BREST 2016 LA CANCALAISE
Lancée le 18 Avril 1987, "LA CANCALAISE" est la réplique de "LA PERLE", bisquine cancalaise de 1905, dont les plans avaient été relevés par Monsieur Jean LE BOT , auteur d’un ouvrage exhaustif sur les bisquines de Cancale et Granville.
Puissantes et manoeuvrantes, elles pratiquaient trois types de pêche :
Leur gréement au tiers leur permettait de porter jusqu’ à 450 m² de voilure. Elles s’affrontaient chaque année lors de régates acharnées. Elles sont apparues vers 1810 dans la baie du Mont Saint Michel.
A Cancale, la construction a véritablement démarré en 1843. Au début du XX ème siécle, 200 à 300 bisquines naviguaient dans la baie. Dans les années 1940, la pêche a connu un certain marasme et les patrons ont peu à peu abandonné les bateaux à voiles.
Les bisquines avaient totalement disparu, mais des passionnés ont entrepris de les faire revivre à Cancale et à Granville. Ce projet de construction a commencé au chantier naval de Cancale dès 1985. La Cancalaise a été mise à l'eau le 18 avril 1987. Elle porte le gréement le plus important de tous les bateaux traditionnels.
Les bisquines portent sept à huit voiles au tiers plus un foc sur trois mâts.
Ces mâts, sans étais, sont simplement maintenus par deux "bastaques", une sur chaque bord, et le grand mât est fortement inclinés sur l’arrière.
Neuf voiles, donc.
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
Lancée le 18 Avril 1987, "LA CANCALAISE" est la réplique de "LA PERLE", bisquine cancalaise de 1905, dont les plans avaient été relevés par Monsieur Jean LE BOT , auteur d’un ouvrage exhaustif sur les bisquines de Cancale et Granville.
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
Puissantes et manoeuvrantes, elles pratiquaient trois types de pêche :
- le chalut
- les grandes lignes
- le draguage des huitres
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
Leur gréement au tiers leur permettait de porter jusqu’ à 450 m² de voilure. Elles s’affrontaient chaque année lors de régates acharnées. Elles sont apparues vers 1810 dans la baie du Mont Saint Michel.
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
A Cancale, la construction a véritablement démarré en 1843. Au début du XX ème siécle, 200 à 300 bisquines naviguaient dans la baie. Dans les années 1940, la pêche a connu un certain marasme et les patrons ont peu à peu abandonné les bateaux à voiles.
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
- Longueur de coque : 18,10m
- Longueur hors tout : 30m
- Surface de voile : jusqu'à 450m2
La coque blanche c'est La Granvilaise photo (c) JM BERGOUGNIOU |
photo (c) JM BERGOUGNIOU |
Les bisquines portent sept à huit voiles au tiers plus un foc sur trois mâts.
Ces mâts, sans étais, sont simplement maintenus par deux "bastaques", une sur chaque bord, et le grand mât est fortement inclinés sur l’arrière.
Neuf voiles, donc.
Foc,
misaine,
taillevent et
tape-cul occupent le premier étage.
Le petit et le grand huniers,
ainsi que le hunier de tape-cul, sont hissés au second.
Enfin, petit et grand perroquets à Cancale coiffent l'ensemble :
ils culminent à 20 mètres au-dessus du pont, et ne servent qu'en régate, comme la bonnette.
"Des voiles délicates à régler, mais primordiales, expliquent les anciens. Le perroquet c'est la plume qui fait voler l'oiseau...".
Et la bonnette, c'est ce qui le fait planer : on établit cette voile au portant ...
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