Toulon arsenal 1er mai 1919 1921
Période intermédiaire entre les deux grands conflits mondiaux, l’entre-deux-guerres ne fut pas marquée par l’existence d’une structure postale navale centralisée comme il en fonctionna une en Méditerranée lors de la Grande Guerre et, comme il s’en créa une en 1939.
Néanmoins cette période fut marquée par la création de trois catégories d’établissements postaux de la marine :
- les bureaux d’arsenaux maritimes, de brève existence, dans la suite immédiate de la Grande Guerre, puis, pour l’un d’eux, à la fin de la période de l’entre-deux-guerres.
Depuis longtemps, les autorités maritimes souhaitaient la création, dans les chefs-lieux des cinq arrondissements maritimes de Brest, Cherbourg, Lorient, Rochefort, et Toulon de bureaux de poste implantés à l’intérieur des arsenaux et réservés exclusivement à la garnison des ports.
Après certaines oppositions et atermoiements, un certain nombre de décisions furent prises dans les derniers mois de la guerre, mais dont les effets ne se produisirent qu’après la fin des hostilités.
Le Bureau Naval F de Toulon, bureau naval secondaire des Postes Navales en Méditerranée, préfigurait déjà les futurs bureaux d’arsenaux maritimes. Couramment désigné sous le nom de Toulon Arsenal, il évolua tout naturellement vers le statut officiel de bureau d’arsenal maritime.
Il fut rattaché alors à la Direction des Postes du Var, géré par un agent des P.T.T. assisté d’auxiliaires de double origine (postale et marine), réservé au personnel et aux unités de la marine.
Il ferma en 1921 (ou peut-être en 1922) à une date qui n’a pu être précisée.
Pendant son activité, le bureau n’utilisa qu’un seul TàD TOULON – ARSENAL / VAR
Sources :
Collection historique de la Marcophilie navale et Henri Aguilera
Remorqueur patrouilleur de type Pluvier
1917 - 1920Chantier : Atelier et Chantiers de la Loire
Nantes
Mis à flot : 1917
Retiré : 07 janvier 1920
Basé à Bizerte
Dans son courrier le matelot TSF Quiquandon informe de son prochain départ pour Constantinople. Il n'apparait pas sur la liste des disparus.
Le Pluvier, ayant quitté Toulon le 21 décembre 1919 à destination de l’Adriatique, afin de convoyer les navires austro-hongrois dirigés vers les ports de Cattaro et de Bizerte, disparait corps et biens en Méditerranée ; 29 marins disparus.
L’Ouest Éclair – éd. de Rennes –, n° 7.298, Vendredi 9 janvier 1920, p. 2, en rubrique « Dernière heure ».
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