20 septembre 2010

Un siècle de Marins du ciel Lann-Bihoué 18-09-2010



Exposition statique FALCON 50 Marine




Le Falcon 50 de Dassault Aviation est le troisième avion d'affaires et le premier tri-réacteur lancé par la société en 1976. Il était une extrapolation du Mystère 20 avec un troisième réacteur placé en pied de dérive, il portera brièvement au stade de prototype le nom de Falcon 20-3. Dassault Aviation avait déjà lancé d'autres projets tel que le Falcon 30, Falcon 40 et opta finalement pour la designation Falcon 50. Les trois réacteurs étaient des Garrett TFE731-3-1C. Le premier MSA 50, sorti d'usine le 4 septembre 1976 est le seul Falcon à avoir été équipé de sièges éjectables.

Le modèle a été remplacé en avril 1996 par le 50EX (Extended range) motorisé par des moteurs Honeywell TFE731-40-1C (3 700 lbs de poussée, identique à la première motorisation mais avec des potentiels d'inspection augmentés).




Vendu à plus de 250 exemplaires à travers le monde, le Mystère Falcon 50 est un triréacteur aux performances reconnues dans l'aviation d'affaires. La Marine a fait l'acquisition de 4 exemplaires de Falcon 50 qui ont été (ou seront) modifiés. La livraison du 3ème appareil devrait avoir lieu en mars 2001 et celle du quatrième à la fin de l'année 2002.



Les modifications concernent la réfection complète de la planche de bord pour y installer une avionique neuve, l'installation d'une trappe de largage et les hublots d'observation et celle du radôme qui abrite l'antenne du radar.





Grâce à ses brillantes performances, sa structure robuste et polyvalente et son entretien simplifié le Mystère Falcon 50 est particulièrement bien adapté aux missions de surveillance maritime, mettant en oeuvre un système analogue à celui des Gardian.


Fichier:Falcon50.jpg







(Sources : Plaquette de présentation Dassault Aviation; Cols Bleus n°2489 - 12 juin 1999 - CF Frédéric Leboeuf; Cols Bleus n°2459 - 24 octobre 1998)

photos JM Bergougniou

Un siècle de Marins du Ciel

Présentation statique ATL 2 XINGU














Le Breguet Br 1150 Atlantic est un avion de patrouille maritime, conçu par Breguet Aviation et produit par la SECBAT, société européenne de construction du Breguet Atlantic. Il est commercialisé depuis 1971 par la société Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation (AMD-BA) devenue en 1990 Dassault Aviation. Il a été construit en 115 exemplaires dans deux versions et mis en service par 5 pays.

L'Atlantique 2, ou en abrégé ATL2, seconde version du Br 1150 Atlantic, est actuellement en service dans l'aéronautique navalefrançaise.




Deux Atlantic (dont le 69) servirent de prototypes. Le premier ATL2, d'une série de 28 avions, a été livré à la Marine française en octobre 1989, la livraison du dernier intervenant en 1997. Les flottilles 21F, de Nîmes-Garons et la 23F, de Lann-Bihoué, ont organisé, le 24 mai 2006, une cérémonie pour fêter les 15 ans de l’Atlantique 2 et ses 100 000 heures de vol. En 2010, dix-huitAtlantique étaient en service dans les flottilles.





Avion de 46 tonnes (masse maxi), propulsé par 2 moteurs Rolls Royce de 5 000 chevaux et servi par treize hommes d'équipage, l'appareil a une autonomie de 12 heures et peut franchir 4 300 miles. Il peut assurer des missions de lutte anti-sous-marine(ASM), de lutte anti-surface, de surveillance maritime voire terrestre (Côte d'Ivoire, Tchad), ainsi que des missions derecherche et secours en mer.









Véritable système d'armes volant, l'Atlantique 2, il emporte dans ses soutes des missiles antinavires Exocet AM39, des torpilles Mu 90, ou des bombes guidées laser GBU-12. Ses capteurs actifs (radars) et passifs (infrarouge notamment) lui permettent de mettre en œuvre aussi bien ses propres armes que de guider un dispositif d'assaut à la mer. De plus, des moyens d'interception des communications radio en font aussi un acteur privilégié de la chaîne du renseignement.





Saint Bernard des mers, l'Atlantique II est aussi à même de remplir de nombreuses missions de service public. Equipé de six chaînes de survie largables, il est efficace pour la recherche en mer des bâtiments en détresse, le secours aux naufragés ou aux victimes d'accidents aériens. L'appareil peut être aussi engagé dans des opérations de police des pêches, de détection et de lutte contre les pollutions par hydrocarbures.






http://www.netmarine.net/aero/aeronefs/atlantic/caracter.htm






Embraer Xingu  28F


L'Embraer EMB-121 Xingu est un avion d'affaire brésilien crée par Embraer à partir des voilures et des moteurs de l'EMB-110Bandeirantes et du fuselage de l'EMB-120 Brasilia.






