Hommage aux Marins morts pour la France "Aux Marins"
journée habituelle sur le bord. Après le branle-bas, le poste de propreté corporelle, le petit déjeuner de l'équipage, les différents postes de propreté et la mise à disposition des chefs de services, les congressiste ont pris la direction de la Pointe Saint-Mathieu.
Au passage, ils ont pu admirer les travaux du tram de Brest qui doit être mis en service en 2012 pour la grande fête nautique.
Débarquement sans encombre à la Pointe Saint-Mathieu. Les grenouilles avaient promis beau temps et ciel bleu... Elles ne s'étaient pas trompées.
La visite a commencé par le mémorial des marins morts pour la France sous la conduite de son président l'amiral Pierre Leaustic.
Le mémorial aux marins morts pour la France, inauguré le 08 mai 2005 sous la présidence de Monsieur François GOULARD, secrétaire d’Etat aux transports et à la mer et de monsieur Louis CARADEC, maire de Plougonvelin, s’est accompli en trois temps :
La première étape ; la stèle est un vœu de Georges LEYGUES, Ministre de la Marine et de l’Amiral GUEPRATTE, député du Finistère, au lendemain de la guerre 14/18. A l’instar des hommages rendus, devant la Chambre des Députés, « aux soldats arrachés à la boue sanglante du front dévasté », l’Amiral GUEPRATTE rappelait à ses collègues : « Mais les marins disparus dans l’abîme et n’ayant eu pour linceul que les flots de l’océan, ceux-là méritent aussi que leur obscur sacrifice soit honoré à jamais ».
Son souhait fut exaucé puisqu’une loi, portant création d’un monument aux marins fut votée en 1920 et promulguée le 26 juillet 1923.
Initialement ce monument devait être érigé à Paris mais Georges LEYGUES pensait autrement et déclarait : « Tous les points du littoral français, paraissent dignes de l’honneur de glorifier les marins disparus, mais il en est un, qui se désigne par lui-même, par sa situation géographique, c’est la pointe extrême du Finistère qui s’avance comme une proue dans la mer. L’emplacement choisi doit être l’extrémité du Cap Saint Mathieu, qui placé dans un site magnifique, domine l’immensité des mers.»
Le projet retenu sera celui d’un sculpteur finistérien René QUILLIVIC : Une stèle couronnée d’un buste de femme en coiffe de deuil. Elle incarne la douleur morale et la tristesse d’une mère ou d’une veuve de marin. Cette stèle, inaugurée le 12 juin 1927 par Georges LEYGUES viendra enrichir l’histoire de ce site magnifique de la pointe Saint Mathieu.
René Quillivic est né à Plouhinec dans le Finistère en 1879, d'un père paysan-pêcheur.
Il commence sa formation de sculpteur, sans que rien ne le prédestinait à cela, à l'atelier de menuisier-charpentier de son village.
Parvenu à obtenir une bourse d'étude grâce au député puis sénateur du Finistère Georges Le Bail, il entre ensuite à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris.
Durant ses années de formation, il cherchera toujours à rendre compte d'une tradition culturelle qui lui apparaît très vite originale.
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichegh.php?idGH=133&idLang=fr
Le fortin à l’abandon ne pouvait rester inanimé devant ce symbole prestigieux qu’est cette « Mater Dolorosa » qui veille sur l’océan et pleure nos marins disparus. L’idée a alors germé de le restaurer et d’y créer un espace, dont la vocation s’inscrirait dans le temps.
C’est tout naturellement que la réalisation d’un parvis pour les cérémonies commémoratives, fut intégrée dans le programme général des travaux de restauration du site. Ce parvis dénommé « L’Esplanade du souvenir Français » témoigne de la reconnaissance de la fidélité de cette association envers les marins morts pour la France. C’était la deuxième étape.
Le mémorial est certes dédié aux marins morts pour la France. Mais la douleur des familles est identique quelles que soient l’origine et les circonstances de la disparition d’un marin.
C’est la raison pour laquelle le 08 mai 2005 furent également dévoilées 3 plaques du souvenir en hommage aux marins morts en service commandé, aux sauveteurs en mer victimes de leur devoir et aux marins péris en mer.
Un espace où les familles seraient assurées que le sacrifice et la douleur seraient enfin et à jamais l’objet d’un témoignage.
C’est ainsi que le concept du Cénotaphe fut retenu.
journée habituelle sur le bord. Après le branle-bas, le poste de propreté corporelle, le petit déjeuner de l'équipage, les différents postes de propreté et la mise à disposition des chefs de services, les congressiste ont pris la direction de la Pointe Saint-Mathieu.
