14 décembre 2011

La Marine au Maroc : AGADIR Marine nationale

La Marine au Maroc : AGADIR



Probablement fondée par les Berbères, Agadir attire d'emblée les marins qui longent ses côtes. Baie abritée des vents, terre fertile et source d'eau douce (le "founty"), Agadir a tout pour plaire. En 1505, les Portugais y établissent un comptoir commercial et construisent un port.









En 1541, le sultan saadien Mohammed Cheick, intéressé par la position stratégique d'Agadir pour contrôler la " route de l'or ", s'empare de la ville. Au XVIIe siècle, Agadir est contrôlée par les Berbères. Le commerce portuaire se développe fortement, la ville prospère



En 1760, le sultan alaouite Sidi Mohammed ben Abdallah est jaloux de ce port qui commerce avec l'Europe. Il construit le port d'Essaouira à une centaine de kilomètres au nord pour détourner le commerce européen. C'est un coup dur pour Agadir et la ville se dépeuple peu à peu. Au début du XXe siècle, la population d'Agadir est inférieure à 1000 habitants.




La première moitié du XXe siècle voit le retour d'Agadir sur la scène économique. L'agriculture et la pêche permettent à la ville d'aménager un grand port. Des conserveries sont construites et Agadir devient le 1er port sardinier du monde. Cette activité commerciale n'a d'ailleurs jamais cessé, Agadir reste aujourd'hui le 1er port de pêche du pays.



Malheureusement, le 29 février 1960, à 23H47, la ville est ravagée par un terrible tremblement de terre qui fera 15 000 morts. La quasi totalité des habitations est détruite en quelques secondes.






A la fin de la première guerre mondiale, c'est l'Armée de l'air et le 37e régiment d'aviation qui s'installe à Agadir.
L'épopée de l'aéropostale va servir au développement de la ville qui sert d'escale lors de la prolongation de la ligne Toulouse Casablanca vers Dakar. Lescale est inaugurée le 1er juin 1925.
La puissance et l'autonomie des avions grandissant, l'escale sera bientôt supprimée.  Le terrain n'est pas bien grand, une piste de 600 mètres d'une largeur de 400... Quelques hangars et des réserves d'essence...
L'aviation maritime s'installe en 1926 (Escadrille 5B2)  pour apporter un appui sol (bombardement) dans la guerre du Rif.




un chassé-croisé s'établit avec l'armée de l'air jusqu'à l'établissement de la 10E en 1940.
En 1942 l'escadrille de chasse s'établit à Agadir et participera avec les forces de Vichy aux combats contre les troupes de débarquement alliées.



Suite à l'opération TORCH et à l'occupation de Port-Lyautey, les forces aériennes se replient sur AGADIR et c'est le 10/11/1942 que la base est officiellement créée avec le personnel venant de Port-Lyautey occupé par les Américains.



Se crée l'Ecole des Personnels Volants avec des personnels formés en Angleterre et aux USA.



La 1AC quitte Agadir pour Thiersville et l"EPV pour Igoudae suite à l'arrivée des Américains.
En 1944 la 1èere flotille FNFL devient la 6E sur Catalina et sur Ventura. puis arrivent avec les nouveaux matériels la 7FB, la 4FB, la 8FE...



En 1945 la 8FE part en Indochine, la 6FE devient 6F qui deviendra groupe de transport et la 22S.






sources








http://www.postedeschoufs.com/aeronavale/1946_1962/3%20La%20Patrouille%20maritime/patrouille_maritime.htm

http://www.agadir1960.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=390

http://www.agadir1960.com/forum/viewtopic.php?f=3&t=391

13 décembre 2011

Il y a trente neuf ans en Pologne : Jaruzelski décrètait l'état d'urgence 13 décembre 1981

Gdansk, les chantiers Lénine 

et Lech Walesa




Entrée du Chantier naval Lénine

Pourquoi parler de la Pologne aujourd'hui allez-vous me demander? 
D'abord parce que les évènements des années 80 vont changer l'Europe et ses mentalités, faire tomber le bloc de l'est et ouvrir des frontières jusqu'alors fermées. 
Parce que la Pologne, amie de la France depuis de nombreuse années a été l'élément déclencheur de la seconde guerre mondiale suite à son agression par le croiseur allemand Schleswig-Holstein à Gdansk.


C'est de cette partie du fleuve que le croiseur  Schleswig-Holstein ouvrit le feu sur la garnison de Westerplatte

Parce qu'aujourd'hui les chantiers de Gdansk construisent pour notre marine nationale des éléments de coque. Et puis parce que c'était l'occasion d'y gagner une amitié qui dure depuis 30 ans!

