République centrafricaine Bangui
Les 130 derniers militaires français déployés en Centrafrique vont quitter le pays d’ici à la fin de l’année, alors que le pays, en proie à une guerre civile, a recours à la société militaire privée russe Wagner.
Ces militaires français appartiennent à la Mission logistique de Bangui (MISLOG-B) qui en est à son 4e mandat.
Cette nouvelle du départ définitif de l’armée française du pays est accueillie avec allégresse par la population qui voit en cela la fin de soixantaine d’années de l’impérialisme français en République centrafricaine.
Cette armée, pour le rappeler, a fait couler beaucoup de sang des civils en République centrafricaine. Les conflits intercommunautaires en Centrafrique où on parlait à une certaine époque du règne du régime sanguinaire de l’ex coalition rebelle Seleka au pouvoir en 2013 en RCA, d’un conflit interconfessionnel. L’armée français a su semer à cette époque la confusion entre les différentes communautés dans le pays qui se sont entredéchirées.
Sa présence dans le pays est le synonyme de déstabilisation et de l’instabilité politique et sécuritaire dans le pays.
Simple petit rappel
Fin 2012, menacé par la rébellion de la Seleka aux portes de la capitale Bangui, le président François Bozizé appelle la France et les États-Unis à l'aide. En mars 2013, Michel Djotodia renverse François Bozizé et devient le premier président musulman du pays. Les soldats de la Seleka sont pour la plupart musulmans dans un Sud majoritairement chrétien.
Les combats entre des milices d'autodéfense chrétiennes appelées Anti-balakas et les ex-Seleka se multiplient à partir d'octobre 2013 et l’État n'est plus capable de faire régner l'ordre. Le conflit n'est cependant pas de nature religieuse : si les milices anti-balakas s'en prennent aux populations musulmanes, ce n'est pas au nom de dieu, mais parce qu'elles les accusent de soutien à la Seleka.
Le centre-ville de Bangui n’a plus de secret pour eux. Dans leur pick-up, un véhicule blindé de couleur grise qui n’affiche aucune immatriculation, Dimitri Sytyi et Vitali Perfilev ne passent d’ailleurs pas inaperçus aux yeux des plus attentifs. Certes, les deux hommes changent régulièrement de moyen de transport et de marque de 4×4, mais leurs visages sont bien connus des initiés. L’un, Perfilev, un grand blond, est le chef opérationnel des mercenaires du groupe Wagner en Centrafrique. L’autre, Sytyi, jeune homme aux cheveux bruns ondulés qui vit à Bangui depuis quatre années, en est le maître propagandiste et la tête de pont politique.
merci à Romu pour l'envoi
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