01 avril 2014

La Mission Jeanne d'Arc à Dakar

La Mission Jeanne d'Arc à Gorée
BPC Mistral

L'Île de Gorée ou Gorée est à la fois une île de l'océan Atlantique nord située dans la baie de Dakar (Sénégal) et l'une des 19 communes d'arrondissement de la capitale. C'est un lieu symbole de la mémoire de la traite négrière en Afrique, il est distingué à ce titre par l'UNESCO.


Cachet en date du 24 mars  2024 Vaguemestre 10675 BPC Mistral


Dimanche 23 et lundi 24 mars, à l’occasion de l’escale du groupe Jeanne d’Arc à Dakar, une cinquantaine de volontaires a participé à une action civilo-militaire sur l’Ile de Gorée.





Sur cette île chargée d’histoire puisqu’elle fut l’un des ports d’embarquement des esclaves africains, marins et soldats de l’Armée de terre de la force de réaction embarquée du bâtiment de projection et de commandement Mistral, ont œuvré pendant deux jours. 

Île de Gorée



Ils ont remis en état le rez-de-chaussée de la mairie du village, lieu essentiel pour la vie des habitants de cette île située à quelques nautiques de Dakar. Au programme : ravalement des façades puis peinture. Les volontaires ont également rénové un monument édifié à la mémoire des médecins et des pharmaciens victimes de leur dévouement pendant l’épidémie de 1878. Les électriciens du Mistral l’ont doté d’un système d’éclairage.



Les enfants de Gorée ont suivi attentivement tous ces travaux, curieux et amusés de rencontrer des militaires français. Certains se sont même essayés à la peinture. Pour Momosolou (6ans), Edouard (3ans), Malal (11 ans), Augustin (8 ans), Clara (8 ans) ou Ibrahim (9 ans)… le meilleur moment de ces journées restera certainement la distribution de galettes bretonnes ! Nul doute qu’ils se souviendront aussi des jeux, des chants, et des quelques passes de football échangés avec les militaires français.
La maison des Esclaves

Cette action civilo-militaire a également marqué les volontaires mobilisés. « L’humanitaire fait aussi partie de notre métier de militaire. C’est une autre façon de représenter la France et la Marine française. » témoigne l’EV B., 22 ans, officier-élève. Pour le Matelot N, 19 ans affecté à bord du Mistral comme matelot « opérations navales » et le 1ère classe N., 20 ans, du Régiment d’Infanterie des Chars de Marine (RICM), ce n’était pas la première expérience de ce type. « L’année dernière, pendant notre mission Corymbe, j’avais déjà participé à la reconstruction d’un orphelinat en Afrique. 

Vue aérienne de Gorée, au fond Dakar

Cela m’avait plu. On ne vient pas juste pour se reposer et profiter du pays, on apporte quelque chose aux autres, on se sent utile. » explique le Matelot N. « Avec tous les collègues de ma « chambre », on s’est dit qu’il fallait qu’on le fasse. On avait déjà participé à la rénovation d’une école au Tchad. Ça vient du cœur » précise le 1ère classe N. Le MT C., des Eléments Français au Sénégal (EFS) avait préparé le chantier en amont et a encadré les deux journées de travaux. « Ce qui a été réalisé est très important pour Gorée. C’est un beau geste de l’équipage du Mistral… le tout dans une excellente ambiance ! » conclut-il.

La Gazette de l'Aéro n°107

La Gazette de l'Aéro 
Marcophilie Navale n° 107


Courrier du CDG


Dans ma précédente Gazette, je vous indiquais que je n’avais pas reçu les enveloppes du détachement 17 F à bord du Charles de Gaulle. J’ai reçu ce matin 25 mars 2014 ces enveloppes. Tampons de la Flottille 17 F et du CDG. Il me restait un timbre de la Flottille 17 F réalisé par la Base de Landivisiau à la précédente Journée Portes Ouvertes.





L’oblitération est certainement de Toulon l’Agent Postal les avait oubliées dans un coin. Vaut mieux tard que jamais.

