le PR ISERE ravitaille la Jeanne Tunis novembre 1975
Le 28 décembre 1983 ,il devient le Q631 puis il est vendu pour démolition au Pakistan
TELEX de la "Jeanne" et du "Forbin"
Mais l'entraînement est l'entraînement, et n'a d'intérêt que dans des conditions bien déterminées. Du reste, pour mettre fin aux insinuations des esprits pervertis qui auraient suspecté d'hallucination nos opérationnels, le Kennedy nous a envoyé un bon nombre de « Corsairs », d' « Intruders » et de « Crusaders », ainsi qu'un hélicoptère « Sea King » qui se posa sur notre pont d'envol.
Le jour de notre départ de Tunis, le 24 novembre, nous avions donné rendez-vous à des amis à nous, venus de Toulon. Je veux parler du pétrolier-ravitailleur Isère, avec qui nous avons passé, ma foi, de très bons moments.
L'agrément de cette rencontre était renforcé par la gratitude qu'il est légitime de manifester à l'égard de ceux qui nous nourrissent. L'Isère a bien fait les choses et les bâtiments ne se sont séparés que lorsque le Forbin et la Jeanne d'Arc eurent fait leur plein de gazole et de courrier.
Dès le lendemain, nous entamions une série d'exercices avec deux bâtiments américains. C'est du moins, ce que nous ont affirmé nos détecteurs, nos transmetteurs et nos hélicoptéristes. Car de la Jeanne d'Arc et du Forbin, personne n'a pu voir le porte-avions Kennedy ni la frégate Pharris, qui se tenaient à une quarantaine de nautiques de notre groupe. Lorsqu'on sait que ce porte-avions mesure 302 mètres de long, jauge 80.000 tonnes, met en œuvre 90 avions, peut atteindre 34 nœuds et compte un équipage de 5.000 personnes, on regrette un peu de ne pas pouvoir satisfaire de visu une curiosité légitime.
PR ISERE |
Sources
Cols bleus : 06-12-1975 n° 1404
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