 de ces îles (Juan de Nova, Glorieuse et Europa), la gendarmerie représente le préfet des TAAF et assure des missions de police admininstrative, police judiciaire, défense du territoire et d'autres missions particulières comme la gérance postale des TAAF et une mission au profit d'Ifremer-Kélonia.Un gendarme, officier de police judiciaire, assure physiquement cette représentation sur les 3 îles, toute l'année. Sa relève est assurée en moyenne tous les 45 jours.





L’île d’Europa est la plus importante (30 km²). Ile désertique, elle est située dans le canal du Mozambique, à mi-chemin entre la côte est de l’Afrique et la côte ouest de Madagascar.

Elle a une forme grossièrement circulaire, 7 km dans le sens nord-sud, 6 km dans le sens est-ouest. Un lagon couvre le cinquième de l’île dans la partie nord-ouest (environ 900 ha dont quelques 700 ha couverts de mangrove).

La flore se compose d’une forêt sèche d’euphorbes au nord et d’une plaine herbacée au sud. C’est la seule île des Éparses à disposer d’une végétation indigène quasi intacte.



Avec 13 espèces d’oiseaux différentes dont 2 sous-espèces endémiques, la faune est assez variée. On rencontre une colonie importante d’oiseaux de mer (frégates, fous, sternes), et des chèvres sauvages. C’est aussi le lieu de migration des flamants roses. En certaines périodes de l’année, des tortues de mer viennent y pondre et des myriades de moustiques se font sentir, rendant toute circulation impossible après le coucher du soleil.

Le climat est de type subaride, bien que tempéré par la mer. Les alizés de sud-est y sont dominants. Les températures peuvent varier de 10°C à 30°C.
=>De juin à septembre, des brumes et des bancs de brouillard peuvent faire leur apparition en fin de nuit.
=>De novembre à mai, c’est la saison des pluies : celles-ci sont rares mais violentes. Au début de cette saison, on peut observer des orages presque toujours liés au passage de fronts se déplaçant d’ouest en est.


Sources 

http://www.taaf.fr/Europa


https://www.youtube.com/watch?v=nCmjwYiGbVs


https://www.youtube.com/watch?v=dY3BDRWlKQ4

EUROPA Iles Eparses TAAF CASA aux éparses TAAF Pierre-André Cousin

EUROPA Iles Eparses TAAF CASA aux éparses TAAF 

Pierre-André Cousin 

Parmi les plis reçus d'Europa (Iles Eparses T.A.A.F.) une enveloppe avec le bloc CASA dessiné par Pierre-André Cousin 

TàD ILE EUROPA ILES EPARSES TAAF 10-07-2018

Jusqu’en 2015, la relève des personnels et le ravitaillement aériens des îles Eparses, assurés par les TAAF en partenariat avec les FAZSOI, reposait sur les deux Transalls de La Réunion.
Le Transall (C-160), avion de transport militaire de conception franco-allemande en service depuis plus de 40 ans, commençait en effet à donner des signes de faiblesse, générant de nombreux contretemps dans les opérations.


Son remplaçant, l’appareil de conception franco-espagnole Casa (CN 235-300), avion de transport tactique léger, est arrivé à La Réunion début juin (avec 500h de vol), suivi d’un second appareil le 18 juillet dernier. Ces deux avions font partie des huit derniers CASA CN 235-300 nouvelle version livrés à l’armée de l’air en 2013. Ils seront basés à La Réunion et remplaceront donc les deux Transalls, qui auront quitté définitivement l’océan indien en septembre 2015.


Le standard -300 se caractérise notamment par une avionique moderne, conforme aux exigences OACI, et un train avant à deux roues en diabolo, rendant l’avion plus adapté aux pistes sommaires. Huit avions volent, les n°193 à 200, et portent des immatriculations de 62-HA à HH. Le -300 peut être équipé d’un kit de blindage de cockpit pour évoluer en zones de menace

L’arrivée des deux premiers -300 à Creil, le 6 janvier 2012, ouvrit la voie à une nouvelle expansion de l’emprise des CN-235, après un temps d’expérimentation opérationnelle. C’est à nouveau en outremer que le CASA fut déployé, avec l’arrivée des -300 à l’ET 50 Réunion les 4 juin et 18 juillet 2015.

