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17 février 2011

Mémoires d'Extrême-Orient La Marine Française en Chine Chongqing canonnière Yang Tsé Kiang

La Marine Française en Chine

5 f. Lilas timbre d'Indochine 
surchargé en noir ou en rouge 
surcharge Chine Tchong-King



Dans le numéro 97 du bulletin d'information de la Marcophilie Navale il a été évoqué la ville de Chongqing (Tchong-King) et la bastille de la marine française.
Chongqing surnommée la ville-montagne est une ville de la République populaire de Chine, aujourd'hui municipalité après avoir été longtemps l'une des principales villes de la province intérieure du Sichuan. 




Le gouvernement s'engage à réprimer tout nouveau mouvement contre les étrangers. Enfin, l'on suspend les examens de recrutement des fonctionnaires civils et militaires dans les districts où les boxers se sont manifestés pendant 5 ans. Le protocole est signé, l'impératrice douairière est toujours à Xi'an et revient à Beijing en janvier 1902, cette défaite semble avoir montré une fois de plus la supériorité militaire étrangère, et certains signes semblent montrer qu'elle tend à accepter la nécessité de moderniser l'État chinois.





Le controle sur la Chine est renforcé : une surveillance militaire est imposé et la Chine n'aura pas le droit d'importer des armes pendant deux ans. Un quartier de délégation plus facile à protéger ainsi qu'un ministère des affaires étrangères - sous tutelle étrangère et avec préséance sur les autres ministères - sont créés. La Chine s'engage à verser une indemnité de 450 millions de liang sur 39 ans.



Liste des bateaux de l'escadre des mers de Chine Le Petit Journal militaire maritime colonial 12 juin 1904. Lescadre est formée de trois divisions. Le groupe du Yang-Tsé est composé de l'Olry et de son annexe Takiang.




Courrier envoyé en France via le Transibérien, il fallait environ 15 jours pour qu'un courrier atteigne son destinataire. Occupation de Chine TAD arrivée PARIS VIII 20-3-1938

concernant Chongquing (Tchongking ou Tchunking) voir :

http://france.chine.free.fr/changjiang/bastille.html
Chongqing a déjà été capitale en temps de guerre du gouvernement nationaliste de la République de Chine de Chiang Kaï-Chek. La municipalité de Chongqing a une superficie de 82 401 km2 (c'est-à-dire comparable à la superficie de l'Autriche) et une population de plus de 30 millions d'habitants. La zone urbaine comptait environ 14 millions d'habitants en 2016.

Chongqing est coupée par la rivière Jialinget le cours supérieur du fleuve Yangzi Jiang (nommé aussi autrefois le Yang-Tsé). À l'est de la ville proprement dite commence le réservoir du barrage des Trois Gorges. Les provinces voisines sont le Hubei (à l'est), le Hunan et le Guizhou (au sud), le Sichuan (à l'ouest) et le Shaanxi (au nord).


Les traités inégaux ouvrent Chongqing au commerce étranger à partir de 1891, une concession japonaise y est ouverte à partir de 1901.



Après le massacre perpétré à Nankin pendant la guerre sino-japonaise par l'armée impériale japonaise, Chongqing devint provisoirement le siège du gouvernement de la République de Chine et de son gouvernement du Guomindang. Elle détient le titre de la ville la plus bombardée de la guerre avec plus de 5 000 bombardements faits par l'aviation japonaise et ayant entraîné la mort de plusieurs dizaines de milliers de civils. Durant la guerre, 268 raids aériens furent effectués sur Chongqing par le Service aérien de l'Armée impériale japonaise. Plus de 3 000 tonnes de bombes furent larguées sur la ville entre 1939 et 1942
.


Dépliant touristique 1982 ChongQing
En 1982 j'ai pu voir ce bâtiment dominant le fleuve.

Chonquing est au confluent des rivières Jianling et Changjiang. La ville est située à 1500 km de Pékin, c'est la plus grande ville de la province du Sichuan. Elle fut choisie comme capitale de guerre lors de la seconde guerre mondiale et elle subit de nombreux bombardements japonais. Le chemin de fer jusqu'à Chengdu a rompu son isolement. Bâtie sur un promontoire, les rues aboutissent au fleuve.

Le fort est construit sur la rive droite du fleuve, sur la rive opposée à la ville chinoise.



