09 mars 2010

PH JEANNE D'ARC le carré OMS

Le carré OMS? 

Une sorte de café du Port



 Enveloppe avec timbre de Panama en date du 26 février 2010 avec cachet du Carré OMS

Le carré OMS, lieu de détente, de repos, d'échange.
On s'y retrouve pour prendre un café, un rafraîchissement après la journée de travail.
On y consulte les informations, les guides pour les prochaines escales et les dimanches les Breizh Punisher's entrent en action pour un apéro zick...


Un grand merci à son Président pour l'accueuil

Il y a 40 ans, l'Eurydice,





Quatrième sous-marin de la série des Daphné, l'Eurydice est toutefois le premier de ce type réalisé par la DCAN Cherbourg. Baptisé le 19 juin 1960, il est mis sur cale en juillet 1958 et mis à flot le 19 juin 1962.

Il quitte Cherbourg en juin 1963 pour effectuer sa croisière d'endurance (Dakar, Santa Cruz). Le 14 août 1963, il rallie Toulon, son port base qui le restera pendant toute sa carrière. Le sous-marin Eurydice entre en service le 26 septembre 1964, affecté à la 1ère escadrille de sous-marins.

Le 8 février 1968, lors d'une cérémonie à la mémoire des disparus de la Minerve, le général de Gaulle  embarque à Toulon à bord de l'Eurydicepour effectuer une plongée à proximité du lieu du naufrage.

Le 4 mars 1970, l'Eurydice se perd corps et biens suite à un accident au large de Saint Tropez, faisant 57 victimes. L'épave de l'Eurydice sera localisée précisemment et explorée, en avril 1970, par 750 mètres de fond. Plusieurs hypothèses ont été évoquées pour expliquer le naufrage de l'Eurydice, collision avec un cargo (le cargo tunisien Tabarka sera examiné en détail au bassin à Marseille), voie d'eau accidentelle, avarie de barre ?

Aujourd'hui encore, on ne connait pas la cause exacte de cette tragédie.
 
  
 
 
 
En ce jeudi 4 mars 2010 sous un ciel plombé marquant un hiver qui n’en finit pas, s’est déroulé la cérémonie du souvenir où il y a 40 ans jour pour jour, disparaissaient nos camarades de l’EURYDICE.
40 années qui pour la nouvelle génération peut sembler un évènement ancien, mais pour nous, compagnons de cet équipage, familles, frères et soeurs, épouses et, mères, ce souvenir est toujours présent et vivace.
Nous avons été agréablement surpris par la présence nombreuse des autorités civiles et militaires ainsi que de nombreux anonymes venus se recueillir en témoignage du souvenir laissé par la disparition brutale de l’EURYDICE.
Le Monument National des Sous-Mariniers était entouré par une impressionnante délégation de portes drapeaux des associations, formant une couronne bleu, blanc, rouge au-dessus des noms des équipages disparus.
Les drapeaux des sections de l’AGASM :
- Section PEGASE des Alpes-Maritimes,
- Section LA PERLE de la région Rhône - Alpes,
- Section CASABIANCA des Bouches du Rhône,
- Section RUBIS de Toulon et du Var.
étaient présents.
Une garde d’honneur du sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) SAPHIR et les fanions des sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) de l’Escadrille des Sous-Marins nucléaires d’attaque (ESNA) marquaient plus intimement l’hommage de la nouvelle génération des sous-mariniers.
A l’issue de la cérémonie, une messe a été célébrée en l’église Saint Jean Bosco - quartier du polygone à TOULON - par le père VIDAL, aumônier des sous-marins. La chorale "Coeur des hommes" et un quatuor cuivre de la musique des équipages de la flotte ont rehaussé la solennité et le recueillement de la cérémonie.
 
sources : 
 
http://www.sectionrubis.fr/spip.php?article173
 
 
http://www.netmarine.net/bat/smarins/eurydice/index.htm




 
 
 
 

Callao : port de Lima

A la découverte de Callao, de Lima et du Pérou


Lorsque les troupes de Francisco Pizarro arrivèrent en 1531, le territoire de l'actuel Pérou était le centre de la civilisation inca dont la capitale se trouvait à Cuzco.