Humour dans le carré par Donec : à bientôt et dérapage

A bientôt 


Salut la compagnie,

Comme le moment est venu de faire se croiser les juilletistes et les aoûtiens, je m’en vais m’accorder quelques jours de farniente sur la Côte d’Azur.

Ce sera « lève rames ». Curieuse expression quand on sait qu’il n’existe pas de rame dans la Marine mais simplement des avirons…



Au passage c’est une des rares expressions que le temps des galères nous ai léguées.

Je vous rappelle également mon blog, donec.eu qui vous permet de voir et revoir les textes et dessins passés

A très bientôt



Donec

BRITISH TOLRANCE : Et comme il est difficile de se quitter je ne puis résister au plaisir de vous offrir ce dessin de Danziger paru dans le Rutland Hérald (USA) et découvert dans Courrier International.





- A gauche : « Messieurs sachons faire preuve d’ouverture d’esprit, de notre célèbre tolérance britannique » ;

- A droite : « Et puis quoi encore ! Cette femme est amerloque, divorcée, actrice et métisse

- En bas : « Au moins, elle n’est pas française. »

09 août 2018

EUROPA Iles Eparses TAAF Batral La Grandière 10 juillet 2018

EUROPA Iles Eparses TAAF 

timbre Batral La Grandière 

Petit rappel : Le Batral a quitté la base de Port des Galets le jeudi 19 mai 2016 pour mettre le cap sur Brest, en vue de son retrait du service.




Le La Grandière, Batral n°5 est construit aux chantiers de Normandie à Grand Quevilly, près de Rouen. Il est mis sur cale le 27 août 1984, et lancé le 11 décembre 1985




Conçu pour le transport et les opérations amphibies et affecté aux Forces Armées dans la Zone Sud de l’Océan Indien (FAZSOI), La Grandière a été régulièrement sollicité pour ravitailler les militaires et les scientifiques français établis sur les îles Éparses et à Mayotte.

Ce BATRAL a également été engagé dans des missions ponctuelles, le plus souvent à titre humanitaire, comme à Madagascar, après le passage du cyclone Hudah en 2000, en encore au Mozambique, où il a acheminé du matériel médical alors que ce pays était ravagé par la guerre civile.

B2M Champlain Europa Iles Eparses TAAF

B2M Champlain Europa Iles Eparses TAAF

Le B2M CHAMPLAIN équipage B était à EUROPA le 14 juin 2018 (Cachet V SPID)

le pli porte le TàD de la gérance postale en date du 15 juin 2018.





Sylvain Tesson : Jusqu’à ce que le groupe des écrivains de marine m’octroie l’insigne honneur de m’accueillir en sa confrérie, j’avais un rapport lointain à la mer. Olivier Frébourg, directeur des Éditions des Équateurs, me parlait souvent de cette compagnie amicale et indéfinissable, fondée par Jean-François Deniau. J’avais bien embarqué comme mousse pendant un mois sur un chalutier breton, traversé l’Atlantique à la voile et j’avais bien rejoint la Terre de Baffin depuis le Groenland sur une goélette, mais mes expériences de navigation s’arrêtaient à ces aventures.

La plupart du temps, je voyageais par voie de terre dans des territoires continentaux, le Gobi, le Tibet, l’Himalaya où la mer s’était retirée depuis des millions d’années. J’avais essayé une fois d’atteindre les rivages de la mer d’Aral, mais les Soviétiques l’avaient asséchée ! En somme, à chaque fois que je convoitais la mer, elle se dérobait ! Puis, grâce aux écrivains de marine, j’eus le privilège de pouvoir embarquer à bord de la Jeanne d’Arc (sous le commandement du commandant Bléjean), à bord du Ventôse (frégate de surveillance commandée par le commandant Lebarbier), à bord de l’Améthyste (SNA), du Terrible (SNLE) en compagnie du commandant Chétaille qui partage avec moi un intérêt marqué pour le Premier Empire.