75 c. timbre d'Indochine
surchargé en noir ou en rouge
surcharge Chine Tchong-King



Timbre Jeanne d'Arc 10 Fr
surchargé Tch'ong K'ing

Les bureaux de poste français en Chine font partie des services postaux qui ont été opérés en Chine par des puissances étrangères à la fin du19e et au début du 20e siècle

Deux catégories de bureaux français furent ouverts dans les principales villes de cet immense territoire :

- Les bureaux français en Chine, dépendant de la métropole : Shangaï (1862), Tien-Tsin (1889), Han-Keou et Tche-Fou (1898), Pékin (1900), Amoy, Arsenal Pagoda, Fou-Tcheou et Ning-Po (1902). 
Ces bureaux utilisèrent des timbres de France surchargés ou libellé "CHINE".


- Les bureaux indochinois en Chine dépendant du gouvernement général de l'Indochine et dont l'apparition coïncide avec la grande époque des expéditions françaises en Extrême-Orient. Ils furent au nombre de six : Mongtseu, Yunnanfou et Hoi-Hao (1900), Canton (1901), Packoï et Tchong-King (1902). Ils utilisèrent des timbres d'Indochine surchargés de leur nom à l'exception des deux séries générales surchargées "CHINE".
Tous ces bureaux français furent fermés le 31 décembre 1922 après qu'un traité international restitue à la Chine les concessions étrangères.



Le territoire de Kuang-Tchéou-Wan cédé à bail à la France en 1902 possédait un statut différent des autres bureaux. il fut administré par la France jusqu'en 1945, date à laquelle il fut rétrocédé à la Chine.




On peut se demander les raisons de cette situation? tout simplement pour la sécurité. Le courant des fleuves est tel qui est fort difficile d'atterrir à proximité de la construction sans se faire dépaler loin en aval.




sur les canonnières du Yang-Tsé un très beau site avec cartes postales :

http://jpmc.malsagne.perso.neuf.fr/canonnieres/index.htm

un exemple l'OLRY




http://jpmc.malsagne.perso.neuf.fr/canonnieres/documents/cartespostales/olry1.htm

Mes premiers contacts avec la Chine se sont faits par les images d'Épinal en essayant de résoudre les devinettes.





Évocation de la prise de la cité interdite en août 1900




Les alliés étaient nombreux, Anglais avec leurs troupes coloniales, Allemands, Russes, Japonais, Américains...






Mais c'est certainement le film La Canonnière du Yang-Tse qui m'a marqué le plus.

En 1926, en Chine, la canonnière américaine San-Pablo patrouille sur le Yang-Tse-Kiang ( Changjiang) alors que la première guerre civile chinoise opposant nationaliste de Tchang Kaï Chek aux communistes de Mao Tse Toung. J'avais 17 ans à la sortie de ce film.

Le film traite principalement des prémices de la décolonisation et du choc des cultures, née de la rencontre entre la civilisation occidentale impérialiste, avec la civilisation chinoise, qui cherche à se libérer des puissances occidentales présentes sur son territoire.

Le tournage commença à Keelung (Taïwan) le 22 novembre 1965, continua à partir de mars 1966 à Hong Kong et les scènes intérieures furent filmées aux studios Fox à partir de juin 1966. 

Au total, le tournage dura 7 mois alors que seulement 9 semaines de travail avaient été prévues à l'origine.




Pli de la cannonière américaine USS ISABEL en date du 2 mai 1938 Le timbre est annulé par un killer Isabel Shanghaï. Le cachet représente un marin US dans un pousse-pousse Avec la flotte américaine d'Asie en Chine

http://en.wikipedia.org/wiki/USS_Isabel_(PY-10)


USS MINDANAO en date du 12 mars 1932
 South China Patrol 




Carte postale peinte à la main 
présentant deux soldats chinois


Mais revenons à nos marins français et remontons le temps.



Dès le XVIe siècle, les Jésuites sont présents en Chine et deviennent conseillers de l'Empereur. Ils quittent la Chine lors de la supression de l'ordre sous Louis XV (1773). Ils reviendront à l'occasion de la guerre de l'opium.



carte ou menu de la division navale 
de l'Extrême-Orient et du Pacifique

La Compagnie des Indes Orientales s'implante comme les compagnies anglaises et hollandaises à Canton et commerce thé, porcelaine, soie, papier. Louis Philippe envoie un diplomate en 1844 pour négocier un traité de commerce. Le premier accord est signé sur le vapeur l'Archimède et donne accès aux ports de Canton, Shanghaï, Amoy, Fuzhou, et Ningbo.