Il manque aujourd’hui les enveloppes de la 12 F 


Mission Jeanne d'Arc Escadrille 22S  BPC Mistral




J’ai reçu ce jour les enveloppes provenant de la Mission Jeanne d’Arc, nous avons le droit à trois tampons : 

Mission J.A. Mistral et Lafayette, 

22 S Escadrille embarquée BPC Mistral 


et au verso de l’enveloppe Mission J.A. Mission Corymbe.

Les 80 ans de l’Armée de l’Air

Information provenant de DEVORNIQUE Alain de LYON

De nombreuses manifestations sont programmées cette année
13 juin 2014 B. A. N° 118  de Mont de Marsan
21 et 22 juin 2014 B. A. N° 120  de Cazaux
27 juin 2014 B. A. N° 709  de Cognac
5 et 6 juillet 2014 B. A. N° 133  de Nancy
13 juillet 2014 au Bourget
5 et 6 octobre 2014 B. A. N° 113  de St Dizier
17 octobre 2014 B. A. N° 125  d’Istres



Olivier Laudrin





EUNAVFOREU Naval le TCD SIROCO fournit une formation à la navigation électronique aux gardes-côtes des Seychelles


During FS Siroco’s port visit to the Seychelles, 20 trainees from the Basic Training course for the Seychelles Coast Guard embarked for electronic navigation equipment training. The training was supported by staff from EUCAP Nestor.


Lors de son passage aux Seychelles le TCD SIROCO, 20 élèves en formation de base aux garde-côtes seychelois ont suivi une formation à la navigation aux équipements électroniques. La formation a été prise en charge par EUCAP Nestor.

The trainees received practical and theoretical instruction in how to use equipment such as GPS, radar, and gyro-compass.



la formation pratique et théorique a porté sur l'utilisation d'équipements tels GPS, radar et gyrocompas.

Speaking about the training, the Commanding Officer of the Coast Guard, Lt Col Dine said “The training was extremely useful. It provided the trainees with hands-on instruction on how to handle essential navigation equipment. I am grateful to the EU Naval Force and EUCAP Nestor staff for their support.”





The Seychelles Coast Guard Basic Training Programme is a 27-week course. It has been developed by the Coast Guard and EUCAP Nestor and covers various aspects of maritime security and the Coast Guard functions.




EU Naval Force deters, prevents and represses acts of piracy and armed robbery off the coast of Somalia.EU Naval Force ships protect World Food Programme vessels delivering aid to Somalia and AMISOM shipping. EU Naval Force ships also contribute to the monitoring of fishing activity off the Somali Coast.




EUCAP Nestor is a civilian EU mission, under the so called Common Security and Defence Policy, mandated to assist countries of the Horn of Africa and Western Indian Ocean develop their capacities and capabilities to ensure maritime security, in particular counter-piracy and maritime governance. Part of its mandate includes providing the countries in the region with essential light equipment.



sources :

EU Naval Force Public Information Office



Faut que ça mousse

Un demi s'il vous plait

un des premiers plaisirs d'une escale est de pouvoir prendre une bière en ville et c'est souvent le premier mot que l'on apprend avec 안녕하세요 미스

piwo, beer, bier, بيرة, garagardoa, cervesa, 啤酒, cerveza, øl, birra, ビール, dolor,  cerveja, пиво, bia...

Rien de plus normal pour un marin de prendre une ancre...



J'ai retrouvé grâce à internet un article paru il y a deux ans sur la bière et la mousse.

Pourquoi est-ce que la mousse de la bière est toujours au dessus du verre ? Une université du Delaware s’est penchée sur la question et est arrivée à la conclusion que la mousse, si elle est compacte, peut se tenir dans le verre, en dessous de la bière.



Généralement, lorsqu’on vous sert un verre de bière, votre mousse se tiendra fièrement au dessus de votre verre, l’activité carbonique dans votre verre et les molécules de protéines permettent de créer cette belle mousse.



L’équipe d’étudiants en biochimie à étudié le phénomène de la Guinness et des bulles qui descendent le long de la paroi du verre, sens contraire à toutes les bières, pour se rendre compte qu’il était tout à fait possible de faire tenir la mousse au fond du verre en modifiant la molécule de protéine et la rendre plus lourde que l’alcool.