Cet avion de 8 places fit son vol inaugural le 10 octobre 1976.

Le Xingu est actuellement employé, entre autres, par l'armée française (l'Armée de l'Air depuis le 25 mai 1982 et l'Aviation navale) et l'armée brésilienne (sous la désignation VU-9).

En vol, le Xingu n'est pas toujours un avion facile pour le néophyte, en raison d'une compacité de forme qui lui donne des qualités aérodynamiques pointues dans certaines configurations (par exemple : il y a un masquage aérodynamique des surfaces de contrôle horizontales lors d'un piqué d'un certain angle).




Fichier:XinguMarine24F.jpg




L'Embraer 121A Xingu (Moustique en portugais) a effectué son premier vol le 22 octobre 1976 mais il n'a été certifié qu'à l'été 1979 à cause de problèmes techniques. Malgré cela, l'Armée de l'Air brésilienne a commandé six appareils pour le transport de V.I.P. Le principal client étranger reste la France avec l'achat d'une cinquantaine d'avions: 35 pour l'Armée de l'Air et 16 pour la Marine en 1981.

L'Aéronautique Navale utilise le Xingu pour les missions de liaison et pour l'entraînement. Cet avion a été utilisé à l'escadrille 11S sur la base d'aéronautique navale de Saint Raphaël (fermée maintenant) puis de Dugny Le Bourget jusqu'à la dissolution de l'escadrille. Les Xingu sont toujours en activité dans la Flottille 24F sur la B.A.N. de Lorient Lann Bihoué et 28F sur la B.A.N. d'Hyères. L'Armée de l'Air, quand à elle, l'utilise en tant qu'avion école sur la base aérienne d'Avord (près de Bourges) à l'Ecole de l'Aviation de Transport 00/319 (Airlift Command School 00/319).

19 septembre 2010

FLOTILLE 4F











La flottille 4F est la descendante directe de l'aviation d'escadre née en 1918 et de flottille du Béarn. La 4F inscrit ses premières heures de gloire dans le sang avec le sacrifice de ses équipages pendant la bataille de France en 1940. Elle est ensuite de toutes les campagnes comme l'indique l'engagement de son personnel sur les théâtres de Hollande, d'Italie, de Gibraltar, d'Algérie, du Maroc, de Syrie, de la libération de la France en 1940-45 et d'Indochine en 1947-48. Elle est transformée sur TBM Avenger en 1950.

Alizé

Dotée d'Alizé à partir de 1960, elle participera aux déploiements Saphir, Olifan, Prométhée, Salamandre et Balbuzard, dans lesquelles les groupes aériens des porte-avions Clemenceau et Foch ont été engagés. Du ponton expérimental Bapaume aux Béarn, Dixmude, La Fayette, Bois Belleau, Arromanches,Clemenceau et Foch, la 4F aura embarqué sur tous les porte-avions de la Marine nationale. Son fanion porte la croix de guerre 1939-45 avec 7 citations, et la croix de guerre des théâtres d'opérations extérieurs avec palmes et 3 citations.
Alizé



En 1997, la 4F avait été mise en sommeil. La Formation "Avions de Guet Embarqué" (FAGE) est créée et détachée aux Etats-Unis en vue d'acquérir une compétence technique et aéronautique sur E2C Hawkeye. Cette période américaine s'est terminée par la qualification à l'appontage de jour comme de nuit à bord du porte-avions USS John F.Kennedy.

Hawkeye n°1


La flottille 4F a été réactivée le 10 mars 2000. Le CV Louis Dubessey de Contenson, commandant l'Aéronautique Navale, faisait reconnaître à cette occasion le capitaine de corvette Jean de Muizon comme commandant de la flottille 4F renaissante. Elle est équipée de 3 Hawkeye.



La flottile 4F est parrainé par la ville de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais), le Chef d’Etat Major de la Marine ayant donné son agrément à ce parrainage le 21 février 2005. La cérémonie qui a officialisée ce parrainage a eu lieu le 15 octobre à Berck-sur-Mer.





Où chercher des crosses



photos JM Bergougniou

Un clin d'oeil à la 50S

Les classes préparatoires
 : l'escadrille 50S


je leur avais promis leur photo sur le site ... je m'en acquitte avec plaisir



L'année 1945 voit l'implantation de l'École navale sur le site de l'hydrobase de Lanvéoc-Poulmic ainsi que l'arrivée de la 50 S, unité d'instruction des élèves.
Elle comporte un effectif de 130 hommes et de 24 avions, bénéficiant d'une piste en dur dont la particularité est d'être située à 90 mètres au-dessus du plan d'eau en contrebas.



De part ses fonctions, elle est équipée d'appareils divers tel que :
l' Avro Anso Mk 1 qui a la particularité d'avoir la rentrée du train principal s'effectuant manuellement grâce à 128 tours de manivelle ! Les mécaniciens étaient à rude épreuve.
le Stinson 105 : monomoteur léger utilisé à l'initiation au pilotage.
le Junker 52 : pour l'instruction de la navigation aérienne aux liaisons, bombardement et photographie aérienne.