En 1854, alors que la bureaucratie locale chinoise a cessé de fonctionner, les consuls britannique, américain et français élaborent en commun des règlements municipaux qui donnent aux communautés étrangères représentées par l'assemblée des propriétaires fonciers le droit de s'auto-administrer.


menu du croiseur Chateaurenault 7 août 1904 


Se saisissant de prétextes quelconques, la Grande-Bretagne et la France de Napoléon III ont envoyé vers Pékin un corps expéditionnaire avec mission de contraindre l'empereur à ouvrir son pays à leurs commerçants et missionnaires. C'est ce que l'on a appelé plus tard la «Seconde guerre de l'opium», la première s'étant conclue en 1842 par le Traité de Nankin


Carte Postale Arsenal de Tien-Tsin timbre 5 c. surchargé 5 cens et surcharge chinoise

La France est aussi en Indochine depuis de nombreuses années. Hanoï et Saigon vont servir de bases arrières au Corps expéditionnaire français.



lettre TAD 12 déc 1897 corps d'armées
Saïgon service à la mer

3000 Français et autant d'Anglais débarquent en septembre 1860 dans le golfe de Petchili (ou mer de Bohai) et prennent la direction de Pékin. Après la prise du pont de Pa-li-kao, le 21 septembre, le corps expéditionnaire ne rencontre plus d'obstacle. Il arrive le 13 octobre 1860 dans la capitale chinoise, d'où s'est enfuie la cour impériale.







Peu avant, le 6 octobre au soir, un détachement français a atteint le Palais d'Été (ou Yuanming yuan, Jardin de la clarté ronde). Cette splendide résidence des empereurs mandchous ou Qin, à la construction de laquelle ont participé des Jésuites, renferme de vastes collections d'oeuvres d'art et des livres de grande valeur.



TAD 29 nov 1900 RR d'Armées Shang-Hai 
Les Anglais ayant rejoint les Français, ensemble, ils dévalisent méthodiquement le palais en vue d'approvisionner les musées d'Europe. Les Français envoient en cadeau certains objets de valeur à l'impératrice Eugénie, patronne de cette glorieuse expédition en terre chinoise. Mais les soldats, qui ne sont pas insensibles à ces trésors, se servent pour leur propre compte. Jade, or, laque, perles, bronzes... tout suscite la convoitise des pillards. Les contemporains appellent cet acte de vandalisme caractérisé du doux euphémisme de «déménagement du Palais d'Été».






http://expositions.bnf.fr/chine/arret/yuanming2/antho5.htm

La Révolte des Boxers est une révolte menée en Chine contre l'influence commerciale et politique occidentale dans l'Empire du milieu. De la fin du XIXe siècle à sa répression complète vers 1930, elle fit plus de 230 victimes occidentales et un nombre inconnu (certainement plusieurs milliers) de victimes chinoises.


TàD Kais. Deutsche Marine Schaffspost 27-08-1901

La Chine a une longue tradition de sociétés secrètes. Celle des Boxers, apparue probablement dès le début du XVIIIe siècle atteint son apogée vers 1896-1897 dans la province du Shandong. Son nom de Boxers vient de ce que ses membres pratiquaient un art martial ressemblant à de la boxe. Le nom officiel de la société était cependant «Yi he Tuan» (milices de la justice et de la concorde), ou « Yi he quan » (poings de la justiceet de la concorde). Ces milices, initialement opposées à la dynastie impériale Qing, se sont surtout développées en réaction au prosélytisme et aux excès des missionnaires occidentaux implantés sur le territoire chinois.



Les Boxers affrontent les troupes impériales mais visent surtout les missionnaires et les convertis.

Début juin, près de 450 hommes de troupes occidentaux pénètrent dans la capitale chinoise pour protéger les délégations étrangères. La révolte atteint son paroxysme : des insurgés (désormais soutenus par des éléments de l'armée et dont le slogan est changé en « Soutenons les Qing, détruisons les étrangers ») attaquent les quartiers occidentaux des villes de Tianjin et Pékin. Le chancelier japonais Sugiyama est assassiné le 6 juin, le ministre allemand von Ketteler le 20. Plusieurs dizaines de milliers de Boxers tiennent la ville et assiègent le quartier des ambassades.