Dès lors, je compris que l’on éprouve sur l’eau une autre épaisseur du temps. En outre, ces embarquements m’amènent à côtoyer les équipages et pour moi qui ai le naturel solitaire et le penchant érémitique, c’est une expérience cruciale d’être mêlé aux hommes du bord pendant quelques semaines. La mer est un espace qui fut assez étranger à mon éducation. Quand j’avais annoncé à mon père que j’allais plonger à bord d’un sous-marin nucléaire, il m’avait dit : « Surtout ne touche à rien ! »


08 août 2018

Amiral Grellier Blocus de l'Adriatique Cattaro Monténégro mont Lovtchen 1914

Blocus de l'Adriatique Cattaro 1914 Amiral Grellier

Nous venons de consacrer un article sur l'hôpital maritime de Corfou (l'Achilleion), nous allons l'évoquer aujourd'hui par le décès de l'amiral Jean Grellier en août 1918 alors qu'il était en service sur le cuirassé Provence.

Né le 25 août 1867 à Lauzun (Lot-et-Garone) - Décédé le 2 août 1918 à l'Hôpital de l'Achilleïon à CORFOU.




Jean Grellier entre dans la Marine en 1884, il suit le cursus habituel; Aspirant le 5 octobre 1887; Enseigne de vaisseau le 5 octobre 1889.

Aux 1er janvier 1892, 1894, sur l'aviso "ALOUETTE" puis Second, Station locale de l'ANNAM et du TONKIN (Cdts Edgard RATOMSKI puis Émile VEDEL).

Lieutenant de vaisseau le 27 janvier 1894; Au 1er janvier 1896, port ROCHEFORT; Au 1er janvier 1897, Officier-Élève sur l'ALGÉSIRAS, École des torpilles.


Officier breveté torpilleur.

Au 1er janvier 1899, sur le croiseur "PASCAL", Division navale de l'Extrême-Orient (Cdt Charles MOTET).



Le 8 octobre 1899, Commandant un torpilleur de la Défense mobile du 2ème arrondissement maritime à BREST.

Chevalier de la Légion d'Honneur le 24 décembre 1899.

Au 1er janvier 1901, Officier stagiaire sur le "COURONNE", École de canonnage (Cdt Jules KRANTZ).

Officier breveté Canonnier.

Aux 1er janvier 1902, 1903, sur le cuirassé "CHARLEMAGNE", Escadre de Méditerranée (Cdt Paul CHOCHEPRAT).

Au 1er janvier 1904, Archiviste sur le "COURONNE", École de canonnage (Cdt Charles MOTET).





Le 16 mars 1905, Commandant la canonnière "OLRY", Escadre d'Extrême-Orient.



Au 1er janvier 1908, en service à terre, Professeur à l'École des Officiers canonniers à TOULON. Capitaine de frégate le 12 octobre 1908.

Au 1er janvier 1909, port TOULON.

Au 1er janvier 1911, sur le cuirassé "PATRIE", Adjoint au Chef d'État-Major pour le service de l'Artillerie auprès du Vice-amiral Jean BELLUE, Commandant en chef la 1ère Escadre.

Le 15 mars 1912, en mission hydrographique, Commandant l'aviso-transport "VAUCLUSE" et la Marine à MADAGASCAR. Idem au 1er janvier 1914.



En 1914, Chef de la mission française au MONTÉNÉGRO, il est cité à l'ordre de l'Armée navale : "Chef de la mission française au Monténégro. Pour les services qu'il a rendus dans l'organisation de la mission et dans l'utilisation du matériel de guerre mis à sa disposition." et promu Officier de la Légion d'Honneur le 2 décembre.

Capitaine de vaisseau le 27 avril 1915.

En mai, sur le cuirassé "PATRIE", Chef d'État-Major auprès du Vice-amiral Ernest NICOL, Commandant en chef l'Escadre des Dardanelles.

De janvier à mars 1917, Commandant le cuirassé "DÉMOCRATIE".

Croix de Guerre.

