Le croiseur sous-marin SURCOUF
LES NOUVELLES CALEDONIENNES
http://www.lnc.nc/articles/article_71563_264191.htm
Une stèle à la mémoire de Georges Clémen a été officiellement inaugurée, hier matin, au sommet de la pointe Chaleix en présence des neveux de ce marin disparu en février 1942 à bord du croiseur sous-marin Surcouf. Son nom figure déjà sur le mémorial de Cherbourg et sur le monument aux morts de Koné.
La cérémonie a donné lieu à une prise d’armes commandée par le capitaine de vaisseau Philippe Long, commandant la base navale de Nouméa, en présence du maire de Nouméa, Jean Lèques, des anciens combattants FNFL et des anciens sous-mariniers. Dans son discours, le commandant Long a rappelé l’histoire du Surcouf qui s’est terminée par un drame dont on ne connaît toujours pas l’origine véritable. Lorsqu’il fut mis sur cale en 1927, le Surcouf était le plus grand croiseur sous-marin jamais construit (110 mètres de long et fortement armé). Il a disparu dans l’Atlantique avec 126 sous-mariniers dont Georges Clémen qui n’avait alors pas atteint l’âge de 23 ans.
Né en 1919 à Koné, Georges Clémen s’était d’abord engagé dans l’Infanterie coloniale, en 1938 pour trois ans. Il souscrivit ensuite un engagement dans les FNFL (Forces navales françaises libres) levées par le général de Gaulle et s’embarqua en février 41 pour l’Angleterre. Il y retrouva Ferdinand Courtot (86 ans), présent à la cérémonie de Chaleix.
Georges Clémen s’était porté volontaire pour embarquer sur le sous-marin dont la destination était le Pacifique. Il pensait ainsi probablement se rapprocher géographiquement de sa famille et avoir une chance de la revoir. Ferdinand Courtot choisit quant à lui de combattre sur les théâtres européens. Il embarqua pour la Méditerranée sur le chalutier armé La reine des flots. C’est là, a expliqué Ferdinand Courtot qu’il vit Georges Clémen pour la dernière fois.
Le Surcouf aurait été coulé en réalité par erreur par trois bombardiers américains de type Catalina
Cette histoire a été retracée par l’ancien sous-marinier, historien et aquarelliste, Roberto Lunardo qui a fait un grand travail de recherche sur le sujet. Concernant les circonstances de la perte du Surcouf, selon une première version, le sous-marin faisait route vers les Bermudes en direction du canal de Panama afin de rallier le Pacifique pour renforcer l’action des FNFL au côté de la marine des Etats-Unis d’Amérique. Le 18 février 1942 alors qu’il se trouvait à 80 milles de Cristobal et au nord-est de Colon, il aurait été coulé accidentellement dans une collision avec un cargo américain de 7000 tonnes, le Thomson Lykes. Le commandant du cargo expliqua dans son rapport de mer qu’il vit un long fuseau s’enfoncer rapidement sous des jets de flammes puis il perçut le bruit d’une explosion sous-marine. Mais il n’identifia pas formellement le Surcouf. La vérité serait toute différente selon le rapport d’une commission d’enquête américaine. Le Surcouf aurait été coulé en réalité par erreur par trois bombardiers américains de type Catalina PBY qui pensaient avoir à faire à un sous-marin allemand ou japonais. Quoi qu’il en soit, il sera difficile d’en savoir plus, à moins d’une découverte fortuite de l’épave, sur le naufrage du Surcouf.
Quant à l’actuelle famille Clémen, selon un neveu proche du disparu, elle compterait actuellement huit personnes vivantes, dont sa sœur, Elisabeth Adam, qui n’a pas pu venir. Tous vivent à Nouméa.
Hervé Girard
Un tampon philatélique du sous-marin à l’OPT
Une journée du sous-marin est organisée aujourd’hui au guichet philatélique de l’agence principale de l’OPT, 7 rue Eugène Porcheron. Elle a lieu à la demande de l’ancien sous-marinier et historien, Roberto Lunardo, sous l’égide du commandant de la base navale de Nouméa, le capitaine de vaisseau Philippe Long. Roberto Lunardo a dessiné à cet effet un tampon philatélique qui sera mis à la disposition du public et des collectionneurs au guichet, tout au long de la journée.
