08 avril 2014

BSAD ARGONAUTE

BSAD ARGONAUTE


Dans la mythologie grecque, les Argonautes (en grec ancien Αργοναῦται / Argonaútai) sont un groupe de héros qui partirent d'Iolchos, l'actuelle Volos avec Jason à bord du navire Argo pour retrouver la Toison d'or. 






Supply de type UT 710 de design Rolls-Royce, L'Argonaute appelé bâtiment de soutien, d'assistance et de dépollution (BSAD) a été construit par les chantiers norvégiens deBrevik Engineering en Norvège (coque construite en Roumanie par les chantiers Aker Tulcea). A l'origine il s'appelait le Island Patriot. Racheté par l'armement Surf (filiale deBourbon) est affrété depuis 2004 par la Marine nationale pour remplacer l'Ailette parti à Toulon. Le BASD Argonaute est basé à Brest.

photo JM Bergougniou


Peint en bleu marine(coque) et blanc (superstructures), il arbore comme tous les bâtiment qui participent à l'action de l'état en mer (AEM) trois bandes inclinées bleu, blanc, rouge sur la coque.

photo JM Bergougniou


En affrétant l'Argonaute, la Marine nationale a voulu se donner les moyens de répondre aux diverses missions d'assistance et de lutte antipollution qui lui sont dévolues. Et ce dans des conditions de mer particulièrement difficiles. Le rayon d'action de l'Argonaute, l'amènera à intervenir dans le Golfe de Gascogne, la pointe de Bretagne et la Manche, des secteurs toujours particulièrement difficiles à aborder par mauvaise météo.

En terme de remorquage, les capacités de l'Argonaute affichent un potentiel presque équivalent à celui de l'Abeille Flandre. Il possède une centrale hydraulique, une centrale à vapeur et d'eau chaude pour fluidifier les hydrocarbures pendant leur récupération, et deux "sweeping-arm" : bras qui peut se déployer rapidement autour d'une nappe de pétrole et agir plus vite et plus efficacement qu'un barrage flottant. Il peut mettre en œuvre des équipements spécifiques à la Marine nationale en terme de recherche, d'investigation et d'intervention sous-marines (ROV). L'Argonaute est équipé de deux grues sur son bâbord arrière. La première d'une puissance de 22 t à 7 m et de 4 t à 22, une autre de 5 t.

photo JM Bergougniou


Ses principales missions sont : l'assistance en mer, la lutte anti-pollution, la lutte incendie, la
 police de la navigation, la participation à l'alerte SECMAR, le transport et le ravitaillement.

sources

http://www.netmarine.net/g/bat/argonaute/index.htm

Présentation
Ex- Island Patriot
Appartient à l'armement Surf.
Affrétés le 31 décembre 2003 pour 5 ans jusqu'au 30 juin 2009 pour la lutte antipollution à Brest avec système TRANSREC 250, en remplacement de l' Ailette redéployée à Toulon.
Coque construite à Braila en Roumanie
Peint en bleu marine (coque) et blanc (superstuctures).
Porte depuis 2004 la marque distinctive des bâtiments affectés à l'action de l'État en mer (bandes obliques bleue, blanche et rouge sur la coque).


Bâtiment Chantier Lancement En service
Argonaute Norvège 07 juillet 2003 10 janvier 2004



Caractéristiques
Longueur : 68,95 mètres
Largeur : 15,50 mètres
Tirant d'eau : 6 mètres
Tirant d'air : 26,10 mètres
Déplacement : 2.370 tonnes et 4.220 tonnes en pleine charge
Vitesse : 15,5 nœuds
Distance franchissable : 18.900 nautiques à 10 nœuds
Autonomie : 25 jours
Traction au point fort : 133 tonnes
Capacité : 1.500 m³
Énergie et propulsion
2 moteurs diesels Rolls Royce-Bergen BRM 9
2 hélices - 10.800 ch (7.940 kW)
Puissance électrique : 3.200 kW
3 propulseurs Rolls Royce 250 TV (2 d'étrave et 1 arrière) de 590 kW chacun
Équipements électroniques
1 radar Raytheon 3430 Mk 2
1 radar Raytheon 2525 Mk 2 C
Système de transmission par satellite Inmarsat.
Système de positionnement dynamique
Équipements
Plage arrière de 480 m²
Longueur de la remorque : 1.500 mètres
2 bras écrémeurs de 12 mètres
2 canons à eau
1 grue de 22 tonnes à 7 mètres à tribord
1 grue de 4 tonnes à 22 mètres à babord
Embarcation de lutte antipollution de 8 mètres télécommandée.
Équipage