Au 1er janvier 1918, port TOULON

Carte postale serbe 

Nommé Contre-amiral, en service sur le cuirassé "PROVENCE", il décède le 2 août 1918 des suites de troubles cardiaques (asystolie) à l'Hôpital de l'Achilleïon.

La Mission au Monténégro


Le ministère de la marine s'interrogea sur le moyen de tenir un blocus de l'Adriatique, rendu possible par la neutralité italienne. L'amiral Boué de Lapeyrère qui avait été chargé de faire un rapport sur la stratégie navale à appliquer en Méditerranée préconisait ceci: "pour tenir le blocus de l'Adriatique, il n'y a que deux solutions: s'installer dans une baie des îles ioniennes appartenant à la Grèce ou s'emparer d'une base ennemie" .


Kotor ou Cattaro 
Dans le même temps, le roi du Monténégro proposait au gouvernement français la conquête de la base la plus méridionale de l'Autriche; Cattaro, en coordination avec la flotte et les troupes françaises. 

Le ministère opta donc pour la seconde solution. À cet effet la France envoya donc 8 canons et 140 marins sous les ordres du capitaine de frégate Grellier. 

En septembre 1914, le capitaine de frégate Grellier débarqua à Antivari (Montenegro) avec un détachement de canonniers marins



Le manque de moyen et de stratégie conduira cette expérience à l'échec, malgré des débuts prometteurs. Les canons ne purent rien contre les fortifications tandis que les navires étaient hors de portée. La poudre noire utilisée par ces vieux canons les rendit vulnérables (au 27 octobre déjà deux pièces détruites et 21 morts). 





Les conditions climatiques sur le mont Lovtchen à plus de 1700m aidant, les effectifs déclinèrent rapidement et le 23 novembre 1914 les troupes françaises réembarquaient. 
L'échec était retentissant et le journal italien "Corriere della Serra" parlait d'inaction de la flotte française qui permettait à l'Autriche-Hongrie de faire de l'Adriatique sa propriété. 

Mont Lovtchen la chapelle


Delaroche-Vernet eut à ce titre à se plaindre du manque action de la flotte de l'amiral de Lapeyrère contre le blocus, celui-ci préférant conserver sa flotte intacte plutôt que de l'engager dans des combats.





sources 

Histoire du Monténégro

http://mapage.noos.fr/montenegro/memoire/Memoire2.html

Ecole navale 

http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_grellier_jean.htm

07 août 2018

Amiral Charner aviso escorteur Léonard Victor Bretagne Saint-Brieux Marine Marin

Amiral Charner  

croiseur cuirassé aviso escorteur 

vignette Delandre

 "II y a quelques mois, la ville de Saint-Brieuc faisait de magnifiques funérailles aux cendres du vaillant marin dont nous allons écrire la biographie.
En présence des regrets sincères et du respect profond qui escortaient le cercueil de M. l'Amiral Charner , nous conçûmes la pensée de populariser et de perpétuer par la plume le souvenir d'une carrière brillamment remplie, la mémoire d'un honnête homme qui fit autant honneur à la Bretagne par l'intégrité de son caractère que par les exploits de sa vie maritime." Louis d'Estampes 





Le père de l'Amiral Charner appartenait à une très ancienne famille de Suisse du nom de de Tscharner. Il vint en France vers 1789 pour prendre du service dans l'armée, mais son frère, qui était officier, lui représenta, qu'en ces temps troublés , pareille détermination était singulièrement inopportune et il le dissuada de ses projets


Né à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor), le 13 février 

"En 1812, Léonard-Victor Charner était admis le second à l'Ecole spéciale et impériale de marine de Toulon. Cet - éclatant succès était la récompense des efforts assidus de l'excellent élève qui, après de brillantes études, venait d'achever, au collége de Saint-Brieuc, sa philosophie à l'âge de quinze ans. L'amour du travail qui distinguait déjà l'enfant sera un des traits distinctifs du caractère de l'homme., d'un père juge au tribunal de commerce".

Aspirant de 1ère classe en mai 1816, il fit campagne en Baltique sur la "CARAVANE" puis sur la "BRETONNE" aux côtes d'Afrique et aux Antilles de 1817 à 1821. 