Jumboisation du Mistral à partir
des éléments construits à Gdansk


Le 13 décembre 1981, en Pologne, le président Wojciech Jaruzelski proclame l'état d'urgence. Au centre de cet événement se trouve la montée du mouvement syndical ouvrier et la conjoncture particulière dans laquelle se trouve le pays. 


Le général Jaruzelski :
caricature réalisé à partir d'un pliage.

Document ronéoté et diffusé
sous le manteau 
collection JMB

L'état d'urgence de 1981 a été l'aboutissement d'une tempête qui faisait rage depuis déjà plusieurs années en Pologne. 

Pliez ces charmants petits cochons et
vous obtiendrez le portrait
du Général Jaruzelki

collection JMB
Suite à la Seconde Guerre mondiale, le pays est « libéré » par l'Armée rouge et doit rapidement s'aligner sur le modèle soviétique. Le Parti communiste polonais est devenu le parti fort du pays. Au cours des années 60 et 70, la population est soumise à de nombreuses limitations, tant politiques que matérielles. Plusieurs révoltes sont réprimées, mais en 1980, les grèves deviennent plus violentes . 


entrée des chantiers  © photo JM Bergougniou


Un pays en crise 

Au début des années 1970, le gouvernement de Pologne veut redresser l'économie en mettant en place un projet de développement financé par d'énormes emprunts. Plusieurs investissements sont réalisés afin de fabriquer en usine des produits qui rembourseraient ces prêts. Mais voilà que la crise pétrolière de 1974 vient mettre fin à ces aspirations et laisse le pays avec d'énormes dettes. À la fin de l'année 1981, la situation enPologne est telle que le pays se retrouve au 2e rang des pays les plus endettés du monde par rapport au nombre d'habitants. 

En août 1980, les travailleurs polonais défient l'empire de l'URSS en faisant des grèves massives et en procédant à la création du syndicat OcenSolidarnosc, ou Solidarité, qui compte 10 millions de membres à sa création. 

Les croix devant l'entrée du chantier
qui rappellent les répressions sanglantes
de l'ère communiste photo © JM Bergougniou

« Lorsque ce syndicat, à la tête duquel se trouvait Lech Walesa, revendiqua l'organisation d'élections libres et le contrôle de l'approvisionnement, l'armée prit le pouvoir. Le 13 décembre 1981, le général Wojciech Jaruzelski instaura l'«état de guerre». » Des grèves surviennent un peu partout au pays donc, et Solidarnosc se veut le porte étendard de cette révolte. 

Ouvrier des chantiers Lénine
de Gdansk en grève
 

À l'époque de la Pologne communiste, aucun syndicat indépendant des organismes du pouvoir n'est autorisé. Soucieuse des besoins des ouvriers des chantiers navals de Gdańsk, Anna Walentynowicz crée la première association indépendante ce qui lui vaut d'être licenciée le 7 août 1980, perdant son droit à la retraite à cinq mois de celle-ci.

Lech Walesa  porté en triomphe

Dans les années 1980, ce syndicat réussit à rassembler un large mouvement social contre le régime communiste en place, impliquant entre autres l'Église catholique romaine. Il élabore un programme en 21 points. Le syndicat est soutenu par un groupe d'intellectuels dissidents (en polonais Komitet Obrony Robotników, KOR) et était basé sur les règles de la non-violence. PourMoscou, Solidarnosc est considéré comme un organisme dangereux bénéficiant du soutien de l'OTAN. Si les communistes polonais ne réussissaient pas à faire face à cette menace, les Russes s'en mêleraient.La décision de la direction entraîne une grève qui éclate le 14 août 1980 et donne naissance au syndicat NSZZ Solidarność dont elle est co-fondatrice avec Lech Wałęsa.

collection JMB

La survie de Solidarność est un événement sans précédent, non seulement en Pologne, mais dans tous les pays du Pacte de Varsovie. Cela signifie une cassure dans la ligne dure du Parti qui avait auparavant provoqué un bain de sang pour réprimer un autre mouvement de protestation : des douzaines de personnes tuées et plus d'un millier de blessés à Gdynia en décembre 1970.

lettre ouverte et portant le cachet
de la Censure  Ocenzurovano  27-12-1981

collection JMB

Le 31 août 1980, à l'issue de 14 jours de grève au chantier naval Lénine de Gdansk, le vice-Premier ministre Mieczyslaw Jagielski cosigne avec Lech Walesa, devant l'assemblée générale des délégués des entreprises en grève dans la région, un accord qui ouvre la voie à la constitution des syndicats indépendants. Le comité de grève interentreprises se transforme en direction provisoire du nouveau syndicat.

