HUMOUR US
Jean Raspail à bord du CMT L'Aigle photo (c) JM Bergougniou |
Bonjour à tous,
En 1949 Jean Raspail, personnage haut en couleur, décide une escapade qui doit le conduire sur les traces du père Marquette, jésuite, entre Québec et la Nouvelle Orléans. Ils « avironneront » sur les « chemins d’eau du roi » du Saint Laurent au Mississipi.
Ils sont quatre à tenter l’aventure. Après quelques semaines ils sont à Burlington sur le Mississipi. A peine amarrés un sheriff plus vrai que vrai et ses acolytes les embarquent sans explication. Les pandores sont sourds à leurs protestations. Ils se retrouvent au tribunal, menottes aux poignets.
En 1949 Jean Raspail, personnage haut en couleur, décide une escapade qui doit le conduire sur les traces du père Marquette, jésuite, entre Québec et la Nouvelle Orléans. Ils « avironneront » sur les « chemins d’eau du roi » du Saint Laurent au Mississipi.
Ils sont quatre à tenter l’aventure. Après quelques semaines ils sont à Burlington sur le Mississipi. A peine amarrés un sheriff plus vrai que vrai et ses acolytes les embarquent sans explication. Les pandores sont sourds à leurs protestations. Ils se retrouvent au tribunal, menottes aux poignets.
L’avocat commis d’office n’est pas fier car le juge est redoutable. L’accusation n’est pas anodine : entrée illégale aux Etat Unis, absence de documents concernant les embarcations, circulation nocturne sur le Mississipi sans feux de position, camping prohibé sur des bancs de sable, navigation dans un chenal réservé au trafic commercial susceptible de mettre en danger la sécurité des navires.
L’avocat plaide la jeunesse, la noblesse des intentions de ces jeunes gens et la haute figure du père Marquette.
La sentence tombe : ils sont coupables. Leur peine ce sera deux jours de prison à effectuer dans la suite présidentielle de l’Astoria Hôtel, crédit ouvert au restaurant, le tout au frais de la municipalité.
Et le terrible juge de leur ouvrir les bras « Bienvenue à Burlington ! ».
C’est aussi ça l’Amérique
A la semaine prochaine
Donec