Au courrier aujourd'hui
29 novembre 2009
Vente premier jour Jeanne d'Arc
La vente des Souvenirs
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JMB
28 novembre 2009
Diptyque Jeanne d'Arc Marins de la Jeanne
photos de Jean Paul Lecouvey, J.Moreau, Jean Louis Bohly
L'installation du musée au Palais de Chaillot
Le musée de la Marine va bénéficier du grand programme architectural lié à l'exposition internationale de 1937 : les nouveaux palais de Chaillot, de Tokyo et d'Iéna sont destinés à abriter différents musées. Un accord finalement trouvé entre les administrations concernées prévoit, dés 1936, que le musée de la Marine partage l'aile Passy du tout nouveau Palais de Chaillot, avec le musée de l'Homme.
Le déménagement, d'abord retardé pour des raisons administratives, est ensuite arrêté par l'entrée en guerre. Mises en caisse, envoyées pour les plus précieuses en province, à Chambord notamment, les collections rejoignent progressivement le Palais de Chaillot à partir de l'été 1942. Et c'est en août 1943 que le musée ouvre finalement ses portes.
Arrivée des caisses et installation de la grande galerie en 1943
Une renaissance
L'installation au Palais de Chaillot doit être considérée comme une renaissance pour le musée de la Marine qui va gagner un nouveau public. Il bénéficie de trois fois plus d'espace qu'au Louvre, et peut enfin déployer ses collections. Il dispose de locaux et de moyens propres.
Un grand projet est lancé avec la création d'un très important fonds de documentation, consacré à l'iconographie maritime dans toute sa diversité. La bibliothèque est développée et accueille un public nombreux d'universitaires ou de passionnés.
Le rattachement officiel en 1947 de la gestion des musées dits "des ports", héritiers des anciennes salles des arsenaux des XVIIIe et XIXe siècle, crée un véritable réseau national. Ces musées (Brest, Cherbourg, Lorient, Toulon…) ont été durement éprouvés par les bombardements. Un énorme travail de restauration, tant des bâtiments que des collections, est entrepris.
La présentation des collections est sans surprise : le musée offre un panorama de l'histoire maritime française. C'est l'histoire des batailles gagnées et des grands hommes, amiraux, corsaires ou ingénieurs qui ont fait la France ; tous ces rêves de gloire et d'aventure. C'est aussi l'époque héroïque de la reconstruction après la guerre. Les musées des ports sont alors conçus comme des répliques, à échelle réduite, du musée parisien.
sources : Musée National de la Marine
http://www.musee-marine.fr/site/fr/accueil-musee-national-de-la-marine
http://www.facebook.com/pages/Paris-France/Musee-national-de-la-Marine-Paris/141845531157
Ces plis sont réalisés par la section Ile de France de la Marcophilie Navale
Contact :
section Ile de France
Joël Moreau
20 rue de Belfort
75011 Paris
26 novembre 2009
Jeanne d'Arc premier jour
En photos
Le premier jour du timbre permet de faire connaître de nouveaux ouvrages sur la Jeanne, le numéro spécial du Marin, leslivres de Vivi Navarro ou Stéphane Dugast.
Vivi Navarro Sétoise et écrivaine
Stéphane Dugast et Christophe Géral
Aux Editions Flam
A bord de la Jeanne d'Arc
Michel Bez commente le bloc feuillet
Le stand de La Poste plus de 20 000 timbres vendus!
Michel Bez et le Commissaire de la Jeanne d'Arc
Brest Carnet de route premier jour Jeanne d'Arc
Carnet de 1er jour Brest
dyptique Jeanne d'Arc et Marins de la Jeanne
Dessin de Vivi Navarro
la Jeanne par Michel Bez
pont d'envol
Rappelle toi Barbara Recouvrance
Premier jour dyptique Jeanne d'Arc
Le premier jour qui ne fait pas un pli
Coup de tampons sur les enveloppes
Le directeur de la Poste Interarmées
le Directeur d la Poste Intearmées, l'agent Postal de la Jeanne d'Arc, l'ancien directur du BPI de Brest
le mail art
Michel Bez créateur du timbre
Coup de tampons sur les enveloppes
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