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20 février 2023

torpilleur enseigne Roux Cherbourg revue navale 1925 Président Doumergue

le Président Doumergue et Torpilleur  Enseigne Roux Evue Navale 1925 Cherbourg


La classe Enseigne Roux fut la treizième classe de contre-torpilleurs construite pour la Marine entre 1913 et 1915. 


Elle est réalisée à l'arsenal de Rochefort et au chantier Augustin Normand Le Havre. L'Enseigne de Vaisseau Jean-Antoine Roux, mortellement blessé en tentant d’ouvrir les vannes du bassin Missiessy à Toulon pendant l’explosion du cuirassé Iéna le 12 mars 1907 a donné son nom à cette classe de bâtiments.











Jean-Antoine Roux entre à l'Ecole navale en octobre 1897, il est nommé Aspirant de 1ère classe en octobre 1900.
Il est affecté succesivement sur le Croiseur "CATINAT" à la division de l'Océan Indien et sur la "RANCE" en novembre 1901 dans les mêmes eaux.

Carte dressée par l'enseigne de vaisseau Roux
 Itinéraire de Mongtsé à Taly-Fou
Nommé Enseigne de vaisseau en octobre 1902, il est affecté sur le Croiseur "DUPUY De LÔME" en escadre du Nord, puis en 1904 sur la canonnière "ACHERON" à la division de l'Indochine.

Affecté à son retour sur le cuirassé "IENA" comme chef de section de l'artillerie moyenne, il est tué dans l'explosion de Toulon le 12 mars 1907, au moment où il s'efforçait d'ouvrir les vannes du bassin pour lutter contre les incendies qui s'étaient déclarés à bord.

Visite du Président Doumergue à Cherbourg
Revue Navale 1925





CHERBOURG. 17 juillet. (De notre correspondant particulier.) Une tradition solidement établie et qui remonte aux temps les plus reculés de notre histoire, veut que nos souverains ou chefs de l'Etat viennent au moins une fois à Cherbourg pendant leur règne ou leur septennat, soit dans le dessein de s'y embarquer pour aller rendre visite à des pays amis, soit pour y accueillir des rois et désireux de saluer la France, à la création de quelque nouvelle partie du port, ou passer en revue la flotte française.
M. Gaston Doumergue a estimé fort sagement qu'il ne devait point terminer la première année de sa présidence sans se conformer à la coutume, et sans venir apporter aux escadres et aux bons officiers et marins qui les composent le témoignage d'estime et le, profonde reconnaissance que la Nation doit à sa Marine,
Certes, le coup d'œil offert par la merveilleuse rade de Cherbourg était imposant et majestueux au moment de la revue présidentielle, alors que près de 80 cuirassés, croiseurs, contre-torpilleurs et torpilleurs, sous-marins, tous pavoisés, se déployaient sur plusieurs lignes du fort de Querqueville a l'ile Pelée et de la Grande Digue aux travaux du Homet.
Et pourtant, les vieux marins et les Cherbourgeois eux-mêmes ne pouvaient se souvenir sans une certaine mélancolie des magnifiques armées navales qu'il leur fut donné jadis de contempler dans ce port que Vauban appelait « l'Auberge de la Manche et de telle et telle revue mémorable comme celle que nous valurent, par exemple, les voyages des souverains russes en France.
 
Au moment où les convives allaient se mettre à table, une bonne nouvelle fut communiquée par signaux aux équipages de l'armée navale sur la demande du Président de la République, une double ration leur était acrordée par le Ministre de la Marine.

C'est une importante maison de Paris qui avait été chargée d'organiser et de servir le repas présidentiel. Si les convives coûtèrent les divers articles du menu, ils conservèrent aussi précieusement comme souvenir lenr menu lui-même, œuvre remarquable de l'excellent peintre-graveur de la marine, notre compatriote M. Pierre Lecomte.


Une rapide visite au centre des sous-marins et le Président et sa suite prirent place sur l'Enseigne-Roux et le Magon qui les transportèrent en rade où, depuis quelques Instants déjà, les escadres préparaient leur appareillage.

Appareillage et départ de l'escadre
L'heure du départ de l'escadre de l'armée navale avait sonné lorsque l'Enseigne-Roux et le Magon traversèrent la rade à belle vitesse et, sortant par la passe de l'Est, allèrent se poster a quelques milles au large. M. Doumergue et les personnalités de son entourage ainsi que la presse ont alors jouit d'un spectacle inoubliable toute l'armée navale qui s'était massée aux environs de la passe de l'Ouest s'est dirigée en file vers le navire présidentiel et les navires sont passés près de lui, à quelques centaines de mètres, tirant tous à la fois leur salve de 21 coups de canon. La Provence ouvrait la marche, puis venaient, à 500 mètres, le Courbet, le Voltaire, le Jean-Bart, le Condorcet, suivis peu après des sous-marins et enfin des torpilleurs qui fermaient la marche.
Le défié dura une bonne demi-heure et se termina par une manœuvre d'une précision remarquable. Subitement tous les navires firent ensemble une conversion à gauche de 90 degrés et apparurent en rangs serrés, puis filèrent à toute allure vers Brest. Seul le Paris resta à Cherbourg pendant quelques heures pour y débarquer tout le matériel du banquet.

Sources


BnF Gallica 
L'Ouest-Eclair
Ecole navale

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