fresque de la cathédrale photo JM Bergougniou

La domination inca s'étendait du nord de l'Équateur à l'est du Chili. Pizarro voulait s'enrichir et profita de l'affaiblissement de l'empire inca en raison d'une guerre civile. Le 16 novembre 1532, durant la bataille de Cajamarca, Pizarro captura l'empereur inca Atahualpa et le fit exécuter. Les conquistadores se battirent entre eux.



la cathédrale photo JM Bergougniou

la cathédrale et l'archevêché


Les Espagnols instituèrent le système de l’encomienda : les autochtones devaient payer un tribut, dont une partie allait à Séville et les Espagnols étaient chargés de les christianiser. En tant que gouverneur du Pérou, Pizarro abusa de l'encomienda en accordant à ses soldats et compagnons un pouvoir quasi illimité sur les amérindiens qui furent obligés de s'occuper du bétail et des plantations de leurs nouveaux seigneurs venus d'Europe. Les tentatives de résistance furent sévèrement punies, ce qui donna naissance à la Légende noire.




Cénotaphe de Pizzaro dans  la cathédrale photo JM Bergougniou

En 1541, Pizarro fut assassiné par une faction menée par Diego de Almagro, surnommé el Mozo. Une nouvelle guerre civile éclata. En 1542, l'année suivante la vice-royauté du Pérou fut instituée pour administrer la majeure partie de l'Amérique du Sud. En 1717, la vice-royauté de Grenade fut formée : elle regroupa la Colombie, l'Équateur, le Panama et le Venezuela.




Cénotaphe de Pizzaro dans  la cathédrale photo JM Bergougniou

En 1776, une nouvelle vice-royauté vit le jour, la vice-royauté du Río de la Plata : elle regroupait l'Argentine, la Bolivie, le Paraguay et l'Uruguay. En 1544, l'Espagne pour réagir aux luttes intestines qui suivirent l'assassinat de Pizarro, envoya Blasco Núñez Vela en tant que premier vice-roi. Il sera à son tour tué par Gonzalo Pizarro, le frère du premier Pizarro. Finalement, un nouveau vice-roi, Pedro de la Gasca parvint à restaurer l'ordre et exécuta Gonzalo Pizarro après sa capture.




Le recensement sous le dernier Quipucamayoc indiquait qu'il y avait 12 millions d'habitants dans l'empire inca. 45 années plus tard, le recensement du vice-roi Toledo, montrait qu'il restait 1,1 millions d'indigènes. Les villes Incas reçurent des noms catholiques et furent reconstruites selon le modèle espagnol. Elles comportaient une place centrale (plaza) et une église ou cathédrale en face d'un bâtiment officiel. Quelques villes, telles Cuzco gardèrent leurs fondations d'origine inca. Certains sites incas, tel Huánuco Viejo furent abandonnés au profit de villes à plus basse altitude.



L'or du Pérou photo JM Bergougniou

Après l'établissement de la vice-royauté du Pérou, l'or et l'argent provenant des Andes enrichit les conquistadors. Le Pérou devint l'une des premières sources de la richesse pour l'Espagne. La ville de Lima fondée par Pizarro, le 18 janvier, 1535 sous le nom de Ciudad de los Reyes ("la ville des rois"), devint la capitale de la vice-royauté et une ville puissante qui avait sous sa juridiction toute l'Amérique du Sud à l'exception du Brésil dominé par les Portugais. Toutes les richesses coloniales passaient par Lima, puis par l'isthme de Panama avant d'arriver à Séville, en Espagne. Au niveau local, les encomenderos étaient sous l'autorité des curacas. Une pyramide hiérarchique permit ainsi de contrôler toutes les villes et villages. Au XVIIIe siècle, Lima abritait une université et était la principale place forte de l'Espagne sur le continent américain. Durant la vice-royauté, les Incas ne furent pas complètement éliminés. Par exemple, quatorze grandes révoltes éclatèrent rien qu'au XVIIIe siècle. Parmi celles-ci, citons celle de Juan Santos Atahualpa en 1742 et celle de Tupac Amaru en 1780.

 Lima a été fondée le 6 janvier 1535, jour de l’épiphanie, par Francesco Pizarro. D’abord nommé la cité des rois en hommage aux rois mages, Lima se développe rapidement et devient vite la ville la plus importante de Pérou.


