17 mai 2011

Mission Harmattan Frégate Courbet

Opération HARMATTAN Frégate Courbet en Méditerranée

Le vote de la résolution 1973 par le Conseil de sécurité des Nations Unies, puis le sommet de Paris du 19 mars réunissant leaders européens, arabes et nord-américains, ont ouvert la voie à une intervention militaire internationale en Libye. Celle-ci a pour but de protéger la population civile libyenne contre les attaques dirigées par le colonel Kadhafi. Dans le cadre d'Harmattan , nom donné au volet français des opérations internationales, des avions français et le groupe aéronaval sont notamment engagés.


Dans la nuit du 07 au 08 mai, la frégate Courbet a détecté des tirs des forces pro-Kadhafi sur la ville de Misratah. Les marins français ont identifié la source des tirs : une batterie de lance-roquettes sur la bande littoral au sud-est de la ville. En coordination avec l’état-major de l’opération Unified Protector , la frégate a ouvert le feu au canon de 100 mm et a fait cesser le bombardement sur les populations civiles. Une action similaire avait été conduite le 02 mai depuis la frégate français Montcalm au large de Brega.
Frégate Courbet photo JMB

Frégate Courbet photo JMB

Frégate Courbet au port de Callao Pérou photo JMB

Photos JM Bergougniou

Au courrier aujourd'hui

FASM Georges Leygues en escale à Cochin Inde





http://jdb.marine.defense.gouv.fr/post/2011/05/11/%C2%AB-VIVRE-UNE-ESCALE-AUTREMENT-%21-%C2%BB



Durant son escale de 3 jours à Cochin, dans le Sud de l’Inde, l’équipage de la frégate « Georges Leygues » a donné un peu de son temps pour aider les jeunes enfants de l’orphelinat « Don Bosco Sneha Bhavan ».
L’orphelinat « Don Bosco Sneha Bhavan », situé dans le quartier Palluruthy géré par le Père Sunny Thomas Uppan, accueille près de 200 garçons de 5 à 15 ans. C’est l’un des cinq centres de Cochin, et compte parmi la centaine de centres « Don Bosco » en Inde ! Trente volontaires du « Georges Leygues », dont 13 officiers-élèves, sont ainsi partis à la rencontre de ces enfants, qui n’ont rien et qui vivent exclusivement du don des autres.

Brest La Marcophilie Navale s'associe au défi des mousses

Défi des Mousses

Liberté –  Égalité – Fraternité – République Française  Marine nationale

En partenariat avec le Yole-Club Brest Iroise et avec la participation de Morlenn Express, le centre d’instruction naval (CIN) de Brest organise, le dimanche 15 mai 2011, la deuxième édition du « Défi des mousses », une compétition d’aviron de mer. S’inscrivant dans le cadre de la fête du nautisme, cette manifestation se déroulera en rade de Brest, face au Moulin Blanc.
Cette compétition s’adresse aux catégories cadets et juniors sur yoles « 4-barré » et réunira plusieurs clubs de la ligue de Bretagne. Ces derniers s’opposeront aux élèves de l’Ecole des mousses, qui s’entraînent depuis octobre dernier pour affronter ces équipages confirmés.
La compétition débutera vers 16h et se clôturera par la remise des prix en salle Cormorandière du centre nautique du Moulin Blanc vers 18h.






Le second Défi des mousses s'est déroulé, hier, au portde plaisance du Moulin-Blanc, dans le cadre de la Fête du nautisme. Pour l'occasion, une forêt de pompons rouges avait envahi la promenade.
L'image devient rare à Brest: les mousses du Centre d'instruction naval étaient en tenue, hier, au port du Moulin-Blanc pour encourager les deux équipes de la Marine nationale engagées dans le Défi des mousses. Un défi organisé en partenariat avec le Yole-Club Brest Iroise, et avec la participation de Morlenn Express pour les catégories cadets et juniors sur yoles «4-barré». Sept équipages, totalisant 35marins, ont pu s'échauffer sur le plan d'eau à partir de 15h30. Venus de Châteaulin, Plougonvelin, Brest ou Plouguerneau, ils se sont affrontés à partir de 16h sur un parcours de 6km durant une demi-heure.

Un choix entre sept métiers

«Nous nous entraînons depuis octobre à raison de trois heures chaque mercredi, expliquent les jeunes mousses, âgés de16à18 ans. L'équipage est composé de quatre rameurs et d'un barreur». Après dix mois de formation, ces jeunes se destinent à l'un des sept métiers que la Marine nationale leur propose: fusiliers marins, manoeuvriers, système de combat, pont d'envol, maintenance aéro, passerelle ou machine. Actuellement, 150 mousses, dont 25 filles, sont en cours de formation. En fin de cursus, ils s'engageront pour quatre ans dans la Marine nationale. À l'issue d'une compétition très serrée, c'est le premier équipage de Plougonvelin qui a remporté l'épreuve avec un temps excellent. L'an passé, le défi avait été remporté par un équipage de Saint-Malo.

