Le Malin à Europa îles éparses TAAF
Les FAZSOI participent activement à la lutte contre la pêche illégale, en particulier dans les espaces maritimes adjacents aux îles Eparses, là où des voyages touristiques de pêche de loisir sont de plus en plus fréquemment organisés, bien qu’en totale infraction avec la réglementation adoptée par le préfet administrateur supérieur des TAAF.
La patrouille du Nivôse s’est organisée autour des îles d’Europa, de Bassas da India et de Juan de Nova appartenant aux îles Eparses, 5e district des Terres australes et antarctique françaises (TAAF).
Le 27 octobre, le Falcon 50 M a repéré trois navires non autorisés à mouiller aux abords de l’île de Bassas da India. Le « Nivôse » a rapidement déployé son hélicoptère « Panther » puis envoyé ses équipes de visite. Le flagrant délit de pêche a été constaté pour l’un d’entre eux, un catamaran de plaisance, des poissons vivants ayant été retrouvés à son bord. Ces derniers ont été relâchés et les différents apparaux de pêche confisqués.
Dans le même temps, le « Malin », dans le cadre de sa mission de lutte contre la pêche illicite en ZEE française, a conduit une reconnaissance de l’île du Lys. Aucun pêcheur n’a été décelé mais des traces ont confirmé l’utilisation de l’île comme base arrière pour les pêcheurs. Les campements découverts ont été détruits.
Toutes ces opérations ont été menées en coordination avec le Falcon 50 M et en contact permanent avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS). Ces opérations montrent que la France exerce des droits souverains sur les espaces maritimes adjacents aux îles Eparses, où l’activité est fortement réglementée. Le but est d’assurer la protection d’une biodiversité exceptionnellement riche et des biens culturels et naturels ainsi que des ressources économiques dont la France a la responsabilité.
La patrouille du Nivôse s’est organisée autour des îles d’Europa, de Bassas da India et de Juan de Nova appartenant aux îles Eparses, 5e district des Terres australes et antarctique françaises (TAAF).
Le 27 octobre, le Falcon 50 M a repéré trois navires non autorisés à mouiller aux abords de l’île de Bassas da India. Le « Nivôse » a rapidement déployé son hélicoptère « Panther » puis envoyé ses équipes de visite. Le flagrant délit de pêche a été constaté pour l’un d’entre eux, un catamaran de plaisance, des poissons vivants ayant été retrouvés à son bord. Ces derniers ont été relâchés et les différents apparaux de pêche confisqués.
Dans le même temps, le « Malin », dans le cadre de sa mission de lutte contre la pêche illicite en ZEE française, a conduit une reconnaissance de l’île du Lys. Aucun pêcheur n’a été décelé mais des traces ont confirmé l’utilisation de l’île comme base arrière pour les pêcheurs. Les campements découverts ont été détruits.
Toutes ces opérations ont été menées en coordination avec le Falcon 50 M et en contact permanent avec le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS). Ces opérations montrent que la France exerce des droits souverains sur les espaces maritimes adjacents aux îles Eparses, où l’activité est fortement réglementée. Le but est d’assurer la protection d’une biodiversité exceptionnellement riche et des biens culturels et naturels ainsi que des ressources économiques dont la France a la responsabilité.
mise à jour : 15/11/2013 16:03
Du 4 au 7 novembre 2013, les forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont menés l’exercice Caltaux, à Mayotte.
Cet exercice, placé sous l’autorité du général de division Hogard, commandant supérieur des FAZSOI (COMSUP), avait pour thème la gestion d’une crise humanitaire consécutive au passage d’un cyclone dans un pays ami fictif. Pour les FAZSOI, l'objectif principal était de conduire une opération d’évacuation de nos ressortissants dans un cadre d’intervention coordonné avec les autres services de l’Etat, tout en étant en mesure d'intégrer des renforts alliés extérieurs à la force.
650 militaires ont été engagés dans cet exercice interarmées majeur, commandés depuis le poste de commandement interarmées de l’état-major des FAZSOI à La Réunion. Pour le volet terrestre, deux GTIA ont été armés, l’un par le 2e régiment parachutiste d’infanterie de Marine (2e RPIMa) avec une compagnie parachutiste et une motorisée et l’autre par le détachement de Légion étrangère de Mayotte (DLEM). Pour les volets maritime et aérien, les FAZSOI ont mis en œuvre le bâtiment de transport léger (BATRAL) La Grandière, le patrouilleur Le Malin, le remorqueur Le Morseet deux avions de transport tactique Transall C160. Un hélicoptère de la gendarmerie a renforcé le dispositif.
Par ailleurs, cet exercice a permis d’intégrer des pays membres de la commission de l’océan Indien (COI) au dispositif déployé par les FAZSOI. Ainsi, une vingtaine de soldats mauriciens des Spécial Mobile Forces ont renforcés les effectifs du DLEM, deux officiers seychellois et mauricien ont été accueillis à bord du La Grandière et trois marins comoriens ont embarqués sur Le Malin.
Des actions aéroportées ont été réalisées sur les îles de Juan de Nova et de Glorieuse, démontrant la capacité des FAZSOI à reprendre de vive force un territoire isolé.
Un centre de regroupement et d’évacuation des ressortissants (CRER) a été déployé sur l’aéroport de Dzaoudzi. Un second CRER a été activé sur l’aéroport de Saint-Denis par le groupement de soutien de la base de défense La Réunion-Mayotte (GSBdD). Le bataillon de service militaire adapté (SMA) de Mayotte a participé à l’exercice en jouant le rôle de ressortissants.
Les FAZSOI ont pour mission de protéger le territoire national et les installations stratégiques, et de contribuer au maintien de la sécurité. Ils sont également chargés d’assurer la prévention et la préservation des intérêts de la France dans leur zone de responsabilité contre toute forme d’agression extérieure ; de soutenir l’action de l’Etat et contribuer aux conditions de stabilité et de développement des collectivités territoriales par la mise en œuvre de moyens militaires ; d’affirmer la souveraineté française. En cas de crise, elles sont en mesure de conduire ou participer à une opération militaire et/ou de mener des opérations de secours d’urgence (assistance humanitaire, catastrophes naturelles).
Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense