N'DJAMENA Gendarmerie détachement prévotal AP SPID 148
Ses racines remontent à l’édit de 1373 du roi Charles V, fondateur de la maréchaussée, la prévôté est aujourd’hui prévue par le code de justice militaire.
Force de police judiciaire militaire, son emploi a été rénové en 2013 avec la création du commandement de la gendarmerie prévôtale (CGP), et de la brigade des recherches prévôtales, unité de police judiciaire spécialisée à compétence nationale.
Le CGP sélectionne et prépare les officiers de police judiciaire issus des unités de gendarmerie départementales et volontaires pour partir en mission prévôtale. Une mission qui peut durer quatre mois dans le cadre d’une opération extérieure (Opex) comme celle de Barkhane, au Mali.
Tout d'abord à N'Djamena, où siège notamment le poste de commandement interarmées de théâtre (PCIAT) de Barkhane et quelques avions militaires.
A Niamey également, avec la base aérienne projetée. Enfin à Gao, la plus grosse implantation, avec plus de 2.000 hommes et femmes.
C'est aussi le plus gros poste prévôtal de la BSS, avec 8 gendarmes et un chef de détachement, là où Niamey n'a que deux prévôts.
Du 29 mars au 2 avril 2021, treize gendarmes tchadiens ont bénéficié d’une formation visant à préparer leur déploiement en qualité de prévôts, au sein de l’unité prévôtale du bataillon de la force conjointe du G5 Sahel, basé à Wour (Fuseau Est de la FC G5S).
Conçue en étroite coordination avec le Conseiller police de la force conjointe du G5 Sahel et la gendarmerie nationale Tchadienne, cette formation mise en place par la RACC (cellule de conseil et de coordination de l’Union européenne), a réuni pour la première fois des experts de la mission EUCAP Sahel Niger, et des prévôts de l’opération Barkhane. Ensemble, ils ont conçu et dispensé une formation au plus près des réalités du terrain, en associant militaires, policiers et magistrats tchadiens.
Merci à Romu
Sources
Ouest-France
Gendarmerie nationale