Par effet de gravité, le client voit se former une mousse en haut du verre, qui descend le long de la paroi et se pose au fond du verre. Une opération visuelle qui aura son petit effet dans les bars et brouepubs

Pour l’instant, le projet intéresse quelques malteries américaines qui aimeraient proposer les céréales modifiées génétiquement en 2014.















poisson d'avril 2012


31 mars 2014

La Poche de Saint-Nazaire guerre 39 45 Loire-Atlantique forteresse sous-marin résistance

L'affaire n'est dans la poche que le 8 mai 1945 Saint-Nazaire


La poche de Saint-Nazaire (Festung St. Nazaire — c'est-à-dire la forteresse de Saint-Nazaire) est, du mois d'août 1944 au 11 mai 1945, une zone de repli des troupes allemandes de Loire-Inférieure (actuelle Loire-Atlantique) constituée au moment de la libération du département par les forces alliées. Elle se forme autour du port et de la base sous-marine de Saint-Nazaire ; elle s'étend à l'est jusqu'à Saint-Omer de Blain et de La Roche-Bernard au nord à Pornic au sud.

Carte américaine de 1944 au 1/200000e
de Vannes à Angers
Isolé du reste du pays depuis le 19 Août 1944, l'Ilot de Saint-Nazaire ne disposait que d'un stock réduit de timbres-poste.
Ces timbres s'épuisant rapidement, le service postal fut dans l'obligation de prendre, au début de 1945, plusieurs dispositions qui, toutes, présentent un certain intêret philatélique.
Pour suppléer à l'absence de timbre on se servit de différents moyens de fortune. Les timbres à 1Fr50 furent utilisés au-delà de la date de démonétisation (1/11/44).
photo JM Bergougniou

Après la dure bataille de Normandie et la percée d'Avranches, les Alliés libèrent très rapidement l'ouest de la France pendant la première quinzaine d’août 1944 (Rennes le 6 août, Nantes le 12, Rezé le 29). Des poches de résistance se forment alors sur la façade atlantique à Brest, Lorient, Saint-Nazaire, La Rochelle et Royan.

Hitler tient à préserver ces zones stratégiques : par ses instructions du 31 juillet 1944 aux généraux Jodl et Warlimont, il demande à ses troupes de « les défendre jusqu’au dernier homme ». Constituées en forteresses, elles pourraient redevenir des points d’appui non négligeables sur l’Atlantique dans l’hypothèse où les armes secrètes (Wunderwaffen) seraient mises au point à temps pour retourner la situation en faveur du Reich.



Laissant de côté ces ports en eau profonde qui vont pourtant leur faire gravement défaut, les Anglo-Américains qui viennent de piétiner trop longtemps en Normandie, privilégient la poursuite de l’offensive vers l'Allemagne. Ils laissent cependant des troupes pour contrôler les limites des poches, assistées par l'armée française et par des bataillons des Forces françaises de l'intérieur.




La poche de Brest tombe le 18 septembre 1944 après de durs combats, les quatre autres durent jusqu'à la capitulation du 8 mai 1945, voire un peu au delà.



La poche de Saint-Nazaire est centrée sur la ville et la Base sous-marine de Saint-Nazaire. Au nord de la Loire, la ligne de front suit la rive gauche de la Vilaine, puis de l'Isac (c'est-à-dire, ici, le canal de Nantes à Brest), jusqu'au niveau de Blain (la partie de la commune située à l'ouest du canal) ; elle descend ensuite vers le sud-ouest jusqu'à Cordemais en passant entre Bouvron, Fay-de-Bretagne et Le Temple-de-Bretagne. Au sud de la Loire, elle inclut les communes de Frossay, Saint-Viaud, Paimbœuf, Arthon-en-Retz (La Sicaudais), Saint-Père-en-Retz, Saint-Brévin-les-Pins, Saint-Michel-Chef-Chef, La Plaine, Sainte-Marie-sur-Mer et Pornic. Le secteur défensif côtier de la poche s'étire sur 50 km environ de littoral.



