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17 mai 2023

La Licorne sous-marin d'intervention GISMER TOULON 1980

 La Licorne sous-marin d'intervention GISMER TOULON



Au mois de juin, les premiers essais du sous-marin crache plongeurs Licorne seront entrepris à Toulon. L'entrée en service de la Licorne améliorera sensiblement les moyens de pénétration sous la mer de la Marine nationale. 


La Licorne, presque achevée, a été présentée à la Presse par l'ingénieur en chef de l'Armement Cavailles, chef du Centre d'Etudes et de recherches techniques sous-marines (C.E.R.T.S.M.), maître d'oeuvre de la réalisation du petit sous-marin et du Centre hyperbare qui lui sera associé. Il était assisté de l'I.P.A, Custaud, directeur de la Division intervention sous la mer, et de l'I.C,N. Fournier, chargé de la conception et de la construction de la Licorne et de son ensemble hyperbare. M. Custaud a précisé le but de l'opération.



 Il s'agit de disposer dans l'Atlantique d'un sous-marin capable de récupérer des engins en mer au large du Centre d'essais des Landes et, d'une façon plus générale, sur le plateau continental, par des fonds de 250 à 300 mètres. 


La Licorne disposera d'un bâtiment support, le Gustave Zédé, équipé d'un ensemble hyperbare en cours de réalisation à Lorient. Le Gustave Zédé est l'ancien Marcel Le Bihan, ex-tender d'aviation allemand qui fut très longtemps le bâtiment accompagnateur de l'Archimède, le bathyscaphe actuellement en réserve. 

A Lorient les ingénieurs de l'Armement Guyudo et Nahon ont été chargés de la refonte du Gustave Zédé et de l'ensemble de manutention du sous-marin (confié à la Société Creusot-Loire). La Licorne pourra « se clamper » sur le caisson du Zédé et les plongeurs pourront passer du sous-marin dans le caisson. A Paris, l'I.P.A. Boisrayon assure la direction d'ensemble du programmeau sein du Service technique des Constructions et Armes navales. Une brillante équipe toulonnaise La construction du petit sous-marin a occupé de nombreux établissements industriels. La coque résistante et le caisson hyperbare ont été réalisé à l'Etablissement d'Indret. Comex-Industrie a travaillé à la régénération de l'atmosphère ; Burton Corblin a fourni les compresseurs-

Fiche technique 



Le SMI Licorne est un petit sous-marin porte-plongeurs construit pour la recherche, l'examen et la récupération objets sous-marins. Il peut explorer environ 4 km2 par mission (8 heures). «,« Caractéristiques générales -Masse: 11400kg *m - Longueur: 7,4 m — Effectif: 5 personnes dont 3plongeurs — Profondeur maximum en observation: 300m # — 
Sortie de plongeurs : 250 m en saturation Jf — Charge utile : 400 à 700kg suivantles missions — Energie : 2 batteries largables Cd - Ni32 kWh au total — Détection : Sonarpanoramique — Navigation : Gyro-compas - 2 sondeurs - Pilote automatique cap et altitude — Positionnement : Système à 3 balises répondeuses (base longue) — Transmission : Radio - Téléphone sous-marin - Interphone plongeurs décodé — Observation : Hublot panoramique 0 0,8 m + 12 hublots plans — 8 projecteurs de 500 W - Télévision - Caméra photo 35 mm — Intervention : 2 bras manipulateurs largables - Centrale hydraulique — Réchauffage des plongeurs : 20 kWh par système à sels fondus (ECAP) "v"%" >m' " — Sécurité : Batteries, bras manipulateurs et propulseur principal largables. Système de récupération« Ariane » — Survie : 360 hommes x heures

La Licorne doit accomplir les tâches suivantes : 
1) recherche - 
2) observation - 
3) intervention. 


La recherche Le petit sous-marin pourra rechercher des objets très variés jusqu'à trois cents mètres de profondeur. Cela va de la torpille ou du missile jusqu'à l'épave d'un bâtiment. La Licorne est propulsée par des moteurs électriques alimentés par des batteries au cadmium-nickel. Un moteur de propulsion principale d'une puissance de 4 kW lui permet de se déplacer à trois nœuds et de se diriger : deux propulseurs verticaux lui permettent de régler son altitude au-dessus du fond et un propulseur transversal, situé à l'avant, de rester manœuvrant même à faible vitesse. Un pilote automatique décharge le pilote de la tenue précise du cap et contrôle en permanence l'altitude du sous-marin au-dessus du fond. Pour la recherche la Licorne dispose d'un sonar panoramique à haute définition d'une portée de 600 m ainsi que d'un dispositif pour se diriger « à l'oreille » vers toute source acoustique (balise). Pour que la recherche soit efficace, il faut que le pilote connaisse en permanence sa route. Un système de localisation permet au sous-marin de connaître sa position à quelques mètres près et une table traçante visualise en permanence la trajectoire du sous-marin. L 'observation Une fois l'objet trouvé et localisé, la Licorne est à même de recueillir les informations souhaitées : un système de télévision/magnétoscope permet de réaliser un enregistrement vidéo (une caméra de télévision associée à un projecteur et montée sur un orienteur peut enregistrer des images sous différents angles) ; une caméra photographique extérieure associée à un flash électronique de grande puissance photographie les moindres détails en couleur et avec un piqué incomparable. Tous ces documents seront exploités ultérieurement en surface. Dans les cas difficiles, un observateur qualifié peut embarquer à bord de la Licorne pour examiner lui-même l'objet à travers le grand hublot de 80 cm de diamètre (mis au point au C.E.R.T.S.M.) ou à travers l'un des douze petits hublots auxiliaires. L'intervention La Licorne pourra exécuter des travaux dans les cas simples à l'aide de ses bras manipulateurs hydrauliques : un bras principal d'une portée de 1,50 m à cinq degrés de liberté pouvant soulever 40 kg ; un bras auxiliaire d'une force de 40 kg également

Sources
BnF Gallica 
Cols bleus 
N° 1616   31 mai 1980

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