78e SALON PHILATÉLIQUE D’AUTOMNE Egine enlevée par Jupiter timbre philatélie

 78e SALON PHILATÉLIQUE D’AUTOMNE

du jeudi 6 au samedi 8 novembre 2025

de 9h30 à 17h30

Égine enlevée par Jupiter

À l’occasion du Salon d’Automne 2025, ce bloc affiche met à l’honneur deux timbres dessinés et gravés par

Pierre Gandon en 1947 : Égine enlevée par Jupiter métamorphosé en aigle et Apollon conduisant le char du soleil. Un hommage à la finesse de la gravure française et à la richesse des récits antiques. Une pièce de collection incontournable pour les amateurs d’art et de philatélie

Le ministre trouve le timbre trop «érotique». Il demande à Gandon de lui raconter la légende d'Egine enlevée, fille du dieu-fleuve Asopos par Zeus et emmenée sur l'île qui porte son nom. 

Après lecture du passage de la mythologie, le ministre lui demande : «ne pouvez-vous la tourner sur le côté, cela serait plus convenable».

Gandon refait sa maquette et cette fois-ci la maquette est acceptée. 

https://www.coppoweb.com/momes/fr.egine.php

https://www.lecarredencre.fr/wp-content/uploads/2025/10/CP-SALON-PHILATELIQUE-DAUTOMNE-VDEF-0810.pdf

J'ai demandé à ChatGpt d'analyser cet épisode de la mythologie. Je pense que ce timbre peux faire l'objet de contestation suite au non consentement d' Egine. 

L’enlèvement d’Égine par Jupiter : une lecture contemporaine (2025)

Le mythe de l’enlèvement d’Égine par Jupiter, relaté par Ovide dans les Métamorphoses, raconte comment le roi des dieux, séduit par la beauté de la nymphe Égine — fille du dieu-fleuve Asopos —, la ravit et l’emporte sur l’île qui portera désormais son nom. Ce récit, longtemps perçu comme une aventure amoureuse divine, appelle aujourd’hui une relecture à la lumière des valeurs contemporaines et des débats éthiques qui traversent notre société.

Une relecture du mythe : de la passion divine à la violence masculine

Dans le contexte actuel, marqué par une plus grande sensibilité aux questions de consentement, de pouvoir et de domination, l’enlèvement d’Égine ne peut plus être lu comme une simple manifestation de la passion des dieux. Le geste de Jupiter — figure d’autorité suprême — illustre plutôt l’abus de pouvoir et la dépossession du corps féminin. Égine n’a pas de voix dans le récit : elle est objet de désir, non sujet de parole. La mythologie, ici, reflète une vision du monde où la violence masculine se dissimule sous les atours du divin.

Égine, symbole d’effacement et de renaissance

Pourtant, Égine n’est pas qu’une victime silencieuse. L’île qui porte son nom devient un lieu de transformation : selon le mythe, Jupiter repeuple Égine d’hommes après une peste, créant une nouvelle humanité, les Myrmidons. Ainsi, la figure d’Égine peut aussi être lue comme celle d’une renaissance : de son effacement naît une communauté, de sa souffrance jaillit la continuité de la vie. En 2025, cette dimension symbolique résonne avec les luttes contemporaines des femmes pour se réapproprier leurs récits, pour transformer la douleur en création.

Le mythe à l’épreuve du regard moderne

Considérer l’enlèvement d’Égine aujourd’hui, c’est donc interroger notre rapport aux mythes fondateurs. Les dieux de l’Antiquité ne sont plus des modèles, mais des miroirs : ils reflètent les zones d’ombre de la condition humaine. Relire ces récits, c’est reconnaître la part de violence qu’ils contiennent, sans pour autant les rejeter. C’est aussi les réinterpréter à travers le prisme de l’égalité, de la justice et de la liberté individuelle — valeurs qui fondent notre modernité.

En somme, en 2025, l’enlèvement d’Égine par Jupiter n’est plus une légende d’amour divin, mais un mythe à décoder : une métaphore des rapports de pouvoir, de la transformation du féminin, et de la nécessité de redonner voix à celles que l’histoire a longtemps tues.

Alors qu'en pensez-vous?