La Base d'aéronautique navale de Port-Lyautey ou BAN Port-Lyautey est une base située à Port-Lyautey (Maroc) au bord de l'océan Atlantique. En retrait de la mer, elle est dans une boucle du fleuve Sebou. Elle est située sur la route qui mène de Rabat à Tanger.
L'implantation à Port Lyautey remonte à 1919 quand l'EV2 Robert Montagne y installe une base d'aviation maritime. Il la commande jusqu'au 8 janvier 1921
Le 8 août 1939 la base est commandée par le CC Louis Pelletier-Doisy jusqu'au 30 septembre 1941 puis par le CF Henri Nomy. A la suite de l'opération Torch, la base est désarmée mais quelques marins restent à bord sous commandement américain jusqu'en 1948.
En 1944 et 1945 l'escadron de la France Libre devient la flottille 6FE équipée de PBY Catalina puis de PV1 Ventura. En mars 1945 la flottille part à Agadir
Port Lyautey
Fondée en juin 1932, elle fut l'une des principales bases d'aéronautique navale de l'Aviation navale française en Afrique du Nord avant de passer sous commandement américain suite au débarquement de novembre 1942 et est démantelée en 1963.
La ville porte le nom de son créateur : Louis Hubert Lyautey premier général résident français.
Suite aux tractations avec l'Espagne, et l'abandon du fort de Larache à ce pays il est décidé de construire une ville nouvelle et un port.
la Guerre arrive très vite... A l'armistice les troupes des colonies et la marine ne savent prendre une décision et restent fidèles à Vichy.
Un débarquement en Afrique du nord est organisé par les Américains.
L'escadre française basée à Casablanca où les combats furent les plus meurtriers, est envoyée par le vice-amiral Michelier dès qu'apparut au large l'armada alliée.
Disposant d'informations erronées du deuxième bureau de la Marine, il s'était décidé trop tard à faire sortir ses bâtiments du port, d'où ceux-ci appareillèrent en formations serrées sous les ordres du contre-amiral Gervais de Lafond. Les commandants des bâtiments de la marine de Vichy menèrent au combat leurs navires contre la flotte alliée dans une lutte inégale, tant la supériorité numérique et la puissance de feux des unités alliées était écrasante. De plus les navires de guerre alliés étaient équipés de radars et de sonars dont ne disposaient pas les bâtiments de la marine de Vichy qui n'avaient pu être modernisés et manquaient d'entraînement.
À quai, le cuirassé Jean Bart, inachevé, fut mis hors de combat. Le croiseur Primauguet fut coulé ainsi que plusieurs contre-torpilleurs, torpilleurs, sous-marins et avisos, après une lutte tant héroïque qu'inutile. Les bâtiments hors de combat furent échoués à la côte ou sabordés pour épargner les équipages survivants.
Les forces terrestres de Noguès reçurent les alliés à coup de canon et bloquèrent leurs débarquements à Casablanca et Safi.
Les hommes d'Eisenhower manquaient d'entraînement ; aussi les professionnels de l'armée d'Afrique leur causèrent-ils de grosses pertes pendant trois jours. Noguès avait fait fuir au Maroc espagnol les membres des commissions d'armistice de l'Axe. Il avait engagé par ailleurs une forte répression contre les milieux réputés gaullistes, tandis qu'il faisait comparaître les auteurs du putsch manqué de Rabat devant un tribunal où ils allaient jouer leurs têtes. N'étant pas sûr de vaincre sur le littoral, Noguès proposa au Sultan Mohammed V de se replier avec lui dans l'Intérieur, pour y engager des opérations de guérilla contre les alliés. Mais, le Sultan refusa de suivre ses conseils.
Pendant trois jours, des combats acharnés se déroulèrent à Casablanca, Fédala et Safi, ainsi qu'à Mehdia (défendant l'embouchure du fleuve Sebou avec une batterie de canons de marine de 138 mm, une de 155 mm GPF, une de 75 mm et diverses autres de petit calibre, la base aéronavale et le port fluvial de Port-Lyautey), avec de fortes pertes dans les deux camps : À Oran et au Maroc, les Français perdirent en trois jours 1 346 tués et 1 997 blessés, contre 479 morts et 720 blessés du côté des alliés. Au soir du 8 novembre 1942, les têtes de pont de Casablanca et Safi sont assurées, celle de Mehdia est incertaine, des renforts français sont attendus.
Les 10 et 11 novembre, Juin et Darlan, prisonniers du général Clark, furent placés sous la garde d'une cinquantaine de rescapés des deux sloops de la Royale Navy coulés le 8 novembre à Oran.
Les forces terrestres de Noguès reçurent les alliés à coup de canon et bloquèrent leurs débarquements à Casablanca et Safi.
