Humour dans le carré par Donec Laissez-passer
Bonjour la compagnie,
Si les années 40 furent particulièrement sombres pour nos compatriotes, il est pourtant un domaine où elles brillèrent de mille feux : le Cinéma.
Bertrand Tavernier est un réalisateur admirable, nous lui devons quelques chefs-d’œuvre d’humanité, de délicatesse et d’humour : « L’horloger de Saint Paul », « Que la fête commence », « Coup de torchon », « Le juge et l’assassin » et bien d’autres. Fou de cinéma il est le président de l’institut Louis Lumière à Lyon. Je vous dis tout cela car je viens de visionner un de ses films particulièrement attachant : « Laissez-passer ».f
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Le cinéma français atteint ces années là une sorte de zénith avec quelques films d’anthologie. Tout cela se faisait sous l’autorité du patron allemand de la Continental en France : Alfred Greven. Nommé par Goebbels à ce poste, il soutint et permit la réalisation de films que jamais l’esprit étriqué et assez constipé de l’Etat Français pétainiste n’aurait autorisé.
Avec « Laissez-passer » nous sommes plongés dans l’atmosphère du « Dernier Métro » de François Truffaut. Nous passons derrière la caméra et nous nous immergeons dans le monde du cinéma, des techniciens, acteurs, scénaristes des années noires. Tous se débattent entre mille difficultés et certains s’initient à la Résistance.
Les héros du film sont le scénariste poète Jean Aurenche, magnifiquement interprété par Denis Podalydes et Jean Devaivre campé par Jacques Gamblin.
Si vous êtes tenté par l’œuvre c’est trois heures d’enchantement à la clef.
Donec
Je vous donne rendez-vous le 29 août pour la suite de nos aventures.
Les héros du film sont le scénariste poète Jean Aurenche, magnifiquement interprété par Denis Podalydes et Jean Devaivre campé par Jacques Gamblin.
Si vous êtes tenté par l’œuvre c’est trois heures d’enchantement à la clef.
Donec
Je vous donne rendez-vous le 29 août pour la suite de nos aventures.