Berceau de la civilisation de Lima, elle a été influencé par la culture Wari dès le 6ème siècle. Elle passe sous la dominance du sanctuaire de Pachacamac au 14ème siècle et elle est ensuite annexée par les Incas au 15ème siècle.


Sous la domination espagnole (1535-1820), de grandioses maisons coloniales et monuments ont été construits par les citadins. Malheureusement, le terrible tremblement de terre de 1746 bouleverse la région et détruit la plupart des maisons et des monuments. Sur les 300 Casas seules 20 d’entre elles sont encore visibles aujourd’hui.





Après la guerre d’indépendance, vers 1820, les autres régions se réveillent du joug espagnol. Un peu partout, des villes se créent, se développent et Lima perd alors de son prestige et de son importance. L’expansion ne s’arrête pas pour autant. Dès la fin du 19ème siècle, la ville atteint les petits villages de Magdalena, Chorillos, Baranco, Miraflores (actuel quartier des affaires de Lima).




Jusqu’au début de la révolution industrielle, vers 1950, l’urbanisation est ordonné selon le quadrillage colonial. Mais avec l’arrivée massive des travailleurs venant des régions andines, Lima a explosé et des bidonvilles ceinturent maintenant l’oasis verdoyant d’il y a 2000 ans.

Cachet avec les fleurons

Aujourd’hui, les rues de Lima recèlent une population haute en couleurs où l’émerveillement vous attend à chaque coin de rue


Cachet de l'escale de Callao sans les fleurons

photos JMB

Rue du Courrier Lima photo JM Bergougniou "là où était levé le premier courrier"

GEAOM à Callao Pérou

Escales incas

C'est au petit matin de ce 15 février 2010 que dans la brume apparait au loin le mât de la Jeanne.

Ayant passé l'île de San Lorenzo, ancienne prison, apparaît derrière la Punta qui protège le port la Jeanne, enfin le mât de la Jeanne car la brume est épaisse et refuse de se lever.
Derrière, assez loin le Courbet.


Vous ne verrez pas les photos de cette arrivée... car un couple péruvien ayant trouvé l'appareil à son goût, se l'ait approprié sans mon consentement... Il me reste le bouchon de l'objectif et le pare-soleil. Je n'ai pas tout perdu!


Difficile de rentrer dans le port dont le gardiennage est assuré par une société privée.
Plus de deux heures d'attente en compagnie de trois jeunes femmes empressées de retrouver leurs amis et maris marins à bord.


Quelques cachets, tampons, fanfares et autorisations plus tard, la Jeanne est à quai avec le Courbet.



sous le contrôle des mouettes locales qui ne perdent pas une miette des événements du jour


La Jeanne regarde vers le large, sur le quai la Police militaire péruvienne assure la sécurité du bord et filtre les curieux



photos JMB

GEAOM PH Jeanne d'Arc Frégate Courbet Escale à Valparaiso

Valpariso, escale du 4 au 9 février 2010

Le 4 février dernier, la Jeanne d’Arc et le Courbet ont accosté à Valparaiso, plus grand port de la côte ouest de l’Amérique du Sud. Cette escale, la première sur la côte Pacifique, était attendue avec impatience par les marins de la Jeanne, après 15 jours de navigation difficile et délicate au large du Cap Horn et dans les étroits chenaux de Patagonie. Situé à une centaine de kilomètres de la capitale Santiago, Valparaiso est un port mythique pour de nombreux marins de tous horizons. Il a en effet longtemps été un point de ravitaillement obligé pour tous les navigateurs qui désiraient passer de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique en empruntant le détroit de Magellan ou en doublant le Cap Horn. Il paraissait donc naturel que la Jeanne y fasse escale pour sa dernière mission.



L’arrivée dans un nouveau port revêt toujours un caractère magique, chaque escale apportant son lot de découvertes et de surprises. C’est au soleil levant et sous un ciel rougeoyant que la Jeanne est entrée dans la baie de Valparaiso, les rayons lumineux venant tout juste pointer le bout de leur nez au dessus des collines de la ville. Profitant de ce premier bain de soleil au Chili, les marins présents sur les extérieurs ont pu observer l’accostage dans ce port surprenant. Les pompiers de la ville de Valparaiso ont accueilli la Jeanne d’Arc en grandes pompes. En lançant trois jets d’eau aux couleurs de la France, ils ont lancé le début des échanges entre les marins de la Jeanne et la Pompe n°5 de Valparaiso qui allaient s’avérer très riches pendant toute l’escale.