Pour assurer la défense de l'embouchure de la Loire, les Allemands ont mis en place de puissantes batteries d'artillerie. Au nord, près de Batz-sur-Mer, une batterie constituée de deux canons d'origine française de 240 mm de calibre. On trouve une batterie similaire au sud de la Loire près sur la pointe Saint-Gildas. Entre ces deux batteries, se trouvent d'autres pièces de calibre plus modeste, notamment à la pointe de Chemoulin avec quatre canons de 170 mm et quatre canons de 105 mm, ou encore, sur la rive sud, à Mindin et au Pointeau sur la commune de Saint-Brévin-les-Pins.


Après plusieurs raids lancés en septembre et octobre contre les troupes FFI de l'autre côté de la Vilaine, les Allemands effectuent au début du mois de novembre un nouveau coup de main dans le secteur oriental.

À part un petit débarquement effectué en décembre à la pointe de Pen Lan en Morbihan, les opérations les plus importantes sont menées en Pays de Retz dans le Sud Loire, où s'étendent des terres fertiles pouvant être utiles pour le ravitaillement.

Les Allemands s'emparent de Frossay en octobre et fin décembre, à la suite de violents combats, du village de La Sicaudais. Ils s'opposent au 2e bataillon FFI de la Vienne qui cèdent une bande de près de 100 km2. Le front se stabilise grâce à l'intervention du 8e régiment de cuirassiers.

Les Américains, quant à eux, délogent les Allemands de la forêt du Gâvre, les forçant à repasser sur l'autre rive du canal de Nantes à Brest et s'emparent du bourg de Blain.



En février 1945, grâce à des agents secrets vivant à l'intérieur de la forteresse, la Résistance avertit le commandement de l'imminence d'une attaque allemande près du canal de Nantes à Brest.
Au cours du mois de mars, l'artillerie américaine parvient à couler plusieurs cargos qui font la navette entre les forteresses de Lorient et de Saint-Nazaire, posant ainsi des problèmes de ravitaillement aux Allemands.

En avril, les Allemands redoublent d'agressivité et harcèlent sans cesse les positions alliées avec leur puissante artillerie. Ainsi, le 19 avril des accrochages se produisent entre trois patrouilles franco-américaines et les Allemands causant 3 morts et plus d'une vingtaine de blessés (et la perte de 3 chars) côté allié et la perte de 33 hommes (morts ou blessés) côté allemand10 (à cette même période, sur le front de l'Ouest, les troupes anglo-américaines ont déjà largement envahi l'Allemagne et atteint l'Elbe).

La signature de la reddition de la poche a lieu dans la maison de Francis Moisan, au lieu-dit « Les Sables » à Cordemais, le 8 mai 1945 à 13 h, le jour même de la capitulation de l'Allemagne.

Le 11 mai, la cérémonie de la reddition se déroule à l'hippodrome du Grand Clos à Bouvron. Au cours de cette cérémonie, le général Junck remet son arme au général américain Kramer en présence du général Chomel, du préfet de Loire-Inférieure, Alexandre Vincent, et de détachements français et américains.


Pour les habitants de la Poche de Saint-Nazaire, le Comité International de la Croix Rouge (CICR) avait obtenu un arrêt des combats à un point précis où une fois par semaine avait lieu l'échange du courrier entre la "Poche" et le restant de la France. 
Pour affranchir ce courrier la Chambre de Commerce de Saint-Nazaire avait obtenu de la Sous-Préfecture de Saint-Nazaire l'autorisation tout à fait exceptionnelle (arrêté du 30 mars 1945) de tirer deux vignettes d'affranchissement : une (avec inscriptions en couleur rouge) à deux francs et l'autre (avec inscriptions en couleur verdâtre) à cinquante centimes. 
Il fut émis 50.000 timbres (dont 35.000 furent effectivement vendus) montrant une nef et sur la voile était dessinée la clef symbolique de la ville de Saint-Nazaire. 