Au passage, ils ont pu admirer les travaux du tram de Brest qui doit être mis en service en 2012 pour la grande fête nautique.
Débarquement sans encombre à la Pointe Saint-Mathieu. Les grenouilles avaient promis beau temps et ciel bleu... Elles ne s'étaient pas trompées.
La visite a commencé par le mémorial des marins morts pour la France sous la conduite de son président l'amiral Pierre Leaustic.
L'amiral Leaustic président de l'association Aux Marins |
Le mémorial aux marins morts pour la France, inauguré le 08 mai 2005 sous la présidence de Monsieur François GOULARD, secrétaire d’Etat aux transports et à la mer et de monsieur Louis CARADEC, maire de Plougonvelin, s’est accompli en trois temps :
La première étape ; la stèle est un vœu de Georges LEYGUES, Ministre de la Marine et de l’Amiral GUEPRATTE, député du Finistère, au lendemain de la guerre 14/18. A l’instar des hommages rendus, devant la Chambre des Députés, « aux soldats arrachés à la boue sanglante du front dévasté », l’Amiral GUEPRATTE rappelait à ses collègues : « Mais les marins disparus dans l’abîme et n’ayant eu pour linceul que les flots de l’océan, ceux-là méritent aussi que leur obscur sacrifice soit honoré à jamais ».
Son souhait fut exaucé puisqu’une loi, portant création d’un monument aux marins fut votée en 1920 et promulguée le 26 juillet 1923.
Initialement ce monument devait être érigé à Paris mais Georges LEYGUES pensait autrement et déclarait : « Tous les points du littoral français, paraissent dignes de l’honneur de glorifier les marins disparus, mais il en est un, qui se désigne par lui-même, par sa situation géographique, c’est la pointe extrême du Finistère qui s’avance comme une proue dans la mer. L’emplacement choisi doit être l’extrémité du Cap Saint Mathieu, qui placé dans un site magnifique, domine l’immensité des mers.»
René Quillivic est né à Plouhinec dans le Finistère en 1879, d'un père paysan-pêcheur.
Il commence sa formation de sculpteur, sans que rien ne le prédestinait à cela, à l'atelier de menuisier-charpentier de son village.
Parvenu à obtenir une bourse d'étude grâce au député puis sénateur du Finistère Georges Le Bail, il entre ensuite à l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris.
Durant ses années de formation, il cherchera toujours à rendre compte d'une tradition culturelle qui lui apparaît très vite originale.
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichegh.php?idGH=133&idLang=fr
Le fortin à l’abandon ne pouvait rester inanimé devant ce symbole prestigieux qu’est cette « Mater Dolorosa » qui veille sur l’océan et pleure nos marins disparus. L’idée a alors germé de le restaurer et d’y créer un espace, dont la vocation s’inscrirait dans le temps.
C’est tout naturellement que la réalisation d’un parvis pour les cérémonies commémoratives, fut intégrée dans le programme général des travaux de restauration du site. Ce parvis dénommé « L’Esplanade du souvenir Français » témoigne de la reconnaissance de la fidélité de cette association envers les marins morts pour la France. C’était la deuxième étape.
Le mémorial est certes dédié aux marins morts pour la France. Mais la douleur des familles est identique quelles que soient l’origine et les circonstances de la disparition d’un marin.
C’est la raison pour laquelle le 08 mai 2005 furent également dévoilées 3 plaques du souvenir en hommage aux marins morts en service commandé, aux sauveteurs en mer victimes de leur devoir et aux marins péris en mer.
Un espace où les familles seraient assurées que le sacrifice et la douleur seraient enfin et à jamais l’objet d’un témoignage.
C’est ainsi que le concept du Cénotaphe fut retenu.
Les présidents Leaustic et Bélec dans le cénotaphe |
Les photos des marins morts pour la France, en service commandé ou péris en mer |
Le Cénotaphe, 3ème et dernier élément du mémorial, est avant tout un lieu destiné aux familles des disparus. Les parois seront recouvertes, au gré des donations, des photographies anonymes de marins Morts pour la France, accueillant indifféremment les marins militaires ou civils.
sources :
concernant René Quillivic voir chemins de mémoire cité plus haut
Concernant la stèle et le cénotaphe
Amiral Pierre Leaustic et le site "Aux Marins" dont le lien se trouve ci-dessous
http://www.auxmarins.com
photos JM Bergougniou
sources :
concernant René Quillivic voir chemins de mémoire cité plus haut
Concernant la stèle et le cénotaphe
Amiral Pierre Leaustic et le site "Aux Marins" dont le lien se trouve ci-dessous
http://www.auxmarins.com
photos JM Bergougniou