Véritablement atypique, le port de Valparaiso est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Cette reconnaissance n’est point usurpée : des myriades de maisons colorées s’étalent sur les collines de la ville. Avec ses murs aux mille couleurs, la ville est particulièrement attrayant et possède un charme indéniable. Ses rues calmes et chaleureuses sont le lieu idéal pour tous les artistes en quête d’inspiration.






cachet du carré OMS
cachet du service Pont Envol Hélicoptères

La configuration de la ville est plutôt exceptionnelle : la baie, dominée par les 44 collines, ou « cerros », constitue un véritable amphithéâtre naturel dont la Jeanne, trônant au milieu du port, était l’élément central. La ville s’est développée de manière inhabituelle compte tenu des contraintes liées au relief. Les habitants ont toutefois su adapter y leurs moyens de transport. Ainsi, même si l’on se demande comment ces « boites de conserve » peuvent encore fonctionner de nos jours, les 15 funiculaires ou « ascensores » sont idéaux pour passer de la ville basse à la ville haute et renforcent le caractère pittoresque du port. Le plus ancien, « Concepción », permet d’accéder au quartier du même nom, un des plus authentiques de la ville. De nombreux marins se sont laissés tenter par les cafés situés sur les hauteurs, leurs terrasses proposant une vue imprenable sur la baie de Valparaiso !




Dans le prolongement de Valparaiso se trouve la ville de Viña del Mar, première station balnéaire du Chili. Le contraste entre ces deux villes est frappant : d’un coté, le port pittoresque avec ses funiculaires et ses cafés ; de l’autre, la station balnéaire moderne avec ses plages, ses bars et discothèques… Si l’eau était certes plus fraiche qu’à Rio de Janeiro, certains marins ont tout de même profité de l’occasion pour prendre leur baptême du Pacifique.


Marins, mais avant tout Français, les marins de la Jeanne ont pu déguster le vin chilien, de renommée internationale. Ainsi, dans le cadre de leur projet de poste, des officiers élèves ont organisé une dégustation de différents cépages dont le fameux carmenere disparu des vignes françaises depuis l’épidémie de phylloxéra.



Tel un « fameux trois mats », nous avons quitté ce matin le port pittoresque de Valparaiso et voguons désormais en direction de Callao, au Pérou, notre prochaine escale. C’est néanmoins avec un petit pincement au cœur que nous laissons dernière nous cette ville à la fois reposante et chaleureuse, des souvenirs plein la tête.


Aspirant Alexandre Constantin

photos Marine Nationale Y Le Ny  F Seurot

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda/page/5

Le Courbet et le passage de la ligne

Après plus d'un mois d'absence, le blog reprend vie

Rencontres andines avec aigles et lamas photos JMB

et nous allons retrouver le GEAOM en Amérique du sud.
La Jeanne d'Arc ayant quitté Brest le 2 décembre 2009 retrouvait le Courbet en mer pour rallier Casablanca puis Dakar et Rio de Janeiro.

Rappelons pour ceux qui nous rejoignent que la Jeanne d'Arc arme exceptionnellement une agence postale équipée d'une flamme postale et d'un timbre à date domicilié à Brest car remis à bord par la poste du Finistère.
Le courrier de la frégate Courbet est traité par un vaguemestre sans moyens postaux. Il transmet les plis à l'agence postale de la Jeanne d'Arc à chaque escale. Ces plis sont acheminés par un transitaire ves Paris Tri Interarmées.

La frégate Courbet a franchi l'équateur le 30 décembre 2009, le même jour que le PH Jeanne d'Arc.


Le Courbet et la Jeanne touchaient Rio de Janeiro le 4 janvier 2010.
Une partie du Courrier du Courbet n'a pas transité sur la Jeanne à cette date.
Par la suite, les escales des 2 bateaux étaient différentes, Buenos Aires pour le PH, Montévideo pour la frégate. La encore pas de courrier remis à l'agence postale.
Ce n'est finalement que le 4 février, à Valparaiso, que le courrier posté à bord du Courbet est remis à la Jeanne d'Arc et porte ainsi pour le passage de la Ligne la date du 4 février 2010 au lieu du 30 décembre 2009.