La CHAMBRE DE COMMERCE de SAINT-NAZAIRE ( repliée à La Baule), sur l'initiative de son Président, Monsieur NASSIET et du receveur des Postes, décida d'émettre 50.000 timbres-symboles portant la nef et la clef symbolique de la ville.
Monsieur BENEDETTI, Sous-Préfet de Saint-Nazaire, autorisa officiellement cette émission par arrêté en date du 30 Mars 1945.La première journée de vente fut le 9 Avril 1945 .

30.000 timbres à deux francs furent émis, et 19.000 furent vendus ; 20.000 timbres à 50 centimes furent émis, et 16.000 furent vendus. La première journée de mise en vente de ces timbres fut le 9 avril 1945, ils furent vendus jusqu'au 9 mai 1945.



Pour la petite histoire, cette émission de deux timbres en dehors de l'administration des PTT était une conséquence inattendue du décret n° 45.289 du 22 février 1945 (avec application au 1er mars 1945), qui avait augmenté le prix des tarifs postaux : le prix d'affranchissement d'une lettre du 1er échelon de poids (jusqu'à 20 grammes) passant de 1,50 franc à 2,00 francs. 




Ce décret avait interdit tout affranchissement, à compter du 1er mars 1945, avec des timbres à l'effigie du Maréchal Pétain. Or, le bureau de poste de Saint-Nazaire n'avait que des "timbres officiels" à cette effigie. L'administration des PTT a donc autorisé (via le CICR), à titre tout à fait provisoire et exceptionnel, leur utilisation jusqu'à la libération de cette malheureuse cité…

C'est le 8 Janvier 1945 que la poste de LA BAULE, et sur les ordres de la Direction départementale, eut recours à l'emploi d'une machine à affranchir appartenant aux Chantiers de Penhoët .
Celle ci fonctionna jusqu'au 23 Mai 1945.




A La Baule, " La Centralisation du Livre ", une Librairie Imprimerie, possédait un rayon philatélie tenu par Monsieur Roger Blachère. 

Celui-ci effectua, pendant toute cette période trouble, de très nombreuses lettres de complaisance, adressées soit à la Centralisation du Livre (Rayon Philatélique), soit à lui-même dans différentes postes restantes de la région (La Turballe, Guerande, Batz sur Mer, Ferel, Saint Gildas des Bois, Piriac sur Mer, etc. et même Guenrouet, bureau fermé par suite des bombardements, pour avoir des "RETOUR A L'ENVOYEUR"). 

A toutes les combinaisons possibles de vignettes et de timbres (et même de demi-timbres), furent rajoutées de nombreuses griffes et signatures...:


sources :

http://www.postiers.net/t4618-la-poste-et-les-empoches-de-saint-nazaire-en-1944-1945

Voir le site très complet et très documenté de :

http://1f50bersier.free.fr/st-naz.html

30 mars 2014

le pâté du Mataf... pour le 1er avril

A découper selon le pointillé



Dans le cochon tout est bon



Conserveur depuis 1907, Hénaff est aujourd’hui le leader incontesté des pâtés et rillettes en conserves en France à travers une politique de qualité unique et différenciée.






Entreprise familiale et indépendante de l’extrême ouest de la Bretagne, notre entreprise doit sa réussite à son intransigeance sur la qualité des produits fabriqués, à la conscience professionnelle exceptionnelle de ses collaborateurs et à l’engagement dévoué de ses dirigeants pour le développement du territoire et le respect de l'environnement.











Jean Hénaff, alors simple paysan breton, imagine et fait construire une conserverie réservée à la production locale de petits pois et de haricots verts en 1907. Il le fait pour permettre aux agriculteurs de vendre localement leur production, et limiter l'exode dont souffre alors le Pays bigourdan 
en créant des emplois.




Sept ans plus tard, pour combler l’inactivité en basse saison, il se lance dans la production de pâté et le paysan-conserveur fait alors une découverte étonnante, en associant notamment les morceaux les plus nobles du porc (jambons et filets) à un savant mélange d’épices, il crée une recette gourmande inédite. C’est la naissance du fameux Pâté Hénaff déjà dans sa boîte bleue et jaune, qui va faire la renommée de notre Maison.

