- Aviso Laperouse Tuléar 1950
Ils devaient porter les noms de
- Sans Soucis -
- Sans Pareil -
- Sans Peur -
- Sans Reproche.
Le La Pérouse, véritable navire Protée, connaîtra tout au long de son existence de multiples classifications dictées par les événements. Mis en chantier en 1938 à Penhoët sous le nom de Sans-Peur, il fait partie d'une série de quatre unités de ravitailleurs d'hydravions de 350 tonnes. En juin 1940, la Marine allemande saisit le Sans-Peur alors en pleine construction, en décide l'achèvement à son profit et le baptise SG 4 Merkur.
Retrouvé intact à Saint-Nazaire à la Libération, il réintègre la Marine française et prend le nom de La Pérouse. Réarmé en 1946 comme navire hydrographique, opérationnel en 1947, le bâtiment gagne alors l'océan Indien et Diégo-Suarez d'où il effectuera de nombreuses missions hydrographiques aux Terres australes.
Classé Aviso F 750 (Flottes de combat 1964), le La Pérouse quitte l'océan Indien en 1965, rallie Brest où il est reclassé navire hydrographique de 1ère classe sous le numéro de coque A 753. Finie la saga du La Pérouse ?Non, puisqu'en 1967 le voici bâtiment- base du groupe des bâtiments en réserve avant d'être rayé des listes de la flotte en 1977. Le Q 569, ex-Sans-Peur, ex-Merkur, ex-La Pérouse, désireux d'être encore de quelque utilité, servira de brise- lames en rade de Brest jusqu'au début des années 1980.
Lapeyrouse, La Pérouse ou Lapérouse ?
Lapérouse ou Lapeyrouse, dans sa forme occitane ou franco-provençale, désigne un domaine pierreux littéralement la pierreuse. Devenu patronyme, il n'échappe pas aux fluctuations linguistiques communes aux registres d'état civil de l'Ancien Régime, avec pour conséquence les nombreuses variations orthographiques des noms propres dont on retient un jour telle forme et un autre jour une forme différente. Rien d'étonnant, donc, de voir nos bâtiments porter successivement depuis 1830 les noms de Lapeyrouse, La Pérouse et enfin Lapérouse
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