Enseigne de vaisseau en mai 1820, il servit en 1823 sur la "PHILOMÈLE" à Cayenne, sur la "VÉNUS et l' "ASTRÉE" aux Antilles (1825-1827), sur l' "HÉBÉ" à Terre-Neuve (1829). 

Promu Enseigne de vaisseau en décembre 1828, il participa sur le "DUQUESNE" à l'expédition d'Alger en juillet 1830, puis sur l' "ARTÉMISE" à celle d'Ancône en 1832.

Commandant l' "ASTROLABE"sur les côtes d'Algérie en 1834-1835, Charner passa comme second sur le "MONTEBELLO" à la division du Levant en 1837.


Capitaine de corvette en avril 1837, il servit comme second du prince de Joinville sur la "BELLE-POULE" lors du retour des cendres de Napoléon en juillet 1840, puis fit campagne avec cette frégate dans les eaux d'Amérique du Nord. 



Croiseur Cuirassé Amiral Charner

Il rejoint, en 1896, les croiseurs de la Méditerranée, pour opérer en Crète. Puis il rejoint l'escadre d'Extrême-Orient, en 1901, remonte le Yangzi Jiang jusqu'à Hankou pour inaugurer le quai de la concession française.
Il revient en Méditerranée, dès 1905, et est mis en réserve à Toulon. Il opère la surveillance du canal de Suez en 1914, et participe, avec la Foudre, le Guichen, le Desaix et le D'Estrées, sous la conduite de l'amiral Darrieus, qui venait de prendre le relais de l'amiral Dartige du Fournet, à l'évacuation de 4100 Arméniens du Musa Dagh en septembre 1915.


Lors de son trajet de retour de l'île de Castellorizo, après un arrêt à l'île de Rouad, il devait atteindre Port Saïd mais il est torpillé le 8 février 1916 par un sous-marin allemand de type U-21 sous le commandement de Otto Hersing (1885-1960).

Précisément par 33°21N et 34°54E à 42 milles de Beyrouth et à 15 milles de Sour / l'ancienne Tyr. Ses 4 736 tonnes coulent rapidement et l'Amiral Charner s'échoue à 1 500 mètres de profondeur. Il y eut 427 morts et un survivant : le quartier-maître canonnier Cariou.





Revenu à Toulon, il s'y distingua en évitant une catastrophe lors d'un incendie survenu près de la poudrière du Mourillon. 




Capitaine de vaisseau en avril 1841, il commanda de 1843 à 1845 la "SIRÈNE" dans les mers de Chine, puis le vaisseau "SOUVERAIN" en escadre d'évolutions (1846-1847).

Élu député des Côtes-du-Nord en 1849, il fut en 1852-1853 chef d'état-major du ministre Théodore Ducos.

Contre-Amiral en février 1852, il commanda une division dans l'escadre de l'Océan avec pavillon sur le vaisseau à hélice "NAPOLÉON". 





Charner donna pendant la campagne de Crimée toute la mesure de ses talents d'organisateur en assurant le transport des troupes à partir de Constantinople et de Varna, mais aussi de sa valeur de combattant.

Le 7 octobre 1854, il déséchoua le "CAFFARELLI" sous le feu des forts russes dans la baie de Streleztka, le 17 il jouait un rôle décisif par la précision de son tir lors de l'attaque des batteries de Sébastopol. 




Promu vice-amiral en juin 1855, membre puis président en janvier 1858 du Conseil des travaux de la marine, il s'attacha à pousser au maximum la modernisation du matériel de la flotte en développant le nombre des bâtiments à vapeur. 


Nommé en février 1860 commandant en chef des forces navales dans les mers de Chine avec pavillon sur la "RENOMMÉE" puis sur l' "IMPÉRATRICE-EUGÉNIE", il mena avec énergie les opérations (destruction des forts de Peï-Ho et de Tien-Tsin en août 1860). 



Envoyé ensuite en Cochinchine, il reçut le commandement en chef des forces de terre et de mer, défit totalement l'armée annamite sur les lignes de Kin-Hoa et s'empara de Mytho (avril 1861).