4 officiers
5 hommes
(logements pour 22 hommes)

07 avril 2014

AERO HYERES BAN HYERES

BAN HYERES 
SERVICE SECURITE INCENDIE


L'infrastructure aéronautique est articulée autour de deux pistes
- la première sur l'axe 050 -230 mesure 2 120 mètres
- la seconde sur l'axe 140 - 320 mesure 1 900 mètres .
Aire de stationnement de 7 500 m2

Contrôle local d'aérodrome ( Tour de contrôle) :
-météorologique (station météo)
-vols (PC opérations)
- Aides radioélectriques : radiogoniométrie -balise MF -balise TACAN -radar Centaure -PAR 2310




Installations de sécurité : 

Une brigade de sécurité composée de marins pompiers professionnels assure la lutte contre les sinistres aériens, avec des véhicules et matériels incendie spécifiques pour les interventions sur piste d'aviation.
Soutien du Service des essences des armées : un dépôt est implanté sur le terrain de la BAN HYERES, et fournit des carburants à tous les aéronefs d'état basés sur la BAN
Une subdivision des Travaux Maritimes.

Missions de la BAN à caractère opérationnel :
Mise en oeuvre et entraînement des formations affectées et de passage.
Gestion de l'espace aérien de la région toulonnaise.
Soutien aux formations militaires et administratives affectées ou stationnées.
Recueil des aéronefs des porte-avions français et alliés opérant en Méditerranée.


Unités présentes sur la BAN
Implantée sur un terrain d'une superficie de 250 hectares et de 8 kilomètres de périmètre, la BAN d'Hyères regroupe dans une même enceinte :
L'ensemble comporte cinq grandes zones.
- La zone vie : qui regroupe les logements, bureaux, ateliers non aéronautiques, garages, pompiers, infirmerie.
- La zone industrielle : elle est essentiellement vouée à l'entretien et à la réparation des matériels de soutien.
- La zone technique : avec les parkings, hangars aviation et escale militaire. Elle sert au stationnement des aéronefs et à l'accueil des flottilles de passage.
- Le bâtiment de commandement avec les bureaux de l'état-major de la BAN et les locaux opérationnels : central opérations, contrôle aéronautique, télécommunications, météorologie, vigie.
- Les états-majors et les bureaux des formations 31F , 32F , 35F , 36 , sont implantés à proximité des hangars qui abritent leurs hélicoptères et leurs installations techniques.




La B.A.N Hyères est aussi l'aéroport militaire du chef lieu de la région maritime Méditerranée (Toulon) et voit passer de nombreuses autorités militaires françaises et étrangères ainsi que des personnalités politiques, qui utilisent l'aéroport civile



La Sécurité Civile :

Un « pélicandrome », assurant les pleins rapides en produits retardant des aéronefs de lutte contre le feu, est implanté surla piste secondaire de la BAN.

Contrôle aérien des avions civils utilisant l'aéroport de Toulon/Hyères.

L'aéroport civil est situé en limite sud du terrain de la base.
750 000 personnes en moyenne transitent, soit entre 20 et 30 vols quotidiens vers les aéroports de Paris, Brest et Clermont-Ferrand.

Groupement Central des Formations Aériennes de la Gendarmerie

Détachement équipé actuellement :

Ecureuil AS 350 : EVASAN, transport sanitaire, secours à terre, secours en mer, police routière, police judiciaire, liaison.

Merci à JEF pour son tour d'horizon

06 avril 2014

Morlenn Express Brest Transrade Lanvéoc Ile Longue

Morlenn Express

Morlenn Express est un établissement de la Compagnie Maritime Nantaise – MN qui assure le transport des ressortissants de la Marine Nationale entre la Base Navale de Brest et les sites militaires de l’ile Longue et de Lanvéoc.



