Campagne 1971 - 1972 PH Jeanne d'Arc EE Victor Schoelcher îles de la Sonde Indonésie Malaisie Penang
LA CAMPAGNE DE L'ÉCOLE D'APPLICATION
MALAISIE
Quarante ans se sont écoulés depuis le dernier passage d'une « Jeanne d'Arc » dans ce port. C'est en effet en 1932 que l'ancien croiseur école avait fait escale à Penang. Après avoir salué la terre de vingt et un coups de canon auxquels répond une batterie de la « Royal Malaysian Navy », la « Jeanne d'Arc » accoste au grand quai de Georgetown, capitale de Penang, tandis que le « Victor Schoelcher » prend à proximité un poste au mouillage.
Un représentant de l'Etat fédéré de Penang, le lieutenant Thayaparant, de la Marine malaisienne, le lieutenant-colonel Fouillant, attaché des Forces Armées à Bangkok, qui nous avait déjà accueillis à Singapour, ainsi que M. Funningham Brown, consul général honoraire de France à Penang, sont les premiers a monter à bord pour nous souhaiter la bienvenue.
Après une conférence de presse largement suivie par les journalistes de langue tant chinoise et malaise qu'anglaise, le commandant de Castelbajac reçoit M. François Simon de Quirielle, ambassadeur de France à Kuala-Lumpur. Les commandants se rendent ensuite en visite officielle auprès du docteur Lim Cheong Fu, « chief minister », représentant le pouvoir fédéral et auprès du gouverneur le Penang. A l'issue des visites en retour, un déjeuner est donné à bord, réunissant les autorités locales, civiles, militaires et même religieuses, avec Mgr Gregory Yong, évêque de Penang.
En fin d'après-midi, la musique du bord donne un concert sur l'esplanade de Georgetown, tandis que nos hélicoptères survolent en formation la ville. L'invitation à ces deux manifestations suffit à souligner la cordialité de l'accueil que nous a réservé la Malaisie et l'intérêt suscité par le passage de nos bâtiments. Dans la soirée, un cocktail réunit sur le pont d'envol de nombreux invités, tant malais que chinois, et une petite mais dynamique colonie française. Le lendemain 22 février, l'ambassadeur de France, relayé par M. Fun.ningham Brown, et l'attaché commercial, nous présentent la Malaisie dans une intéressante conférence, tandis qu'un autre ambassadeur, celui d'U.R.S.S, nous fait l'honneur de visiter notre bord.
A midi, les commandants s'envolent en compagnie du lieutenant. colonel Fouillant pour Kuala-Lumpur, capitale de la Malaisie, où ils seront reçus par les autorités fédérales, le chef d'état-major de la Marine, le chef d'état-major des armées, le secrétaire général du ministère de la Défense et le ministre adjoint de la Défense.
A peine entrés à bord, les commandants, accompagnés d'officiers et d'officiers élèves, se rendent au cocktail offert par le docteur Lim Cheong Fu, à l'issue duquel ils resteront à dîner et auront l'occasion d'apprécier la remarquable personnalité du « cheif minister ». A la même heure, dans un collège de Penang, dont l'encadrement a la particularité d'être international, les professeurs invitent une importante délégation du bord à assister à une soirée folklorique sans prétention mais très sympathique et présentée en français : chants et danses de Malaisie, Cambodge, Vietnam du sud, Philippines se succéderont pour le plus grand plaisir de nos équipages.
A peine entrés à bord, les commandants, accompagnés d'officiers et d'officiers élèves, se rendent au cocktail offert par le docteur Lim Cheong Fu, à l'issue duquel ils resteront à dîner et auront l'occasion d'apprécier la remarquable personnalité du « cheif minister ». A la même heure, dans un collège de Penang, dont l'encadrement a la particularité d'être international, les professeurs invitent une importante délégation du bord à assister à une soirée folklorique sans prétention mais très sympathique et présentée en français : chants et danses de Malaisie, Cambodge, Vietnam du sud, Philippines se succéderont pour le plus grand plaisir de nos équipages.