Les hommes d'Eisenhower manquaient d'entraînement ; aussi les professionnels de l'armée d'Afrique leur causèrent-ils de grosses pertes pendant trois jours. Noguès avait fait fuir au Maroc espagnol les membres des commissions d'armistice de l'Axe. Il avait engagé par ailleurs une forte répression contre les milieux réputés gaullistes, tandis qu'il faisait comparaître les auteurs du putsch manqué de Rabat devant un tribunal où ils allaient jouer leurs têtes. N'étant pas sûr de vaincre sur le littoral, Noguès proposa au Sultan Mohammed V de se replier avec lui dans l'Intérieur, pour y engager des opérations de guérilla contre les alliés. Mais, le Sultan refusa de suivre ses conseils.
Pendant trois jours, des combats acharnés se déroulèrent à Casablanca, Fédala et Safi, ainsi qu'à Mehdia (défendant l'embouchure du fleuve Sebou avec une batterie de canons de marine de 138 mm, une de 155 mm GPF, une de 75 mm et diverses autres de petit calibre, la base aéronavale et le port fluvial de Port-Lyautey), avec de fortes pertes dans les deux camps : À Oran et au Maroc, les Français perdirent en trois jours 1 346 tués et 1 997 blessés, contre 479 morts et 720 blessés du côté des alliés. Au soir du 8 novembre 1942, les têtes de pont de Casablanca et Safi sont assurées, celle de Mehdia est incertaine, des renforts français sont attendus.
Les 10 et 11 novembre, Juin et Darlan, prisonniers du général Clark, furent placés sous la garde d'une cinquantaine de rescapés des deux sloops de la Royale Navy coulés le 8 novembre à Oran.
Pour les Américains, Port-Lyautey est capital pour la suite des opérations.
Situé à environ trois kilomètres à l'intérieur des terres, il est établi sur la rive gauche du Sebou, à mi-distance entre les coudes de l'Abattoir et des Ouled-Bergel.
L'embouchure du Sebou, qui conduit à Port Lyautey par une impressionnante boucle en fer à cheval gardée par une ancienne batterie, la casbah, bien équipée en canons et mitrailleuses lourdes.
Dans la nuit, le destroyer Dallas, guidé par un pilote du port, René Malvergne, connaissant à fond la rivière, est chargé de remonter le fleuve pour atteindre l'aérodrome avec ses commandos.
À deux reprises, il tente d'enfoncer le filet, mais la faiblesse du niveau d’eau et surtout
les batteries côtières l'obligent à renoncer.
Il faudra plus de 48 heures aux Américains pour venir à bout de la résistance française.
C'est seulement le 10 novembre grâce à la marée, que le destroyer Dallas, réussit à remonter le cours du Sebou. Il accomplira sa mission, malgré les barrages et les épaves coulées destinées à lui interdire le passage.
Pour Port Lyautey les pertes recensées lors des combats du 8 novembre 1942 s'élèvent à neuf Martin 167A3 de la 3F et un Dewoitine 52O de la 1AC abattus par la chasse américaine et un Martin 167A3 détruit au sol à Sidi Yaya.
Des équipages français ralliés à la France Libre sont formés en Angleterre et aux USA. Ils participent à la SURMAR, la surveillance maritime
Onze victimes furent à déplorer, dont le CC Mathon Cdt la 3F, le LV Legris de La Salle cdt la 2B et le LV Hardy cdt la 3B.
Lettre de Port Lyautey pour un radio en Angleterre (French Fleet Air Arm) Flamme Daguin je fais la Guerre 15-5-1944 Lettre ouverte par la censure Bande bleue et cachet rouge X3 |
Onze victimes furent à déplorer, dont le CC Mathon Cdt la 3F, le LV Legris de La Salle cdt la 2B et le LV Hardy cdt la 3B.
Suite au débarquement les américains s'installent sur la base qu'ils ne quitteront qu'en 1977.
L'aéronavale est équipée de Wellington et des Goéland alors que l'US Navy dispose de Neptune, de Mercator et de chasseurs à réaction Panther ou Banshee. une flotte de transport s'installe avec, des C47 et C54.
TAD Hexagonal Port-Lyautey B 17-7-1956 Cachet Agence Postale BAN PORT-LYAUTEy |
Flottille 4F (octobre 1944-novembre 1944) Flottille 28F (décembre 1944-juin 1945) Flottille 3F (janvier 1946- ?) Flottille 4F (janvier 1946- ?) Flottille 6F (janvier 1946- ?) Flottille 8F (janvier 1946- ?) Escadrille 55S (octobre 1948-mai 1950) Flottille 23F (juin 1950-décembre 1960) Flottille 28F (juin 1953-mars 1956) Escadrille 57S (juillet 1953 - ?) Escadrille 52S (janvier 1961 - ?)
TAD manuel Poste Navale muet 17-12-1957 Médecin principal médecin major de la Ban Port-Lyautey |
TAD Manuel Poste Navale muet 23-6-1958 cachet Aéronautique navale au Maroc BPAN de Port-Lyautey |
sources :
http://www.anciens-cols-bleus.net/t13837p20-port-lyautey-maroc