Combats de marins oubliés durant la guerre de 1870 Choisy Le Roi Pothuau

La Gare aux Boeufs


29 et 30 novembre 1870

Il était habituel, il y a encore quelques années, de récompenser les meilleurs élèves lors de la remise des prix de fin d’année. Rassemblés dans la cour de l’école, les élèves regroupés par classe, en présence des parents, attendaient face à l’estrade la proclamation officielle des résultats.
Prix d’honneur, prix d’excellence, prix de géographie ou d’histoire et pour les plus costauds avec parfois une tête moins pleine que les cuisses ou les biceps, le prix de gymnastique, les meilleurs de chaque discipline repartaient avec un livre. 
Une étiquette était collée en deuxième de couverture portant le nom du lauréat et de la matière.
Je viens d’acheter l’un de ces livres. Les prix sont en général modestes car les auteurs en sont peu connus, la qualité de la reliure est modeste et les textes…
 

Mon livre s’intitule « Souvenirs d’un soldat » et l’auteur en est Lucien Louis-Lande, originaire de Bordeaux et ancien élève de l’école normale supérieure, il s’engagea en 1870 dans les fusiliers marins puis retourna aux études, au professorat et à la littérature. L’édition originale porte la date de 1886 soit une quinzaine d’années après la guerre de 1870 et les événements de la Commune.

Un texte m’intéressait particulièrement « les Fusiliers Marins au siège de Paris ».

Lucien Louis-Laude y raconte sa propre expérience. Beaucoup de ses camarades choisissent de s’engager dans les régiments de ligne, lui choisit les fusiliers marins. C’est en parlant avec le fils d’un ami qu’il choisit « la vie des matelots, de leur rude mais bonne nature, de leur discipline, de leur courage, de leur dévouement à leurs chefs… »

Venus de Brest, de Toulon, de Rochefort, de Cherbourg les marins intègrent la défense de Paris à la fin août 1870. Les Brestois sont dirigés vers le fort d'Ivry.

Pierre Albert Leroux

Il leur est confié l'artillerie. Les pièces de marine sont placés sur les forts après  d'importants travaux de terrassements, d'abattis pour dégager les angles de tir. Les fortifications étaient devenues des lieux de villégiatures pour les Parisiens.



Il va être formé trois bataillons de marche de 600 hommes avec les marins des forts. Les canonniers restant au service des pièces.
L'idée de Napoléon Ier est reprise quand au retour de l'île d'Elbe il ordonne de vider les vaisseaux pour former les régiments de haut-bord.Le fort de Bicêtre fournit un bataillon de 600 hommes, Ivry et Montrouge 300 hommes chacun pour créer le 2e bataillon. Le 3e bataillon provient des forts de l'est, Noisy, Rosny, Romainville.
Les marins reçoivent le sac à dos nommé as de pique, la capote grise des mobiles pour cacher le col bleu trop visible et la peau de mouton contre le froid. le 2e bataillon va être commandé par le CF Eugène Marie Desprez.

La statue réalisé en 1894

 

est en bronze est de

 

Benoît-Lucien Hercule
et l'architecte est  

 

Léon Bonnenfant

 

Le combat de la Gare-aux-Bœufs eut lieu le 29 novembre 1870, pendant le siège de Paris durant la guerre franco-prussienne. Les troupes françaises sous les ordres du général Vinoy lancent une attaque de diversion afin de suppléer la grande opération à Champigny.

 
Pour redonner espoir aux habitants de la capitale, le général Louis Trochu, gouverneur de Paris, décide d'organiser une sortie générale afin d'effectuer une percée des lignes allemandes.

A cet effet, le général Vinoy prend le commandement de toute la rive gauche de la Seine et des 3 divisions qui s'y trouvent en position et qui sont sous les ordres des généraux Corréard, de Maud'huy et du contre-amiral Pothuau. l'ensemble s'élève à 38 100 hommes :


"A ce sujet, dût notre prestige en souffrir un peu, je dois rectifier une erreur trop aisément accréditée. Sur la foi des journaux, l'imagination populaire se plaît à nous figurer courant à l'ennemi, la hache d'abordage à la main. Or nous n'avions pas d'autres armes que la baïonnette et le chassepot." 