Lettre portant le cachet non Censuré
Nie Cenzurovano 
collection JMB

Avec la proclamation de l'état d'urgence, plusieurs dirigeants du mouvement sont arrêtés ou mis sous surveillance, comme ce fut le cas pour le dirigeant de Solidarnosc, Lech Walesa. 

Polonais ne votez pas collection JMB

Même si le mouvement a été dissous par le Conseil d'État sous la gouverne de Jaruzelski, les militants continuent de lutter clandestinement. L'état d'urgence s'est prolongé jusqu'au 21 juillet 1983. La classe ouvrière continuera de manifester son mécontentement même si le pays est dirigée par Wojciech Jaruzelski jusqu'en 1989. 

Tract de solidarité sur le camp
de prisonniers de Bialoleka :  

SOLIDARNOSC Bialoleka
Camp 1982 
collection JMB

Deux hommes, deux destins 

Les deux principaux personnages de la crise de 1981 sont premièrement le général Jaruzelski et, en second, le syndicaliste Lech Walesa. Suite à la prise du pouvoir en Pologne par l'Armée rouge, Wojciech Jaruzelski s'enrôle dans l'armée polonaise sous contrôle soviétique. Il monte graduellement les échelons de l'armée et même de la politique avant d'être finalement nommé Premier ministre de Pologne le 10 février 1981. Il demeure à ce poste jusqu'en 1985. 


Tract photocopié et diffusé clandestinement 
"En attendant la chute du corbeau"

collection JMB

De 1989 à 1990, il exerce également les fonctions de président de la République de Pologne. Wojciech Jaruzelski fut le dirigeant qui fit la transition suite à l'effondrement du bloc de l'Est. Lors de la transition entre la République Populaire dePologne et de la 3e République, Jaruzelski eut un court mandat en tant que président. Son nom reste néanmoins associé aux événements de 1981. Le 31 mars 2006, « le général Jaruzelski a été inculpé de « crime communiste » et encourt jusqu'à 8 années de prison pour avoir instauré la loi martiale en 1981. » 
Lettre pour le 1er mai  1985 t
imbre vignette Solidarnosc 
collection JMB 

Suite aux élections de décembre 1990, Lech Walesa, le fondateur du mouvement Solidarnosc, fut pour sa part élu président de la Républiquede Pologne, succédant à son rival du temps de la grève. Lech Walesa fut président de 1990 à 1995.

 À l'élection de 1990, qu'il remporte avec 74,2% des voix mais connait un mandat avec une popularité plus faible, puisqu'aux élections de 1995, il perd son poste au profit d'Aleksander Kwaśniewski, un ex-communiste. 


Tract clandestin Les résultats des élections sont faux (falsifiés)  Boycott collection JMB



Les électeurs lui reprochent son conservatisme moral ainsi que la trop grande place de l'église catholique dans la vie politique. Walesa récidive en 2000 où il se fait littéralement écraser alors qu'il n'obtient que 0,8% des voix. Le récipiendaire du prix Nobel de la paix de 1983 se retire alors progressivement de la politique. 


L'Etat de siège 
Cet accord est le point culminant d'une vague de grèves démarrée en juillet à la suite de l'augmentation des prix des produits alimentaires. Une rupture se produit alors dans le consensus de fait entre la bureaucratie polonaise et les travailleurs. 




Des grèves avec occupation se dotent, au fur et à mesure, de structures d'auto-organisation de plus en plus larges. Les négociations menées avec le pouvoir sont publiques, enregistrées par les délégués d'entreprises et permettent aux travailleurs d'affiner les mandats de leurs délégués, d'en changer si nécessaire.

Tract  : 1er Mai Venez aux fêtes de solidarité
avec nous 
collection JMB

Dans cette situation le général Jaruzelski a convoqué Wojskowa Rada Ocalenia Narodowego (WRON, le conseil militaire du salut national) et le conseil d’Etat a proclamé l’état d’urgence le 13 décembre1981. 

Rendez-nous le Père Popielusko

Timbres vignettes Solidarnosc Père Popielusko

Quelques milliers de personnes ont été emprisonnées, « Solidarnosc » et d’autres organisations sociopolitiques ont été dissolues. 


Une interdiction de circuler pendant la nuit, de publier la presse, de circuler librement dans le pays et d’autres mesures ont été imposés à tout le pays. 