Bindy à la Porte Jean Bart photo JM Bergougniou

La Compagnie Maritime Nantaise – MN contrôle la Société Transports Maritimes Côtiers - TMC, propriétaire de 2 navires caboteurs, le Taillefer 3 et le Guédel 3. Ces navires assurent la desserte des Iles du Morbihan et de l'Ile d'Yeu en marchandises diverses.
Cette acquisition représente pour MN une diversification et une activité complémentaire à celle exercée au long cours.
La Compagnie Maritime Nantaise - MN a repris depuis le 1er janvier 2010 l’activité Morlenn Express de transport trans-rade entre Brest et l’Ile Longue pour le compte de la Marine Nationale avec 6 navires identiques : Bindy, Tibidy, Treberon, Arun,Terenez et le Louarn. Ces navires ont été spécialement étudiés pour le service en rade de Brest mais peuvent être utilisés pour d’autres trajets.


www.morlenn-express.com



Les dessertes de Morlenn express



TREBERON photo JM Bergougniou



Les points d'embarquement
merci à Jef Baron pour le pli
Sources :

Morlenn Express




05 avril 2014

En marge de la Mission Corymbe : les quatre communes

En marge de la Mission Corymbe : les quatre communes du Sénégal


Les quatre communes sont Saint Louis, Gorée, Dakar et Rufisque. La particularité de ces quatre communes du Sénégal (quatre vieilles) est que ses habitants ont été citoyens français et ont envoyé un député à l'Assemblée nationale (France) de la République Française jusqu'à l'indépendance des colonies de Afrique-Occidentale française (AOF). 


Saint-Louis du Sénégal


Blaise Diagne, assimilationniste et homme politique français, les qualifiait de « Berceau de la France Africaine ». Les indigènes de l'Île Saint-Louis et de l'Île de Gorée se voient accorder la citoyenneté française par l'Assemblée nationale législative de la Première République Française le 4 avril 1792, soit à la période où le concept de citoyenneté française voit le jour, ils font donc partie des premiers citoyens français.



La présence française dans ces quatre communes a été un élément majeur dans la colonisation française après la conférence de Berlin (1884-1885). En effet, la France désirait construire un chemin de fer afin de relier ses communes de Saint Louis et de Dakar et fini par entrer en conflit avec le Damel du Cayor, Lat Dior. 




La France s'assurent le contrôle militaire de l'ensemble du Cayor dès 1865 à la suite de la bataille de Loro. Les rapports restent tendus mais à la suite de l'aide militaire Française apportée à Lat Dior contre Cheikhou Amadou en 1875, ils trouvent un terrain d'entente et signent en 1879 un traité autorisant la construction du chemin de fer en échange du maintien de Lat Dior à la tête du Cayor. 





Toutefois, l'année suivante Lat Dior décide de révoquer le traité et mène des attaques contre les positions Françaises ce qui empêche la construction de la ligne ferroviaire. Pour la France, Lat Dior a violé le traité de 1879. 




Ce prétexte, associé à la fin de la conférence de Berlin, permet une intervention militaire qui fait officiellement du Cayor un protectorat français en 1886, la colonisation de l'Afrique de l'Ouest est alors amorcée. Saint Louis, puis Dakar deviendront par la suite les deux capitales successives de l'AOF créée en 1895.


Des communes et des citoyens de plein exercice

Le député Lafont de Gauffiller impose au gouverneur, un décret du 10 août 1872 que Saint louis et Gorée (avec Dakar Guet Ndar, Ndar Toute Sor, et en 1884, Gokhoumbaye) deviennent des communes de droit, avec respectivement 16 et 14 conseillers municipaux (Dakar est séparée de Gorée en 1878) et le même statut est accordé à Rufisque (avec Diokoul, Mérina et Tiawlène) en juin 1880. 







De plus, un conseil général est rétabli en 1879 (il avait été mis en place mais seulement pour les commerçants avant 1850). Cela donne une citoyenneté partielle aux habitants des quatre communes, que le député Blaise Diagne (premier député noir) réussit à rendre complète en 1916 par une négociation permettant d'établir la conscription dans les quatre communes en échange d'une citoyenneté française (accordée aux parents y compris aux épouses des polygames dans certains cas). 





C'est ce statut qui permet à Galandou Diouf puis à Lamine Gueye et dans le cadre de la réforme de 1944 Leopold Sedar Senghor d'être députés.


04 avril 2014

Humour dans le carré par Donec

Quelques recettes

Bonjour à tous,

Les affections dont souffrent nos marins sont bien connues des stratèges. La première d’entre elle la « bagna cauda » se contracte par la fréquentation assidue de femmes vénales peu farouches mais terriblement attirantes pour un marin dont la seule affection équivoque est celle du capitaine d’armes.