04 février 2010

Le Passage du Cap Horn 25 janvier 2010 PH Jeanne d'Arc

Qui les trois caps a passé au vent a droit de cracher...


photo Maître Seurot Franck
La date du lundi 25 janvier 2010 restera longtemps gravée dans la mémoire des marins de la Jeanne d’Arc. En ce 55ème jour de la 45ème et ultime mission, la Jeanne a franchi pour la dixième fois de son histoire le mythique Cap Horn. «Cap Horn», «le Horn», «Horn» ce nom sonne et résonne dans les têtes des marins de toute la planète. Rendu tristement célèbre par les innombrables naufrages des navigateurs malchanceux ou téméraires qui s’y sont aventurés, il reste à l’heure actuelle redouté par de nombreux marins, même les plus aguerris. C’est avec un réel enthousiasme certes mêlé d’une crainte bien naturelle que l’équipage de Jeanne est venu défier le redoutable Horn, l’un des points de passage les plus dangereux du monde.

Le cap Horn (en espagnol : cabo de Hornos) est un cap situé à l’extrémité sud de l’archipel chilien de la Terre de Feu. Ce point est généralement considéré comme étant le plus au sud de l’Amérique du Sud.




Le cap Horn est également le plus au sud des grands caps, et il marque la frontière nord du passage de Drake. Pendant de nombreuses années, le cap Horn a été un point de passage crucial des routes commerciales entre l’Europe et l’Asie. Elles étaient empruntées par les voiliers pour transporter les marchandises tout autour du globe, et ce bien que les eaux océaniques autour du cap présentent de nombreux dangers : tempêtes très fréquentes, vagues géantes, et présence possible d’icebergs.

Ces dangers et l’extrême difficulté de son franchissement ont donné au cap Horn son caractère légendaire, mais aussi la réputation d’être un cimetière marin. Il est parfois surnommé le cap Dur, ou le cap des tempêtes.




De nos jours, grâce au canal de Panamá, les navires cargos ne sont plus dans l’obligation d’emprunter la route du cap Horn. Ce dernier continue cependant d’attirer des bateaux de plaisance qui veulent relever le défi que représente son franchissement, parfois au cours d’une circumnavigation. Plusieurs courses à la voile parmi les plus importantes, comme le Vendée Globe, passent par le cap Horn, de même que les grands navigateurs qui cherchent à battre le record de vitesse du tour du monde à la voile.

sources :

wikipédia

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_Horn

jdb Jeanne d'Arc

http://jdb.marine.defense.gouv.fr/batiment/jda

pour lire et rêver... le mot de l'éditeur



Un dédale d'îlots à la dérive, au bout du bout du monde. Des maisons sur pilotis. Des carcasses de rafiots abandonnés sur la grève. Des rumeurs d'accordéon, dans un bar de Punta Arenas. Des vents sauvages qui griffent la croûte herbeuse de la fantomatique Patagonie.
A perte de vue, des troupeaux qui cavalent vers l'infini. Plus loin encore, sculpté par la main du diable, le terrible cap Horn où s'écrasent les rêves des matelots. Ce sont ces images et ces musiques - celles du grand large - qui nous restent quand on referme un livre de Francisco Coloane, le conquistador des extrêmes. Avec sa barbe d'écume blanche, il ressemblait au vieux Neptune, debout sur les flots pour orchestrer une oeuvre qui est un gigantesque opéra des mers, et qui cache dans ses soutes une fabuleuse cargaison de chimères...
Et même lorsqu'il parle de la terre, Coloane garde le pied marin... Quant à son éthique littéraire, Coloane la résumait en citant Conrad : «L'écrivain doit prendre soin de ses phrases comme l'équipage prend soin du pont.»... tous les livres de l'enchanteur chilien sont en effet des modèles de limpidité, de sobriété, même si les démons les torpillent méchamment. C'est bien sûr le cas du chef-d'oeuvre de Coloane, Cap Horn, qui vient de ressortir dans la collection Libretto... Ce livre est une somptueuse gerbe d'encre, une sarabande sensuelle et flamboyante : ivresse garantie.

Passage de Toulon à Alger 1839 sur un navire de la Marine Royale Cerbere

 Passage maritime de Toulon à Alger 1839 Cerbere  La conquête de l'Algérie débute par le débarquement de l'armée d'Afrique à Sid...