Anna Walentynowicz 

L’état d’urgence a duré jusqu’au 21 juillet 1983. Même si les dirigeants polonais ont abouti à détruire « Solidarnosc », la majorité de la société polonaise a manifesté la résistance passive contre le gouvernement, ce qui a entraîné une stagnation économique dans les années 1982-1989.

Tract  1er mai 1986  
Ensemble nous sommes plus forts S
olidarnosc collection JMB

Les états occidentaux et l’église catholique ont damné la proclamation de l’état d’urgence. Les sanctions dirigées contre la Pologne ont aggravé sa situation économique.


A suivre la poste clandestine de Solidarnosc

12 décembre 2011

La Marine au Maroc : PORT LYAUTEY

La Marine au Maroc BAN PORT LYAUTEY




La Base d'aéronautique navale de Port-Lyautey ou BAN Port-Lyautey est une base  située à Port-Lyautey (Maroc) au bord de l'océan Atlantique. En retrait de la mer, elle est dans une boucle du fleuve Sebou. Elle est située sur la route qui mène de Rabat à Tanger.




L'implantation à Port Lyautey remonte à 1919 quand l'EV2 Robert Montagne y installe une base d'aviation maritime. Il la commande jusqu'au 8 janvier 1921





Le 8 août 1939 la base est commandée par le CC Louis Pelletier-Doisy jusqu'au 30 septembre 1941 puis par le CF Henri Nomy. A la suite de l'opération Torch, la base est désarmée mais quelques marins restent à bord sous commandement américain jusqu'en 1948.


En 1944 et 1945 l'escadron de la France Libre devient la flottille 6FE équipée de PBY Catalina  puis de PV1 Ventura. En mars 1945 la flottille part à Agadir





Port Lyautey

Fondée en juin 1932, elle fut l'une des principales bases d'aéronautique navale de l'Aviation navale française en Afrique du Nord avant de passer sous commandement américain suite au débarquement de novembre 1942 et est démantelée en 1963.



La ville porte le nom de son créateur : Louis Hubert Lyautey premier général résident français.


Suite aux tractations avec l'Espagne, et l'abandon du fort de Larache à ce pays il est décidé de construire une ville nouvelle et un port.



la Guerre arrive très vite... A l'armistice les troupes des colonies et la marine ne savent prendre une décision et restent fidèles à Vichy.


Un débarquement en Afrique du nord est organisé par les Américains.





L'escadre française basée à Casablanca où les combats furent les plus meurtriers, est envoyée par le vice-amiral Michelier dès qu'apparut au large l'armada alliée. 



Disposant d'informations erronées du deuxième bureau de la Marine, il s'était décidé trop tard à faire sortir ses bâtiments du port, d'où ceux-ci appareillèrent en formations serrées sous les ordres du contre-amiral Gervais de Lafond. Les commandants des bâtiments de la marine de Vichy menèrent au combat leurs navires contre la flotte alliée dans une lutte inégale, tant la supériorité numérique et la puissance de feux des unités alliées était écrasante. De plus les navires de guerre alliés étaient équipés de radars et de sonars dont ne disposaient pas les bâtiments de la marine de Vichy qui n'avaient pu être modernisés et manquaient d'entraînement. 




À quai, le cuirassé Jean Bart, inachevé, fut mis hors de combat. Le croiseur Primauguet fut coulé ainsi que plusieurs contre-torpilleurs, torpilleurs, sous-marins et avisos, après une lutte tant héroïque qu'inutile. Les bâtiments hors de combat furent échoués à la côte ou sabordés pour épargner les équipages survivants.


Les forces terrestres de Noguès reçurent les alliés à coup de canon et bloquèrent leurs débarquements à Casablanca et Safi. 






Les hommes d'Eisenhower manquaient d'entraînement ; aussi les professionnels de l'armée d'Afrique leur causèrent-ils de grosses pertes pendant trois jours. Noguès avait fait fuir au Maroc espagnol les membres des commissions d'armistice de l'Axe. Il avait engagé par ailleurs une forte répression contre les milieux réputés gaullistes, tandis qu'il faisait comparaître les auteurs du putsch manqué de Rabat devant un tribunal où ils allaient jouer leurs têtes. N'étant pas sûr de vaincre sur le littoral, Noguès proposa au Sultan Mohammed V de se replier avec lui dans l'Intérieur, pour y engager des opérations de guérilla contre les alliés. Mais, le Sultan refusa de suivre ses conseils.

