29 mai 2021

Mission Jeanne d'Arc 2021 FLF Surcouf Sasebo Japon

Mission Jeanne d'Arc 2021 Sasebo Japon
FLF Surcouf 



Du 11 mai au 16 mai, le groupe tactique Jeanne d'Arc, constitué du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate Surcouf, a participé à l'exercice multinational ARC21 . Cet exercice, incluant un volet maritime et un volet terrestre, a rassemblé les forces armées de 4 nations : la France, le Japon, l’Australie et les États-Unis. Après une première phase amphibie, le Groupement tactique embarqué (GTE) composé de militaires de la 6e brigade légère blindée, s’est entraîné à terre, aux côtés des forces terrestres japonaises et américaines, tandis que neuf bâtiments des quatre nations ont réalisé des exercices navals dans différents domaines de lutte : antiaérienne, anti-sous-marine et antisurface. Pour améliorer leurs connaissances communes, ils ont également mis en œuvre leurs aéronefs embarqués et leur batellerie

Du 11 au 16 mai, les bâtiments de la mission JEANNE D’ARC ont participé à l’exercice ARC21 organisé par les Forces d’auto-défense japonaises sur l’île de Kyushu. Le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, la Frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf et le Groupement tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre se sont entraînés durant cinq jours aux côtés d’unités japonaises, américaines et australiennes dans les domaines des opérations maritimes et terrestres.



Après son arrivée au port de Sasebo, le groupe école Jeanne d’Arc a fait débarquer le GTE, composé de deux sections de la 13e Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) et du 1erRégiment étranger de génie (REG).

Sur le camp d’Ainoura, les légionnaires ont parfait leurs connaissances des procédures japonaises et américaines durant deux jours. Entre préparation d’une manœuvre amphibie, tir d’infanterie, évolution tactique et combat en zone urbaine, les Ground Self-Defense Forces (GSDF), les Marine Corps et la Légion étrangère ont échangé dans différents domaines sur le camp d’Ainoura. Le renforcement de leurs connaissances mutuelles permettra à ces différentes unités d’être en capacité de mener des opérations conjointes sur la base de procédures communes.


Le vendredi 14 mai, a débuté le volet maritime de l’exercice ARC21. 


Il a rassemblé neuf bâtiments de la Marine nationale, des Forces maritime d’autodéfense japonaise (Japan Maritime Self-Defense Force – JMSDF), de la Royal Australian Navy et de l’US Navy. Il s’agissait du PHA Tonnerre, de la FLF Surcouf, du bâtiment amphibie Oosumi, du porte-aéronefs Ise, des frégates Ashigara, Asahi et Kongo, du bâtiment amphibie USS New Orléans et de la frégate australienne Parramatta. Durant deux jours, les équipages se sont entraînés dans différents domaines de lutte : anti-aérienne, antisurface et anti-sous-marine. Pour cela, la force a bénéficié de la participation d’un sous-marin japonais de classe Souryu mais également de divers aéronefs tels qu’un P-8 Poséidon américain et d’avions de type F-2 japonais. Les liaisons de données tactiques ont été primordiales pour coordonner les efforts de l’ensemble de la force dont l’état-major était embarqué à bord de l’Ise. Dans le scenario de l’exercice, l’objectif était de protéger des unités précieuses, représentée par les bâtiments amphibies contre les menaces simulées par ces sous-marins et ces aéronefs.

Le samedi 15 mai, tandis que le volet maritime se poursuivait sur le thème de l’amphibie, les forces terrestres ont simulé des combats en zone urbaine sur le camp de Kirishim. Ainsi, les sections d’infanterie et de génie françaises, japonaises et américaines ont attaqué les positions tenues par un plastron, qui était joué par d’autres unités des Ground Self-Defense Forces (GSDF). Puis les rôles se sont inversés. En mer, des séances de crossdock ont vu l’Engin de débarquement amphibie rapide (EDAR) et les Chalands de transport maritime (CTM) du Tonnerre réaliser des manœuvres de porte-à-porte avec l’Oosumi, tandis que le PHA accueillait le L-CAC japonais dans son radier. Le retour du GTE à bord du Tonnerre le 16 mai, par embarcations semi-rigides, a marqué la fin de cet exercice multinational de grande ampleur.

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