Il en est une autre qui à la mauvaise saison cloue au lit nos meilleurs sujets : la « caguette verte avec complication grippale ». J’ai aujourd’hui le plaisir de vous confier la recette secrète de son antidote.




Je compte naturellement sur votre discrétion.

Autre recette si vous disposez d’une rare bouteille d’un illustre château bordelais, n’hésitez pas : faites-en du cambusard.

Que Dieu vous tienne en joie et à la semaine prochaine.

En marge de la mission Corymbe, quelques pages d'histoire du Sénégal

Une exécution capitale à Saint Louis

Pour les cartophiles une exceptionnelle carte postale 

Saint-Louis faisait partie des quatre communes comme nous l'avons vu précédemment. L'administration française y est présente avec mairie et état-civil, mais aussi avec la justice. 

Le samedi 25 février 1899, à Saint-Louis du Sénégal, l’exécution par la guillotine d’un employé de commerce de Podor, Biram-Kandé, employé de M. Albert Palmade, fait grand bruit. On en a la relation de trois sources : par le Journal Officiel de l’A.O.F., par le Journal des Pères du Saint-Esprit  de Saint-Louis, et par une carte postale exceptionnelle de la maison Fortier de Dakar.

Une exécution capitale  Cliché Fortier
Collection JMB

« Samedi dernier, 25 février, a eu lieu à Saint-Louis l’exécution du nommé Biram-Kandé, condamné à la peine de 
mort par la Cour d’assises du Sénégal dans sa dernière session.

Biram-Kandé avait, le 31 mai 1898, à Podor, tué d’un coup de feu, avec préméditation et guet-apens, le gérant 
d’une maison de commerce de l’escale, Albert Palmade, dont il avait été le domestique et qui, mécontent depuis longtemps de ses services, l’avait congédié quelques jours auparavant.

Arrêté immédiatement après le crime, il comparaissait le 7 octobre suivant devant la Cour d’assises et y faisait 
preuve, ainsi qu’il n’avait d’ailleurs pas cessé de le faire au cours de l’instruction, du cynisme le plus révoltant.


Condamné à mort, il comptait que sa peine serait commuée comme l’avaient été, depuis longtemps, les peines 
capitales prononcées par la Cour d’assises du Sénégal et, en dernier lieu celles des assassins de Jeandet et Rabuel.

Mais l’indulgence même a des limites, et la clémence présidentielle ne devait pas s’étendre à Biram-Kandé.


"Samedi dès 6 heures 30 du matin, les bois de justice étaient dressés sur la place de la Geôle entourée par une compagnie d’infanterie de marine et par un peloton de spahis. À 6 heures 45, Messieurs de Kersaint-Gilly, Procureur de la République de Saint-Louis, Villeroy, Juge d’instruction, Minvielle, Greffier du Tribunal Civil, Moreau, Commissaire principal de police, pénétraient avec le régisseur de la prison dans la cellule du condamné qu’ils trouvaient éveillé. Monsieur le Procureur de la République lui apprenait le rejet de son pourvoi en cassation et de son recours en grâce et lui annonçait que l’heure de l’expiation avait sonné pour lui. Biram-Kandé recevait cette nouvelle avec calme, et après un court entretien avec le Révérend Père Guérin, aumônier de la prison, il était remis aux exécuteurs qui procédaient rapidement à sa dernière toilette.

À 6 heures 55 il franchissait le seuil de la prison, ayant à ses côtés le Révérend Père Guérin et, entouré d’agents 
de police, il marchait d’un pas ferme vers la guillotine distante de quarante mètres à peine. Quelques minutes plus tard tout était terminé, Biram-Kandé avait payé sa dette à la société !

Une foule qu’on peut évaluer à un millier de personnes assistait à l’exécution qui a produit sur la population une 
impression profonde. Il est permis d’espérer que ce grand exemple ne sera pas inutile et qu’il rassurera les
commerçants établis dans nos escales en inspirant une crainte salutaire aux misérables, heureusement assez rares, 
qui ne craignent pas de jouer avec la vie humaine pour satisfaire leurs pires instincts.»