Les résultats

1. Plougonvelin, 22 mn 43 s; 2.Châteaulin, 24 mn 32s; 3.YCBI, 24 mn 55 s; 4. Plougonvelin (2e yole), 25 mn 06 s; 5.École des mousses, 25 mn 16s; 6. École des mousses (2e yole), 26 mn 22 s et 7. Paluden, 26mn54 s.



  

16 mai 2011

Excursion à la Pointe Saint Mathieu en Plougonvelin

Hommage aux Marins morts pour la France "Aux Marins"



journée habituelle sur le bord. Après le branle-bas, le poste de propreté corporelle, le petit déjeuner de l'équipage, les différents postes de propreté et la mise à disposition des chefs de services, les congressiste ont pris la direction de la Pointe Saint-Mathieu.


Au passage, ils ont pu admirer les travaux du tram de Brest qui doit être mis en service en 2012 pour la grande fête nautique.


Débarquement sans encombre à la Pointe Saint-Mathieu. Les grenouilles avaient promis beau temps et ciel bleu... Elles ne s'étaient pas trompées.




La visite a commencé par le mémorial des marins morts pour la France sous la conduite de son président l'amiral Pierre Leaustic.

L'amiral Leaustic président de l'association Aux Marins



Le mémorial aux marins morts pour la France, inauguré le 08 mai 2005 sous la présidence de Monsieur François GOULARD, secrétaire d’Etat aux transports et à la mer et de monsieur Louis CARADEC, maire de Plougonvelin, s’est accompli en trois temps :






La première étape ; la stèle est un vœu de Georges LEYGUES, Ministre de la Marine et de l’Amiral GUEPRATTE, député du Finistère, au lendemain de la guerre 14/18. A l’instar des hommages rendus, devant la Chambre des Députés, « aux soldats arrachés à la boue sanglante du front dévasté », l’Amiral GUEPRATTE rappelait à ses collègues : « Mais les marins disparus dans l’abîme et n’ayant eu pour linceul que les flots de l’océan, ceux-là méritent aussi que leur obscur sacrifice soit honoré à jamais ».



Son souhait fut exaucé puisqu’une loi, portant création d’un monument aux marins fut votée en 1920 et promulguée le 26 juillet 1923.

 


Initialement ce monument devait être érigé à Paris mais Georges LEYGUES pensait autrement et déclarait : « Tous les points du littoral français, paraissent dignes de l’honneur de glorifier les marins disparus, mais il en est un, qui se désigne par lui-même, par sa situation géographique, c’est la pointe extrême du Finistère qui s’avance comme une proue dans la mer. L’emplacement choisi doit être l’extrémité du Cap Saint Mathieu, qui placé dans un site magnifique, domine l’immensité des mers.»



Le projet retenu sera celui d’un sculpteur finistérien René QUILLIVIC : Une stèle couronnée d’un buste de femme en coiffe de deuil. Elle incarne la douleur morale et la tristesse d’une mère ou d’une veuve de marin. Cette stèle, inaugurée le 12 juin 1927 par Georges LEYGUES viendra enrichir l’histoire de ce site magnifique de la pointe Saint Mathieu.


René Quillivic est né à Plouhinec dans le Finistère en 1879, d'un père paysan-pêcheur.
Il commence sa formation de sculpteur, sans que rien ne le prédestinait à cela, à l'atelier de menuisier-charpentier de son village.
Parvenu à obtenir une bourse d'étude grâce au député puis sénateur du Finistère Georges Le Bail, il entre ensuite à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris.

Durant ses années de formation, il cherchera toujours à rendre compte d'une tradition culturelle qui lui apparaît très vite originale.

http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichegh.php?idGH=133&idLang=fr



Le fortin à l’abandon ne pouvait rester inanimé devant ce symbole prestigieux qu’est cette « Mater Dolorosa » qui veille sur l’océan et pleure nos marins disparus. L’idée a alors germé de le restaurer et d’y créer un espace, dont la vocation s’inscrirait dans le temps.


C’est tout naturellement que la réalisation d’un parvis pour les cérémonies commémoratives, fut intégrée dans le programme général des travaux de restauration du site. Ce parvis dénommé « L’Esplanade du souvenir Français » témoigne de la reconnaissance de la fidélité de cette association envers les marins morts pour la France. C’était la deuxième étape.


Le mémorial est certes dédié aux marins morts pour la France. Mais la douleur des familles est identique quelles que soient l’origine et les circonstances de la disparition d’un marin.
C’est la raison pour laquelle le 08 mai 2005 furent également dévoilées 3 plaques du souvenir en hommage aux marins morts en service commandé, aux sauveteurs en mer victimes de leur devoir et aux marins péris en mer.





 Un espace où les familles seraient assurées que le sacrifice et la douleur seraient enfin et à jamais l’objet d’un témoignage.
C’est ainsi que le concept du Cénotaphe fut retenu. 