Fichier: Port-Lyautey au cours ww2.jpg

Pendant trois jours, des combats acharnés se déroulèrent à Casablanca, Fédala et Safi, ainsi qu'à Mehdia (défendant l'embouchure du fleuve Sebou avec une batterie de canons de marine de 138 mm, une de 155 mm GPF, une de 75 mm et diverses autres de petit calibre, la base aéronavale et le port fluvial de Port-Lyautey), avec de fortes pertes dans les deux camps : À Oran et au Maroc, les Français perdirent en trois jours 1 346 tués et 1 997 blessés, contre 479 morts et 720 blessés du côté des alliés. Au soir du 8 novembre 1942, les têtes de pont de Casablanca et Safi sont assurées, celle de Mehdia est incertaine, des renforts français sont attendus.



Les 10 et 11 novembre, Juin et Darlan, prisonniers du général Clark, furent placés sous la garde d'une cinquantaine de rescapés des deux sloops de la Royale Navy coulés le 8 novembre à Oran.



Pour les Américains, Port-Lyautey est capital pour la suite des opérations.
Situé à environ trois kilomètres à l'intérieur des terres, il est établi sur la rive gauche du Sebou, à mi-distance entre les coudes de l'Abattoir et des Ouled-Bergel.

L'embouchure du Sebou, qui conduit à Port Lyautey par une impressionnante boucle en fer à cheval  gardée par une ancienne batterie, la casbah, bien équipée en canons et mitrailleuses lourdes.





Environ 3.000 légionnaires et tirailleurs marocains y sont en garnison.

Dans la nuit, le destroyer Dallas, guidé par un pilote du port, René Malvergne, connaissant à fond la rivière, est chargé de remonter le fleuve pour atteindre l'aérodrome avec ses commandos.






À deux reprises, il tente d'enfoncer le filet, mais la faiblesse du niveau d’eau et surtout
les batteries côtières l'obligent à renoncer.
Il faudra plus de 48 heures aux Américains pour venir à bout de la résistance française. 






C'est seulement le 10 novembre grâce à la marée, que le destroyer Dallas, réussit à remonter le cours du Sebou.  Il accomplira sa mission, malgré les barrages et les épaves coulées destinées à lui interdire le passage.





Pour Port Lyautey les pertes recensées lors des combats du 8 novembre 1942 s'élèvent à neuf Martin 167A3 de la 3F et un Dewoitine 52O de la 1AC abattus par la chasse américaine et un Martin 167A3 détruit au sol à Sidi Yaya.

Des équipages français ralliés à la France Libre sont formés en Angleterre et aux USA. Ils participent à la SURMAR, la surveillance maritime

Lettre de Port Lyautey pour un radio en Angleterre (French Fleet Air Arm)
Flamme Daguin je fais la Guerre 15-5-1944 Lettre ouverte par la censure Bande bleue et cachet rouge X3

Onze victimes furent à déplorer, dont le CC Mathon Cdt la 3F, le LV Legris de La Salle cdt la 2B et le LV Hardy cdt la 3B.

Suite au débarquement les américains s'installent sur la base qu'ils ne quitteront qu'en 1977.




L'aéronavale est équipée de Wellington et des Goéland alors que l'US Navy dispose de  Neptune, de Mercator et de chasseurs à réaction Panther ou Banshee. une flotte de transport s'installe avec, des  C47 et C54.




TAD Hexagonal Port-Lyautey B 17-7-1956  Cachet Agence Postale BAN PORT-LYAUTEy
Flottille 4F (octobre 1944-novembre 1944) Flottille 28F (décembre 1944-juin 1945) Flottille 3F (janvier 1946- ?) Flottille 4F (janvier 1946- ?) Flottille 6F (janvier 1946- ?) Flottille 8F (janvier 1946- ?) Escadrille 55S (octobre 1948-mai 1950) Flottille 23F (juin 1950-décembre 1960) Flottille 28F (juin 1953-mars 1956) Escadrille 57S (juillet 1953 - ?) Escadrille 52S (janvier 1961 - ?)



TAD manuel Poste Navale muet 17-12-1957 Médecin principal  médecin major de la Ban Port-Lyautey
TAD Manuel Poste Navale muet 23-6-1958  cachet  Aéronautique navale au Maroc  BPAN de Port-Lyautey
L'agence postale a été ouverte du 1er septembre 1952 au 25 juin 1963 Fonctionnant sous le nom de Port-Lyautey, elle deviendra KENITRA à l'indépendance.


sources :
http://www.anciens-cols-bleus.net/t13837p20-port-lyautey-maroc


Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...