Sources :

J.O A.O.F. 
Archives  nationale d'outre-mer Aix en Provence 

Images et Mémoire numéro 35
Jean-Luc Le Bras

03 avril 2014

Mission Corymbe Escale à Dakar en timbres sénégalais

Mission Corymbe Escale à Dakar 
en timbres sénégalais et présence mi mars du porte-avions Cavour


Trois bâtiments de la marine nationale française, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral, la frégate légère furtive (FLF) La Fayette et l’aviso Commandant Birot, feront relâche à Dakar du 22 au 24 mars en accord avec les autorités sénégalaises.



Selon le communiqué de l’Ambassade, les trois bâtiments participent actuellement à l’opération «Corymbe » qui assure la présence quasi-permanente d’un navire militaire français dans le Golfe de Guinée.
Au cours de l’escale, de nombreuses activités pédagogiques (conférences, visites) seront organisées au profit des élèves. 

Les marins participeront également à des activités humanitaires (livraison de matériel, travaux en soutien des habitants) annonce toujours le communique. 
Après l’escale, les 25 et 26 mars, se déroulera un exercice amphibie en coopération avec les forces armées sénégalaises et les éléments français au Sénégal (EFS) dans la région de Bargny et de Thiès.





Groupe naval italien à Dakar

Le porte-avions « Cavour » au service de la diplomatie et de l’humanitaire  (17 mars 2014)

Le porte-avions « Cavour » de la marine militaire italienne, en escale à Dakar, a ouvert ses portes au public samedi, à l’occasion de la réception offerte par l’Amiral Paulo Treu. C’était en présence de l’Ambassadeur d’Italie à Dakar, du Chef d’état-major de la marine sénégalaise, le contre amiral Cheikh Bara Cissokho, et de plusieurs personnalités militaires et civiles.
L’escale du porte-avions « Cavour » à Dakar constitue l’avant-dernière étape d’un périple qui a conduit ce géant des mers, réputé deuxième plus gros bâtiment de guerre européen après le « Charles De Gaule », dans plusieurs pays africains et du golfe arabique. Ce circuit dont le tracé sur une carte géographique montre un véritable tour de l’Afrique (excepté la zone arabique) entre dans le cadre de la campagne dénommé « Système pays en mouvement ».



La mission a également pour objet de mettre les équipages dans différentes conditions, notamment du climat tropical et dans l’océan pour les préparer à l’interaction avec les marines alliées et les marines des nations amies en vue de futures opérations conjointes au sein des coalitions maritimes pour la résolution des conflits.
Outre le volet entraînement, il s’agit aussi de participer à la présence dissuasive pour la protection du commerce maritime international et la lutte contre la piraterie et le trafic illicite. L’Amiral Treu a rendu hommage au Sénégal qui entretient des relations d’amitié avec l’Italie depuis 1962. Il a souligné, pour s’en féliciter, l’importante contribution de la communauté d’immigrés sénégalais dans le développement de son pays.
une visite cartophile de Dakar



La ville de Dakar est la capitale de la République du Sénégal et de la région de Dakar. Elle compte 1 056 0091habitants contre 3 215 255 habitants (estimation 2011) si on tient compte de l'ensemble de la Région de Dakar. C'est une des quatre communes historiques du Sénégal et l'ancienne capitale de l'Afrique-Occidentale française(AOF).






Conduites par le capitaine Protet, les troupes françaises prennent possession de la côte en 1857. Un petit fort y est construit, sur lequel le pavillon français est hissé. Dakar reste pourtant un « véritable labyrinthe de rues et d'impasses, de tours et de détours », au milieu de la brousse et des dunes. Malgré la construction de quelques maisons de commerce, la bourgade n’est pas encore une vraie ville. Le colonel du génie Émile Pinet-Laprade est son véritable fondateur. Un premier plan cadastral est élaboré en juin 1858. La construction du phare des Mamelles est lancée en 1859, les travaux du port commencent en 1860. Un nouveau plan d’alignement de la ville est proposé par Pinet-Laprade en juin 1862.




De 18 500 habitants en 1904 Dakar passe à 25 000 personnes en 1909 et devient le premier port du Sénégal. La reconstruction de la gare ferroviaire est entreprise et l’Hôtel de ville est édifié en 1918.




Pendant la Seconde Guerre mondiale le contrôle de l'AOF constitue un enjeu non négligeable. Une tentative de débarquement des Alliés (Opération Menace ) échoue le 25 septembre 1940, au bout d'une lutte fratricide connue sous le nom de bataille de Dakar.








Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...