Santé Ile Longue Sous-Marin
Des articles déjà anciens du Journal Ouest-France et du quotidien du médecin m'ont fait ressortir des photos anciennes de L'EAMEA de Cherbourg. On y parle de la longueur des couchages dans les bateaux noirs et de la taille des sous-mariniers.
La caille, le paddock, la niche, voici les surnoms que donnent les marins à leur couchette lorsqu’ils en parlent entre eux. Mais le nom réglementaire d’une couchette à bord d’un bâtiment de combat, c’est bien la bannette et elle n’a aucun rapport avec un quelconque produit issu d’une boulangerie !
Une équipe de médecins militaires français rapporte un cas – apparemment sans précédent… – de syndrome de la classe économique observé… à bord d’un sous-marin nucléaire d’attaque.
En juin dernier et après deux semaines de mer, un maître mécanicien de 33 ans a en effet été victime d’une embolie pulmonaire. Apparemment, il ne présentait pas de facteur de risque de maladie thrombotique. Sans quoi il est peu probable en effet, que les médecins de la Royale l’auraient laissé franchir la passerelle d’embarquement !
| © JM Bergougniou |
Circonstance aggravante : « la déshydratation liée à l’insuffisance de boissons », et l’activité professionnelle de la victime, qui exige une station assise prolongée.
Pour prévenir les accidents thrombotiques, les médecins recommandent aux sous-mariniers de se lever, de marcher et de boire toutes les deux heures. Des conseils en tous points semblables à ceux qui sont donnés aux passagers des vols longs courriers…

Source : Le Quotidien du Médecin n°7174
| Accident à caractère radiologique © JM Bergougniou |
Assurer un service médical dans un sous-marin n’est pas chose aisée, ceci d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un sous-marin lanceur d’engins (SNLE). À cause de sa mission particulière, celle d’assurer la dissuasion nucléaire en tout lieu et en tout temps, le sous-marin est obligé de rester furtif. Il est de ce fait constamment en plongée, et le personnel à bord peut juste compter sur le professionnalisme de l’équipe médicale, composée de 3 personnes.
| © JM Bergougniou |
Les missions du service de santé sont donc multiples, d’autres marins ont également l’obligation de lui prêter main-forte pour les tâches subalternes comme le brancardage des blessés.
À bord d’un sous-marin nucléaire, les compétences de l’équipe médicale sont extrêmement diverses :
Infirmerie,