Rentré en France, il fut nommé Sénateur en février 1862,

Amiral le 15 novembre 1864 et maintenu en activité sans limite d'âge pour avoir commandé en chef devant l'ennemi.

Il mourut à Paris le 7 février 1869."
"Selon le vœu de l'illustre défunt, la dépouille mortelle de M. l'Amiral Charner repose maintenant dans le cimetière de Saint-Brieuc, où elle a été transportée le 26 août, au milieu d'un concours immense de population qui se pressait autour du cortège officiel. Notre ville a
fait de magnifiques funérailles au vaillant marin dont la France entière déplore la perte.


A l'arrivée du train de Paris (8 heures 5 minutes du matin), le cercueil a été porté par 12 seconds-maîtres de la marine sur le char funèbre, décoré aux armes de l'Amiral. Puis le cortège, dont la plupart des membres stationnaient depuis longtemps sur les quais et dans la cour de la gare, s'est mis en marche dans l'ordre suivant : sapeurs-pompiers, tambours, musique, pompiers, détachement du 708 de ligne, chapitre et maîtrise de la Cathédrale, clergé des paroisses et MM. les vicaires-généraux.


Derrière le corbillard se trouvaient :
MM. le capitaine de vaisseau Galibert, aide-de-camp du ministre de la marine,
et Didier, lieutenant de vaisseau, délégué par M. le préfet-maritime de Brest.
MM. Victor Charner, sous-préfet de Montreuil, et F. Charner, fils et frère du défunt, conduisaient le deuil, accompagnés par M. Hérault, maire de SaintBrieuc , Flaud , maire de Dinan , et de M. Boucher (de Rostrenen), l'aumônier de la flotte, qui avait administré à l'Amiral, son ami et compatriote, les derniers Sacrements.


Venaient ensuite les diverses autorités civiles, militaires et judiciaires, les membres du conseil municipal et du conseil général, les notabilités de notre ville et de notre département, et plusieurs officiers, parmi lesquels MM. les capitaines de vaisseau du Quillio; Tricault, commandant supérieur de la station du littoral nord ; Jaurès et Petit, capitaines de frégate, et les états-major .des avisos l'Ariel et le Cuvier, mouillés , en rade du Légué, et qui s'associaient par des salves d'artillerie à la cérémonie funèbre


TàD Postes aux Armées Djibouti  3-11-1985

Mis sur cale le 4 novembre 1958 à l'arsenal de Lorient, l'aviso-escorteur Amiral Charner a été lancé le 12 mars 1960. Quatrième de la série des avisos-escorteurs, il part pour l'océan Pacifique aussitôt après son admission au service actif le 14 décembre 1962.

Basé à Papeete de 1963 à 1980, Il est intégré à la division des avisos du Pacifique (Divavpaci) avec les Doudart de Lagrée, Protet, Cdt Rivière et EV Henry. Le Charner renoue toutefois avec la métropole tous les cinq ans, à l'occasion de grands carénages.

En 1980, il est affecté aux Forces maritimes de l'océan Indien avec comme port base Djibouti, et alterne de fréquentes missions opérationnelles en mer d'Oman et quelques missions de présence et de représentation dans le sud de la zone. En octobre 1987, l'aviso retourne à ses premiers amours et reprend la route du Pacifique pour trois années, où il est basé à Nouméa.



Le 8 juin 1990 il quitte définitivement Nouméa et rejoint la Métropole où il est retiré du service actif. Le bâtiment est remis à neuf pendant près de 4 mois à l'arsenal de Lorient et, le 28 janvier 1991, il reprend du service mais cette fois sous pavillon urugayen, et sous le nom de Montevideo. Le 8 avril 2008, l'aviso-escorteur Uruguay (ex français Commandant Bourdais) a été désarmé par la Marine uruguayenne. Des 3 avisos-escorteurs transférés par la France en 1990-91, il ne subsistait plus, en 2008, que le Montevideo (ex Amiral Charner), le General Artigas (ex Victor Schoelcher) ayant été désarmé en 2005.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...