Lettre pour la canonnière ARGUS Flottille du Si-Kiang 
Le conflit entre la cour impériale et les puissances étrangères est désormais ouvert. Un corps expéditionnaire de près de 20 000 hommes est monté pour aller secourir les délégations assiégées. Formé de troupes issues de huit nations (Allemagne, Autriche-Hongrie, États-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni, Russie), il atteint bientôt 45 000 hommes et est placé sous le commandement de Lord Seymour. Après la prise de Tianjin le 14 juillet, Pékin tombe le 14 août : c'est la fin de l'épisode dit des 55 jours de Pékin

Un mois après la chute de la capitale impériale, l'effectif allié atteint les 100 000 hommes, dont 15 000 français et 18 000 allemands. Le comte allemand von Waldersee prend la direction des opérations à la mi-octobre, et organisera plusieurs opérations de « nettoyage » dans la région au cours des mois suivants. D'octobre 1900 au printemps 1901, les troupes allemandes montent plusieurs dizaines d'expéditions punitives dans l'arrière-pays durant lesquelles une violence exemplaire et unique par son ampleur se déploie. Assassinats, viols, pillages, destructions de biens frappent sans discrimination de statut, de sexe ou d'âge. Cette terreur commanditée par l'empereur Guillaume lui-même a pour but ouvertement revendiqué d'imposer le respect aux Chinois et de prévenir tout autre révolte.




Les puissances étrangères demandent l'exécution ou l'exil des principaux coupables, de sanctionner des fonctionnaires qui ont aidé les boxers (10 haut fonctionnaires pro-boxers sont décapité), puis l'interdiction des sociétés anti-étrangères et la destitution à vie des fonctionnaires locaux qui ont manqué de poigne à l'égard de ces sociétés. 







Sur la Chine et les supplices chinois :


Le « Supplice chinois » est un cliché. C’est la représentation visuelle du préjugé selon lequel les Chinois, seraient particulièrement cruels. Appuyée sur des témoignages et des documents photographiques, cette représentation a proliféré dans la littérature, l’art, le théâtre, le cinéma, etc. Le mythe a depuis bien longtemps survécu aux faits qui l’avaient inspiré, et il continue à déformer notre perception de la réalité chinoise

C’est pour saisir sous tous ses aspects cette représentation polymorphe que nous avons constitué une équipe internationale et interdisciplinaire, comprenant des spécialistes de l’histoire chinoise, de la littérature comparée, des iconographies occidentale et chinoise, etc. Cette base de données multilingue est l’instrument qui nous permet de croiser nos approches, de jeter des ponts entre les disciplines. C’est un moyen de diffuser nos travaux, tout en mettant nos sources à disposition de nos collègues. Les sources sont accompagnées d’un appareil critique permettant leur utilisation scientifique ; des hyperliens permettent de croiser les sources, d’en retrouver les références, de les associer au gré des hypothèses interprétatives.



L'équipe

Ce projet est possible grâce à un financement du Ministère de la Recherche, dans le cadre d’une Action Concertée Incitative : Terrains, techniques, théories. Travail interdisciplinaire en Sciences humaines et sociales. 

Durée prévue : de janvier 2002 à décembre 2005
Directeur de la publication

Jérôme Bourgon / IAO: Institut d'Asie Orientale

Miss Turandot (secrétariat du projet): Aglaia De Angeli

Équipes scientifiques

Sources littéraires
Muriel Detrie, coordinatrice
Membres: Vincent Durand-Dastes, Claire Margat, Régis Poulet

Sources iconographiques
Maria Pia Di Bella, coordinatrice
Membres: Timothy Brook, Sophie Couetoux, Laurent Dartigues, Enrico Sturani


Sources historiques
Luca Gabbiani, coordinateur
Membres : Jean-Michel Bergougniou, Jérôme Bourgon, Timothy Brook, Laurent Dartigues, Ma Li, Zhang Ning

Équipe technique

Gérald Foliot - ISH Lyon



Naufrage du Lamoriciere Jumiège Aviso Impétueuse 1942 Minorque

SS Lamoricière  Aviso impétueuse naufrage Le 6 janvier 1942 à 17 heures le paquebot " Lamoricière" de la "Compagnie Générale ...