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23 mars 2018

Brest Naval Port Payé

Brest Naval Port Payé

Non ce n'est pas la place au ponton du Moulin Blanc qui est acquittée...

Brest 2016 photo JM Bergougniou


Durant longtemps, les courriers sont expédiés en port dû. 
Le port est calculé en fonction du poids et de la distance à parcourir.

Et bien évidemment le prix de l'envoi est à payer par le destinataire.





La taxe en port dû est généralement indiquée au recto de la lettre. 



Cet usage du paiement a l’arrivée donnait l’assurance que le salaire du messager correspondait réellement à un service effectué. 

La Penfeld photo JM Bergougniou

"La raison, c’est, probablement que s’agissant de rémunérer un service rendu, il n’était pas sage d’en acquitter le prix avant d’être certain de son accomplissement, le transporteur se montrant d’autant plus attentif à livrer un envoi, qu’il avait à en percevoir, au moment de sa remise, le prix du transport."



Au début du 18ème siècle, de nouvelles marques apparaissent sur le courrier notamment celles qui indiquent que le courrier a bien été affranchie avant expédition. (Dans ce cas la taxe est inscrite au verso). Parmi les nombreuses marques postales une seule est représentative du timbre poste : c’est la marque postale de Port Payé ou "P.P". 


Brest le château  photo JM Bergougniou





Les services officiels sans budget prévus à cet effet ne pouvaient se permettre de payer les courriers qu’ils recevaient (courriers en port dû) C’est pourquoi les lettres adressées aux organismes officiels (administrations, avocats, ecclésiastiques) se devaient d’être affranchies dès l’envoi. Sinon elles étaient refusées. Une autre catégorie de courrier était en Port payé. Ce sont les courriers à destination de l’étranger : le port devait être payé jusqu’à la frontière ou jusqu’à Paris.



A l’origine les marques de port payé étaient manuscrites, les mots Franc, franco et port payé étaient porté sur les plis par les directeurs des bureau de poste ou par leurs commis. 

Entrée de la Penfeld photo JM Bergougniou




Ce travail devenant fastidieux ceux ci imaginèrent donc l’emploi de cachets d’abord en bois puis ensuite en métal. De nombreuses marques postales concernant les courriers en Port Payé virent le jour. Les décorations très nombreuses de ces marques postales de port payé peuvent faire l’objet d’études très intéressante.



Sources


Colombes Philatélie 

La Marcophilie navale


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