09 juin 2017

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Sous-marin nucléaire d'Attaque PROVENCE


Avec la mise en service des SNLE dans la Marine nationale française dans les années 1970, il est décidé pour les forces sous-marines la construction d'une classe de SNA utilisant la même technologie de propulsion, mais reprenant, pour des questions de coût, la forme de coque des classe Agosta. Cet « Agosta à propulsion nucléaire » est tout d'abord connu sous le nom de SNA 72 puis classe Provence (les deux bâtiments suivants s'appelant Bretagne et Bourgogne), avant d'être débaptisés sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing.




Lancement du sous-marin PROVENCE le 7-7-1979 TAD Cherbourg-Arsenal Marine
Griffe CHERBOURG ARSENAL MARINE   signature du CF Foillard 1er commandant

Cherbourg. - Baptisé Provence depuis son lancement en juillet 1979, le premier sous-marin nucléaire d'attaque (SNA) de la marine nationale va devoir changer son nom en Rubis. Notification en a été donnée le vendredi 19 décembre à Cherbourg, l'Élysée ayant accepté une proposition de l'état-major de la marine approuvée le 12 décembre - c'est-à-dire la veille de sa mort - par le ministre de la défense Joël Le Theule.



Étonnante en raison de l'état d'avancement du bâtiment, qui entreprendra ses essais au printemps, la nouvelle n'a pas vraiment surpris l'arsenal de Cherbourg, qui avait dû supprimer sur un ordre venu de Paris le nom de Bretagne déjà peint sur la coque en construction du deuxième sous-marin nucléaire d'attaque. Elle satisfera les anciens des Forces navales françaises libres, en particulier les associations de sous-mariniers, qui n'avaient pas admis le premier choix de l'état-major de la marine, (le Monde daté 9 et 10 mars 1980).


Le nom de Rubis n'est pas nouveau dans la marine. Il avait été donné dès 1907 à un sous-marin. Mais c'est le Rubis des années 30 qui reste cher aux sous-mariniers. Saisi en mai 1940 par les Anglais, puis intégré au sein de la 9e flotte britannique, ce sous-marin mouilleur de mines du programme 1926 allait détruire, malgré son âge, seize ravitailleurs, sept patrouilleurs ou dragueurs et un sous-marin ennemis. Après quatre années de durs combats sur les côtes de Norvège, ces équipages n'ont pas oublié les distinctions que leur attribua l'amirauté avant le retour en France en 1945.




Au moment de la décision gouvernementale de construire des sous-marins à propulsion nucléaire lance-torpilles, la marine s'orienta, pour des raisons techniques et financières, vers des sous-marins très miniaturisés (2 500 tonnes), à qui l'on admit de donner des noms de " capital-ships " d'avant-guerre, c'est-à-dire des cuirassés de type Provence.
Sources : 

Archives journal Le Monde 

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