le Cuirassé Lorraine à Alexandrie
L'escadre française composée du cuirassé Lorraine, des croiseurs Duquesne, Tourville, Suffren et Duguay-Trouin et de 4 torpilleurs constituait la force X placée sous les ordres de l'amiral Godfroy.
Elle était retenue à Alexandrie depuis le 25 Juin sur ordre de l'Amirauté britannique et des pourparlers avaient lieu pour une neutralisation sur place.
On pouvait craindre un nouvel affrontement dans des conditions inimaginables vu l'imbrication des navires des deux pays dans le port même.
Contrairement à ce qui se passa à Mers-el-Kébir, il y eût des deux côtés une volonté de conciliation manifeste et un accord intervint le 7 Juillet.
En 1943, la force X se ralliera au camp des alliés et reprendra du service.
Lettre au départ du cuirassé Lorraine interné à Alexandrie pour Parthenay. Censure britannique 6370 sur bande de fermeture papier |
Mais le 3 Juillet, Godfroy se vit mis en présence de conditions semblables à celles de Mers-el-Kébir. Elles furent toutefois présentées par l'amiral Andrew Cunningham en personne et avec beaucoup de doigté.
Godfroy semblait disposé à sortir d'Alexandrie et à saborder ses navires en haute mer lorsque survint l'annonce du drame de Mers-el-Kébir et un message de Darlan ordonnant une sortie par la force.
On pouvait craindre un nouvel affrontement dans des conditions inimaginables vu l'imbrication des navires des deux pays dans le port même.
Contrairement à ce qui se passa à Mers-el-Kébir, il y eût des deux côtés une volonté de conciliation manifeste et un accord intervint le 7 Juillet.
Cunningham renonçait à s'emparer des navires français. Godfroy acceptait de débarquer le mazout de ses navires et d'entreposer les culasses des canons et les percuteurs des torpilles au Consulat de France. Les navires restaient internés à Alexandrie avec des équipages réduits.
En 1943, la force X se ralliera au camp des alliés et reprendra du service.