Les présidents Leaustic et Bélec dans le cénotaphe

Les photos des marins morts pour la France, en service commandé ou péris en mer


Le Cénotaphe, 3ème et dernier élément du mémorial, est avant tout un lieu destiné aux familles des disparus. Les parois seront recouvertes, au gré des donations, des photographies anonymes de marins Morts pour la France, accueillant indifféremment les marins militaires ou civils.
sources :

concernant René Quillivic voir chemins de mémoire cité plus haut

Concernant la stèle et le cénotaphe
Amiral Pierre Leaustic et le site "Aux Marins" dont le lien se trouve ci-dessous


http://www.auxmarins.com

photos  JM Bergougniou



Congrès de la Marcophilie Navale

Merci à la Section Bretagne et à son Président Claude Bélec pour l'accueil


pointage des congressistes


mais aussi à Bernard pour la qualité de ses photos qui ont illustré carte postale et timbre, à Daniel, à Jean-Claude,à Jack pour le montage des cadres et le travail matériel, à Mithé et son assesseur Gérard pour la tenue de la caisse et de la boutique des souvenirs, 


Table de remise de la sacoche de bienvenue


 à Daniel, à Hervé,Jef et que ceux que j'ai pu oublier m'excusent...




La vente des souvenirs 






Les congressistes devant le cercle de la Marine à l'issue de l'Assemblée Générale


Pointe Saint-Mathieu Pen ar Bed


Devant le phare de la Pointe Saint-Mathieu avec l'amiral Pierre Leaustic président de l'association "Aux Marins"


à suivre...





10 mai 2011

Au courrier aujourd'hui BEM Monge BPC Mistral PR Meuse

BPC Mistral à Abu Dhabi

PR Meuse en Harmattan

BEM Monge au passage de la ligne


Paris Tri Interarmées 9 mai 2011 escale à Abu Dhabi

Toulon CTC 9 mai 2011

Paris Tri interarmées 9 mai 2011

FASM La motte Picquet Congrès Marcophilie Navale Brest 2011

Toussaint-Guillaume Picquet, comte de la Motte, dit La Motte Picquet


(1er novembre 1720, Rennes - 10 juin 1791, Brest) est un marin français qui se distingua lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.

Fichier:La Motte Picquet portrait.jpgLa Motte-Picquet est né dans une famille de petite noblesse. Entré aux gardes-marinesde Brest à l'âge de 15 ans, il sert au Maroc, en Baltique et aux Antilles. En 1775, il est appelé par le secrétaire d'État à la Marine, Sartine pour aider à réorganiser la marine française. Lors de la guerre d'indépendance américaine, il sert sous les ordres du vice-amiral d'Estaing. Chef d'escadre en 1778, il participe à la bataille d'Ouessant et mène une croisière dans les eaux anglaises, capturant treize navires ennemis. Il participe ensuite à la bataille de la Grenade, le 6 juillet 1779, et conseille en vain à d'Estaing de lancer la poursuite de l'escadre anglaise vaincue. Le 18 décembre 1779, il attaque avec seulement trois vaisseaux une escadre de treize navires britanniques commandée par l'amiral Hyde Parker. Ce dernier le félicite pour cette action. En 1781, à la tête de neuf bâtiments, La Motte-Picquet intercepte la flotte de l'amiral George Rodney et capture vingt-six navires anglais. Il est promu lieutenant général des armées navales en janvier1782. Il meurt à Brest en 1791.


La FASM LA Motte Picquet et son commandant
Lecture des messages au carré Commandant photo JM Bergougniou
Bruno Tanqueray est le nouveau commandant de la frégate La Motte-Picquet. Sa carrière est marquée par la plongée. Après divers embarquements, il est nommé officier en second du groupe des plongeurs démineurs de la Méditerranée. En 1996, il se spécialise dans le domaine de la lutte anti sous-marine. Cette formation le conduit à occuper un poste au sein de l'état-major chargé de la plongée et de l'intervention sous-marine.
BSM Loire Briefing photo JM Bergougniou
En 1996, il commande le groupe des plongeurs démineurs de l'Atlantique. Instructeur à l'école navale durant trois ans, il est nommé, en 1999, auprès du commandant de la force d'action navale en charge de la guerre des mines.
RAM entre le BSM Loire et le CMT Céphée photo JM Bergougniou
En 2000, il commande le chasseur de mines Céphée. Après six mois d'embarquement sur le Var en Océan Indien, il intègre le CID (ex-école de guerre) et suit en parallèle une formation universitaire en histoire militaire.
CMT Céphée photo JM Bergougniou
Après deux ans passés à l'école navale (dont il est issu) en tant que directeur des cours dispensés aux élèves officiers, il commande le bâtiment de soutien mobile Loire. Puis il devient chef du groupement opérations de la base navale de Brest avant de rejoindre l'état-major de la Marine, à Paris.
BSM Loire photo JM Bergougniou
 En 2008, il est nommé commandant en second de la frégate Tourville puis chef de la cellule opérations au sein du Centre opérationnel de la Marine basé à Brest. Il a pris le commandement de la frégate La Motte-Picquet en juin 2010.

photo JM Bergougniou

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...