Parade en Seine BEM MONGE
Marc Perrin nous transmet deux photos du BEM à l'occasion de la parade sur la Seine le 16 juin 2013.
Marc Perrin nous transmet deux photos du BEM à l'occasion de la parade sur la Seine le 16 juin 2013.
L'origine du nom est incertaine, et plusieurs explications peuvent être proposées
- 1 - Une bouille est un bourbier, un marais, lieu marécageux, du latin bau-ucula, dérivé de baua, boue. Le village, construit en bord du fleuve, soumis aux inondations, devait être effectivement fort boueux, comme l'écrit Amélie Bosquet en 1855 dans son ouvrage La Normandie illustrée :
"Ce n'est pas que ce lieu en lui-même, soit charmant ; l'étymologie de son nom en accuse le défaut : Bouille vient, dit-on, de boue, de bouillie. La bouille, en effet, est un bourg très sale qui se compose d'une grande place non pavée, entourée d'écuries et d'auberges…, de plusieurs ruelles impraticables"
- 2 - Le latin bullare (bouillonner, faire des bulles) peut aussi être retenu. En effet le passage du mascaret occasionnait probablement de forts remous à la base de ce grand méandre.
Cette interprétation serait confortée par la présence à la Bouille, des prairies du « VRACQ », mot qui viendrait de « varech » : la marée rejetait probablement à cet endroit des amas d'algues ou des débris …
- 3 - Enfin, sur les cartes anciennes, on peut lire "La Boville" : de bouverie, étable à bœufs. Ce qui est fort plausible dans les prairies du bord de Seine.
Le V se serait mué en U au fil des siècles.
- 1 - Une bouille est un bourbier, un marais, lieu marécageux, du latin bau-ucula, dérivé de baua, boue. Le village, construit en bord du fleuve, soumis aux inondations, devait être effectivement fort boueux, comme l'écrit Amélie Bosquet en 1855 dans son ouvrage La Normandie illustrée :
"Ce n'est pas que ce lieu en lui-même, soit charmant ; l'étymologie de son nom en accuse le défaut : Bouille vient, dit-on, de boue, de bouillie. La bouille, en effet, est un bourg très sale qui se compose d'une grande place non pavée, entourée d'écuries et d'auberges…, de plusieurs ruelles impraticables"
- 2 - Le latin bullare (bouillonner, faire des bulles) peut aussi être retenu. En effet le passage du mascaret occasionnait probablement de forts remous à la base de ce grand méandre.
Cette interprétation serait confortée par la présence à la Bouille, des prairies du « VRACQ », mot qui viendrait de « varech » : la marée rejetait probablement à cet endroit des amas d'algues ou des débris …
- 3 - Enfin, sur les cartes anciennes, on peut lire "La Boville" : de bouverie, étable à bœufs. Ce qui est fort plausible dans les prairies du bord de Seine.
Le V se serait mué en U au fil des siècles.