La seconde et dernière journée de l'escale arrive trop vite : elle est réservée au tourisme. Le tour de la riante île de Penang présente une grande variété de décors : belles plages du nord de l'île, mosquées, temples hinfous et bowstes, un funiculaire conduisant à 680 mètres d'altitude d'où l'on jouit d'un panorama splendide sur l'île de Penang et la toute proche province de Wellesley.
N'oublions pas le shopping dans la ville chinoise car Penang est port franc.
Cette escale s'achève avec une invitation à un excellent buffet dansant offert par l'ambassadeur de France dans une belle villa au bord de mer, résidence d'accueil d'une société française, et animé par deux orchestres dont celui du bord.
De nombreuses excursions et visites ont été organisées. Au profit des équipages, tour de l'île, visite de plantations d'hévéas, de fonde.ries d'étain, de fabriques de batiks. La population de Penang est très sportive et la presse a largement commenté les rencontres qui opposèrent en basket, volley et rugby nos petites équipes à des adversaires trop forts sans que la bonne humeur en soit pour autant altérée.
L'intérêt marqué pour notre passage est également traduit par la visite de la « Jeanne d'Arc » par plus de mille étudiants d'écoles de toutes confessions et de membres de diverses organisations de jeunes. Toutes ces manifestations nous ont permis d'établir des contacts empreints de la plus grande cordialité avec un pays que nous con.naissons très mal mais qui nous laissera un excellent souvenir et un impératif désir de retour. C'est ce qu'ont exprimé les messages d'adieu échangés entre le chef d'état-major de la Marine malaysienne et le commandant du groupe. Notre visite, dans ce pays fortement marqué par la colonisation britannique, coïncidait avec celle de la reine Elizabeth arrivée à Kuala Lumpur le lendemain même de notre arrivée à Penang.
Malgré la charge que ces visites simultanées ont pu représenter pour nos hôtes et la priorité qu'ils se devaient d'accorder à celle de la Reine, notre escale a été l'objet d'attentions et de manifestations d'amitié auxquelles nous avons été très sensibles. Les bâtiments ont repris la haute mer le jeudi 24 février au matin en route vers Colombo.
N'oublions pas le shopping dans la ville chinoise car Penang est port franc.
Cette escale s'achève avec une invitation à un excellent buffet dansant offert par l'ambassadeur de France dans une belle villa au bord de mer, résidence d'accueil d'une société française, et animé par deux orchestres dont celui du bord.
De nombreuses excursions et visites ont été organisées. Au profit des équipages, tour de l'île, visite de plantations d'hévéas, de fonde.ries d'étain, de fabriques de batiks. La population de Penang est très sportive et la presse a largement commenté les rencontres qui opposèrent en basket, volley et rugby nos petites équipes à des adversaires trop forts sans que la bonne humeur en soit pour autant altérée.
L'intérêt marqué pour notre passage est également traduit par la visite de la « Jeanne d'Arc » par plus de mille étudiants d'écoles de toutes confessions et de membres de diverses organisations de jeunes. Toutes ces manifestations nous ont permis d'établir des contacts empreints de la plus grande cordialité avec un pays que nous con.naissons très mal mais qui nous laissera un excellent souvenir et un impératif désir de retour. C'est ce qu'ont exprimé les messages d'adieu échangés entre le chef d'état-major de la Marine malaysienne et le commandant du groupe. Notre visite, dans ce pays fortement marqué par la colonisation britannique, coïncidait avec celle de la reine Elizabeth arrivée à Kuala Lumpur le lendemain même de notre arrivée à Penang.
Malgré la charge que ces visites simultanées ont pu représenter pour nos hôtes et la priorité qu'ils se devaient d'accorder à celle de la Reine, notre escale a été l'objet d'attentions et de manifestations d'amitié auxquelles nous avons été très sensibles. Les bâtiments ont repris la haute mer le jeudi 24 février au matin en route vers Colombo.