En 1947 l'escadrille reçoit 6 planeurs Caudron C 800 , 4 Castel 301 S et 3 Morane 502équipés du moteur en étoile SALMSON 9 pour le remorquage.





En 1949 se développe l'Aéro-club, doté d'une vingtaine de Stampe SV 4 C réservés à l'École navale.

Le fait que certains avions ont un statut civil et d'autres un statut militaire permet aux futurs officiers de Marine d'obtenir les qualifications correspondant au 1er et 2ème dégré de l'Aviation civile.

En 1950, les bimoteurs S 095 relevant les Anson , le parc comprend 8 S 095 , 2 Morane 502, 5 JU 52 et 14 Stampe .

En 1954, les S 095 permettent aux élèves de faire 25 heures de vol d'entraînement à la navigation aérienne. L'instruction radar est assurée par les PBY 5A Catalina de l'escadrille 2S.

En 1956, 758 heures seront accomplies sur les 10 Stampe affectés à l'aéro-club.

Dans la promotion 54/56, sept élèves obtiennent le brevet de pilote 1er degré, 6 le second degré et 5 sont lâchés en vol.

En 1958, la 50 S se transforme et passe sur hydravions Sunderland , quadrimoteurs amphibies de construction britannique dont 2 arrivent en juillet, 2 en octobre et 1 en janvier 1959. Equipés dans un premier temps de moteurs Pegasus de 900 CV et par la suite dePratt&Wittney de 1800 CV.

Bien adaptés aux missions de navigation et à l'obtention de la mention "Pilote d'Hydravion", ils effectuent en 1959, 1680 heures de vol dont 410 pour former 10 pilotes.




Le centre d'activité de la formation se déplace et permet de réactiver l'hydrobase de Poulmic. Le plan d'eau est excellent, toujours en deçà des limitations courantes des hydravions lourds en ce qui concerne le clapot.

En cas de déroutement pour raisons météorologiques, les hydravions pouvaient être déroutés sur Biscarosse, Cherbourg ou même Quiberon, plans d'eaux homologuées pour les besoins de la 50 S.

En 1961 l'escadrille reprend donc possession de l'aérodrome de Lanvéoc en assurant les missions d'instruction des élèves et de soutien de la II ème Région Maritime jusqu'au 1er avril 1964, date où intervient sa dissolution (décision du 5 mars 1964).




Les avions sont alors dispersés et disparaît l'insigne caractéristique: "Le voilier Borda qui donne le nom célèbre des "bordaches" aux élèves de l'École navale; le poussin sortant de sa coquille représentant ces élèves au contact de leur vie et battant des ailes, ce qui est normal pour des Aéros".



La complexité croissante des avions d'armes modernes exige une infrastructure qu'il est à l'époque impossible de réaliser à Lanvéoc-Poulmic. La base ne répond plus aux critères définis lors de sa création. Elle abritera 2 formations d'hélicoptères, la 32 F, la 22 S et l'aéroclub, lequel disparaît a son tour pour faire place à la "section vol sportif"(SVS).
La SVS est équipée de Stampe puis Morane 733 Alcyon puis Morane Rallye .


Ainsi renaît l'escadrille 50S le 1er novembre 1984. Cette unité répond alors à la nécessité de donner aux officiers de Marine une formation aéronautique.

L'escadrille 50S prend donc un nouveau départ et à coup sûr grâce à elle naîtront de nombreuses vocations pour l'aéronautique navale.




photos JMBergougniou


Un siècle de Marins du ciel

Un énorme succès pour la Marine, pour l'Aéro et la Marcophilie Navale



Étaient-ils 20 000 ? Sûrement beaucoup plus. La base aéronavale de Lann-Bihoué près de Lorient a réussi son pari en attirant des milliers de visiteurs sur son site, ce samedi. Les portes se sont refermées à 18 h. La manifestation a entraîné d’importants bouchons sur la RN 165, mais aussi sur toutes les routes d’accès à la base. Jeunes, en familles, personnes âgées… L’affluence a démontré la fascination qu’exercent les avions, du vieux Blériot au Rafale.



une partie de l'équipe de la Marcophilie Navale 


Deux expositions présentées : le PAN Charles De Gaulle et Lann-Bihoué, chacune de neuf cadres


avec vue directe sur l'ATLANTIQUE II


Ajouter une légendela foule en route vers le hangar H1 dans le fond, un vieux Dakota


Des ventes réussis avec épuisement rapide des stocks

inutile de parler des machines à distribuer les LISA... cohue et grognements à cause des files d'attente et rupture de stock en fin de soirée








Même les gonflables étaient de sortie...


en fond du hangar deux ATL en entretien

une vue du moteur

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...