L. Louis-Lande

La division Maud'huy forte de 16 500 hommes était positionnée aux redoutes des Hautes-Bruyères et du Moulin-Saquet. La division Corréard forte de 7 bataillons de la Garde nationale mobile était positionnée à Montrouge, Vanves et Issy. La division était renforcée de 3 000 hommes de la garde nationale.



La gare aux boeufs et la Tuilerie

La division Pothuau forte de 8 700 hommes se répartissant en 4 bataillons de la Garde nationale mobile avec 5 700 hommes et 4 bataillons de fusiliers marins de la  marine avec 3 000 hommes était positionnée à Vitry et à Ivry. La division était renforcée de 3 000 hommes de garde nationale.



Amiral Pothuau

Plusieurs attaques de diversion sont lancées l'effort principal étant dirigée sur Champigny-sur-Marne. Sur la rive gauche, la division Maud'huy doit attaquer l'Haÿ et la division Pothuau la Gare-aux-Bœufs.



Les troupes de la division Pothuau devant passer très à découvert sous le feu de l'ennemi, les colonnes reçurent l'ordre de partir de très bonne heure, se dirigeant avant le jour afin de prendre l'objectif aussitôt.

                                          Les troupes de l'amiral Pothuau, renforcées des 17e et 116 bataillons de la garde nationale, sous le commandement du colonel Édouard Roger du Nord enlèvent par un vigoureux coup de main la Gare-aux-Bœufs ainsi que le poste ennemi qui le défendait et qui fut fait en partie prisonnier, dont un officier, et s'y retranche fortement. Les prussiens ne cherchent pas à reprendre la position.

A 8h35, une dépêche télégraphique émanent du gouverneur de Paris, arrive au général Schmitz indiquant :« Prévenez Vinoy, La Roncière, Beaufort et Liniers que la grande opération est ajournée par suite de la crue de la Marne et rupture du barrage. La suite de leur opération doit se mesurer sur cet incident. Ils seront juges ».



Choisy le Roi
La gare aux boeufs
et la Tuilerie

A 9h40 une seconde dépêche télégraphique indique : « Opération transformée. Par suite de l'impossibilité de faire parvenir des instructions coordonnées à la masse des troupes réunies sur la Marne, nous restons dans nos positions prêt à agir du côté d'Avron ou la présence d'une nombreuse artillerie peut nous engager ».

Suite à ces dépêches, le général vinoy jugeant sa possession inutile donna l'ordre de la faire évacuer. Les troupes entamèrent alors, dans l'après-midi sans comprendre, une retraite qui ne fut aucunement inquiétée par l'ennemi.
Le 30 novembre .... Les canonnières reçurent l'ordre de se porter dans le secteur et d'ouvrir le feu pendant que les pièces d'artillerie des redoutes de Vitry concentraient la leur sur la Gare-aux-Boeufs et Choisy-le-Roi. Des colonnes composées de troupes de marine, se dirigèrent sur la Gare-aux-Boeufs pendant qu'une batterie d'artillerie de campagne quittant la redoute de Vitry s'avance au galop vers Choisy et qu'une colonne de moblots se porte sur un avant-poste Prussien.


Maurice Toussaint

À la tête des ses troupes, l'amiral Pothuau, à cheval et l'épée à la main, s'empare de la Gare-aux-Boeufs que l'ennemi quitte précipitamment pour se jeter en désordre dans Choisy-le-Roi et permettant aux troupes française de réoccuper la gare abandonnée la veille. Les troupes de marine continuent sur leur lancée à la poursuite des fuyards soutenue par l'artillerie de campagne, l'artillerie des forts, des redoutes et par les canonnières et les wagons blindés.
Ce mouvement vigoureux oblige la colonne prussienne à arrêter les combats permettant à la division Susbielle de se dégager.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...